Comment reconnaître les signes de mauvais traitements et aider les personnes âgées qui sont à risque Mot aux conférenciers : Si vous prenez la parole devant un groupe de personnes qui ne se connaissent pas, prévoyez un moment pour permettre aux participants de se présenter avant le début de la séance. Ces présentations ne prennent que quelques minutes et aident à détendre l’atmosphère et à introduire le grand message, à savoir que nous sommes tous des voisins, des amis, des familles.   Même si les notes du conférencier fournissent des renseignements généraux et des détails additionnels, il n’est pas obligatoire de s’en servir pour la présentation. Certaines personnes n’aiment tout simplement pas utiliser de telles notes. Si c’est votre cas, tenez-vous en au contenu des diapos. Il est recommandé de passer quelques fois à travers la présentation avant de la donner en public pour vous familiariser avec le contenu et le débit des diapos et animations. De plus, vous devrez effectuer plusieurs « clics » pour faire avancer le texte et l’animation de certaines diapos. Aucune note n’accompagne les diapos au contenu explicite. Notes du conférencier : La campagne Ce n’est pas correct! Voisins, amis et familles – un réseau pour les aînés a été mise au point grâce à la composante de santé publique de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés. Elle s’inspire également de la campagne de sensibilisation à la violence conjugale de l’Ontario Voisin-es, ami-es et familles. Cette campagne a pour but de familiariser la population avec les indices de maltraitance observables chez les personnes âgées. Elle fournit des outils et propose des approches pour venir en aide aux aînés qui sont à risque ou victimes de mauvais traitements.

« Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Tout le monde a le droit de vivre en sécurité, à l’abri de la violence et de la négligence. Assurer la sécurité, la force et la santé de nos collectivités, c’est l’affaire de tout le monde. Tout le monde a le droit de vivre en toute sécurité, à l’abri de la violence et de la négligence. Nous avons tous un rôle à jouer pour garantir que tous les membres de la société sont traités avec respect et pour instaurer des collectivités fortes et saines. La sécurité, la force et la santé de nos collectivités, c’est l’affaire de tout le monde.  

Les personnes maltraitées ont besoin de soutien. « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Les personnes maltraitées ont besoin de soutien. Les personnes qui maltraitent ont aussi besoin d’aide. Voisins, amis et parents peuvent faire une différence. Ce que vous pouvez faire… Nous cherchons des façons d’aider toutes les personnes qui se trouvent dans une relation violente. Cette campagne veut surtout venir en aide aux spectateurs, c’est-à-dire aux personnes qui, plus souvent qu’autrement, sont au courant de la maltraitance, mais ne savent pas quoi faire pour la contrer.   Quand une personne vit une relation humaine difficile, le voisin, l’ami ou le parent qui arrive à faire une différence dans sa vie pourrait bien être vous. Si vous croyez qu’un aîné que vous connaissez pourrait être victime de violence, ces renseignements vous seront utiles pour reconnaître les indices de mauvais traitements et pour vous indiquer quoi faire par la suite.

La lutte contre la violence faite aux aînés est un processus « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés La lutte contre la violence faite aux aînés est un processus Trois choses à retenir. Trois gestes à la portée de chacun. Intervenir de manière efficace et sécuritaire ne s’apprend pas d’emblée. De fait, il y a tout un cheminement à faire. La campagne Ce n’est pas correct! vise à vous familiariser avec trois approches qui vous seront utiles la vie durant.

La lutte contre la violence faite aux aînés est un processus « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés La lutte contre la violence faite aux aînés est un processus 3. VÉRIFIER 2. NOMMER RECONNAÎTRE Voici les trois gestes que nous croyons chaque personne peut poser : Reconnaître! Nommer! Vérifier!   La stratégie globale consiste à faire obstacle à l’isolement qui caractérise toutes les relations de violence en proposant des outils et des conseils pratiques aux personnes les plus proches des aînés assujettis à de mauvais traitements.

Trois gestes à la portée de chacun « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Trois gestes à la portée de chacun RECONNAÎTRE : « Ce n’est pas correct! » • Renseignez-vous. • Sachez reconnaître les indices de la maltraitance. Il y a trois gestes que tout le monde peut poser : 1. Reconnaître : « Ce n’est pas correct! »   Renseignez-vous sur la question des mauvais traitements afin de reconnaître les indices de leur présence. La violence peut être d’ordre physique, psychologique, sexuel ou spirituel. Elle peut également prendre la forme de l’exploitation financière ou de la négligence. Les indices ne sautent pas toujours aux yeux. On ignore trop facilement les signes en se disant qu’on fait erreur, que la situation « n’est sans doute pas aussi grave que ça » parce qu’il s’agit d’un indice « unique ». Faites confiance à votre instinct quand quelque chose vous met mal à l’aise. Un indice représente uniquement la pointe de l’iceberg. Pensez à ce qui pourrait se cacher sous la surface. Certaines personnes considèrent les mauvais traitements comme « normaux » ou compréhensibles. La violence est toujours inacceptable. La violence cause toujours du tort. Quand vous repérez un indice, rappelez-vous que « ce n’est pas correct » et passez à l’étape suivante.

Trois gestes à la portée de chacun « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Trois gestes à la portée de chacun 2. NOMMER : « On dirait une situation de violence. » • Malgré vos hésitations, agissez. • Parlez à l’aîné ou à quelqu’un en qui vous avez confiance. 2. Nommer : « On dirait une situation de violence. »   Après avoir constaté qu’il y a maltraitance, il se peut que vous ayez des réticences à vous mêler de la situation. Vous n’êtes pas seul. Il est normal d’hésiter, mais vous devez surmonter votre réticence et agir. Si la situation le permet, parlez à la personne que vous croyez victime de mauvais traitements. Choisissez un moment où vous serez seuls et où personne ne viendra vous interrompre. Abordez le sujet d’un ton bienveillant : « J’ai encore entendu ta fille se fâcher contre toi. Je me fais du souci pour toi. » Tenez-vous en aux faits dont vous avez été témoin. Par exemple : Dites : « Je l’ai vu retirer de l’argent de ton portefeuille. » Évitez les jugements. « Je l’ai vu voler de l’argent de ton portefeuille. » Tenez-vous en aux faits. Trouvez quelqu’un pour vous épauler dans votre démarche. Discutez de ce que vous devriez faire avec une personne de confiance ou consultez un professionnel en maltraitance.

Trois gestes à la portée de chacun « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Trois gestes à la portée de chacun 3. VÉRIFIER : « Est-ce qu’il s’agit de mauvais traitements? Que puis-je faire pour aider? » • Posez des questions. • Demandez conseil à un spécialiste. • Assurez-vous que la personne n’est pas en danger. • Suggérez la préparation d’un plan d’urgence. 3. Vérifier : « Est-ce qu’il s’agit de mauvais traitements? Que puis-je faire pour aider? »   Il faut que tout le monde porte attention aux indices de maltraitance et les prenne au sérieux. Cela dit, un indice ne signifie pas nécessairement que la personne a subi des mauvais traitements. Évitez les conclusions hâtives. Si vous avez décelé un indice de maltraitance, posez des questions. Ne tenez pas pour acquis que vous savez ce qui se passe. Si possible, vérifiez directement auprès de la personne qui semble avoir été victime de violence. Vers la fin de la présentation, nous vous proposons diverses approches en ce sens. Vérifiez s’il existe un danger immédiat et, si la situation vous semble grave, composez le  9-1-1. Si vous avez des questions et désirez vous entretenir avec la police, demandez à parler à un agent dûment formé affecté aux cas de violence conjugale et familiale.

1. RECONNAÎTRE : « Ce n’est pas correct! » « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés 1. RECONNAÎTRE : « Ce n’est pas correct! » Renseignez-vous Qu’est-ce que l’âgisme? Qu’entend-on par mauvais traitements  à l’égard des aînés? Qui est à risque? Pourquoi certaines personnes sont-elles plus à risque? Qu’est-ce qu’un comportement violent? Qui maltraite les personnes âgées? Pour arriver à Reconnaître!, il faut se renseigner au sujet de la maltraitance. Il faut avoir une idée de ce qu’est l’âgisme et comment il peut rendre les gens plus tolérants à la violence. Il importe de comprendre le sens réel de l’expression « mauvais traitements ». Quels types de personnes risquent d’être victimes de mauvais traitements? Les cas de mauvais traitements sont-ils plus observables chez certains types de personnes ou dans certains milieux? Que voulons-nous dire quand nous parlons de comportement violent et de personne maltraitante? Voilà autant de questions sur lesquelles nous allons maintenant nous pencher plus en détail.

Qu’est-ce que l’âgisme? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’est-ce que l’âgisme? L’âgisme est un facteur qui entre en jeu dans les mauvais traitements. C’est une forme de discrimination qui cible les personnes âgées en raison de leur âge. Tu es trop vieux. Le terme âgisme recouvre les attitudes et les croyances qui incitent à minimiser l’importance des aînés ou à les dévaloriser en raison de leur âge. Ces attitudes entrent en jeu dans les situations de violence, puisqu’elles font passer pour normal le fait d’ignorer une personne âgée, de la contrôler ou de lui faire du mal.

Et maintenant, qui est vieux? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’est-ce que l’âgisme? L’âgisme est une idée fausse et ridicule. Tout le monde vieillit… Tu es trop vieux. Puisque tout le monde vieillit, il est tout à fait inacceptable, voire ridicule, de discriminer contre une personne simplement parce qu’elle est plus âgée que nous. Dans un sens, c’est détester ce que nous sommes appelés à devenir! Et maintenant, qui est vieux?

Qu’est-ce que l’âgisme? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’est-ce que l’âgisme? L’âgisme est une idée fausse et ridicule. Tout le monde vieillit… AHHH!! Je déteste l’âgisme! Il nous revient de lutter collectivement contre l’âgisme chaque fois que nous sommes confrontés à de telles attitudes, qu’elles reflètent nos propres perceptions ou celles des autres. Exactement!

Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des aînés? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des aînés? C’est le mal causé à une personne âgée par quelqu’un qui limite ou contrôle ses droits et libertés. La personne âgée n’a plus la capacité de faire des choix libres, par peur d’être blessée, humiliée, laissée seule ou de voir la relation prendre fin. La définition de maltraitance alimente la discussion ces jours-ci, puisqu’on ne s’entend toujours pas sur une définition unique commune. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) donne la définition suivante de la maltraitance à l’égard des personnes âgées : « un acte unique ou répété, ou omission dans le cadre de toute relation où la confiance est présumée, qui cause souffrance ou détresse à une personne âgée ».   Même si la définition n’est pas encore à point, certains indices peuvent nous aider à déceler les cas de mauvais traitements. (Lire la diapo).

Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des aînés? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des aînés? Les mauvais traitements sont autre chose qu’un manque de manières ou de politesse. On parle de mauvais traitements lorsqu’une personne utilise son pouvoir ou son influence pour profiter d’un aîné ou pour le contrôler. La négligence de personnes âgées qui ne sont pas autonomes est également une forme de violence. Être en situation de maltraitance et être en situation de conflit, ce n’est pas la même chose. Quand deux personnes sont en conflit, elles sont en mesure de poser des gestes pour se faire du mal et le conflit peut devenir violent. Par contre, chaque partie détient un certain pouvoir à l’intérieur de la relation. Les deux personnes sont en mesure de prendre des décisions quant à la suite des événements. Les gens en situation de conflit ont besoin d’aide et de soutien, mais ils ne sont pas victimes de maltraitance.

Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des aînés? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’entend-on par mauvais traitements à l’égard des aînés? Les mauvais traitements engendrent un sentiment d’insignifiance, d’isolement et d’impuissance. Une relation de violence peut être considérée comme une forme d’abus de pouvoir susceptible d’engendrer un sentiment d’insignifiance, d’isolement ou d’impuissance. Parfois, la peur s’enchâsse dans le quotidien des victimes.

« Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qui est à risque? N’importe qui peut être la cible de mauvais traitements, peu importe l’âge. Je ne pensais jamais que ça m’arriverait! Je ne pensais jamais que ça m’arriverait! Je ne pensais jamais que ça m’arriverait! Je ne pensais jamais que ça m’arriverait! Moi non plus! En général, les gens sont gênés de se retrouver dans une relation de violence. Comment est-ce arrivé? Comment en suis-je arrivé là? Voilà des questions qu’ils se posent. La maltraitance n’est jamais de la faute de la personne maltraitée.   Le stéréotype selon lequel seules les personnes qui sont vieilles et fragiles sont victimes de mauvais traitements est un mythe. Des personnes âgées parfaitement fonctionnelles peuvent subir des mauvais traitements. La maltraitance n’est pas l’apanage des aînés. Personne n’est à l’abri.

Pourquoi certaines personnes sont-elles plus à risque? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Pourquoi certaines personnes sont-elles plus à risque? Les victimes de mauvais traitements tendent à être isolées. L’isolement figure parmi les grands facteurs à l’origine des relations de violence. Toute personne impliquée dans une relation de violence peut être isolée. En tant que spectateurs, nous pouvons nous sentir isolés, incertains et craindre de faire des erreurs. Nous nous retrouvons seuls avec nos craintes et préoccupations. Dans le cas de personnes coincées dans une relation de violence, le sentiment d’isolement ne cesse de s’amplifier à mesure que la violence s’intensifie.

violence s’intensifie, « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Pourquoi certaines personnes sont-elles plus à risque? Les victimes de mauvais traitements tendent à être isolées. Je suis isolée du fait de ma culture et de ma langue. La personne qui me maltraite m’empêche de voir des gens qui pourraient m’aider. À mesure que la violence s’intensifie, mon isolement s’accentue.

Et il y a d’autres facteurs de risque… « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Et il y a d’autres facteurs de risque… Vous êtes plus à risque si vous vivez avec quelqu’un. La toxicomanie contribue parfois à la maltraitance. La dépression et d’autres problèmes de santé mentale La cohabitation avec une personne qui dépend de vous Une déficience cognitive

Qu’est-ce qu’un comportement violent? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’est-ce qu’un comportement violent? Ce peut être l’exercice d’une violence verbale, physique ou sexuelle déchaînée et terrifiante.

Qu’est-ce qu’un comportement violent? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qu’est-ce qu’un comportement violent? Je contrôle chacun de tes gestes… et ton argent aussi!!! Ou ce peut être l’exercice d’une violence plus subtile, plus sournoise. Les résultats des mauvais traitements sont parfois évidents, mais peuvent aussi être sournois et difficiles à déceler. La maltraitance s’inscrit le long d’un continuum de violence qui peut prendre plusieurs formes.

Qui maltraite les personnes âgées? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qui maltraite les personnes âgées? Non pas des monstres, mais des personnes que nous connaissons… Les auteurs de mauvais traitements peuvent être à la fois des personnes charmantes, admirées et appréciées dans leur vie publique et des individus violents et cruels lorsque cachés derrière le rideau. La cible de leur violence : une personne âgée qu’ils violentent tous les jours ou à l’occasion. Quand un individu a recours à la violence pour contrôler ou dominer quelqu’un, son comportement constitue un acte de maltraitance.

Qui maltraite les personnes âgées? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qui maltraite les personnes âgées? Le plus souvent, les auteurs d’actes de violence sont des membres de la famille, soit des enfants ou des petits-enfants adultes. Les études révèlent que lorsque des actes de violence sont commis par des enfants adultes, les fils sont le plus souvent en cause. Les personnes maltraitantes peuvent également être d’autres parents ou des amis, des soignants (rémunérés ou non), des propriétaires de logement, des conseillers financiers ou toute personne occupant une position de pouvoir, d’autorité ou de confiance.

Qui maltraite les personnes âgées? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Qui maltraite les personnes âgées? Lorsque les mauvais traitements concernent des conjoints, on parle de violence familiale. Les hommes sont les personnes maltraitantes les plus violentes et infligent les blessures les plus graves. Les hommes sont également moins susceptibles d’admettre qu’ils subissent de mauvais traitements. Quand la maltraitance affecte deux conjoints, on parle de violence familiale ou conjugale. Il existe trois types de violence conjugale (d’après les recherches de Michael Johnson) : La violence circonstancielle chez le couple est la plus courante et survient quand un argument s’intensifie jusqu’à engendrer la violence. Les statistiques révèlent que les femmes sont presqu’aussi violentes que les hommes dans de telles circonstances, mais que la plupart des blessures graves et des décès sont attribuables aux hommes. On parle de contrôle coercitif quand un partenaire fait appel à la violence pour contrôler ou dominer l’autre personne. Il s’agit d’un schème de violence permanent, systématique et ciblé. La plupart du temps (plus de 90 %), la victime est une femme. On ne sait pas grand-chose sur les victimes masculines de violence conjugale parce que les hommes avouent rarement avoir été victimes de mauvais traitements. La résistance violente survient quand la victime d’un contrôle coercitif décide de se défendre.   Ces trois types de violence peuvent être dangereux. Si personne n’intervient, la violence conjugale « vieillit » avec le couple. La campagne ontarienne Voisin-es, ami-es et familles offre, dans plusieurs langues, des renseignements fort utiles sur le contrôle coercitif à partir du site : www.voisinsamisetfamilles.ca

2. NOMMER : « On dirait une situation de violence. » « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés 2. NOMMER : « On dirait une situation de violence. » Quelles formes prennent les mauvais traitements? Quels sont les indices de leur présence? On distingue différents types de violence… Nommer quelque chose constitue un puissant geste: « On dirait une situation de violence. » Pour arriver à nommer la situation pour ce qu’elle est, il faut savoir à quoi peut « ressembler » la violence et reconnaître ses indices. La violence peut prendre maintes formes et tend à s’aggraver si aucune aide n’est offerte. Les personnes sont souvent victimes de plusieurs formes de violence à la fois. Tous les types de mauvais traitements sont graves et ont des effets néfastes.  

si j’obtiens ton argent « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés L’exploitation financière C’est de la violence si j’obtiens ton argent par ruse… L’exploitation financière comprend le fait de faire pression sur une personne âgée, de la tromper ou de la menacer pour lui soutirer de l’argent, une propriété ou des biens.

L’exploitation financière ou si je te convaincs de me donner une « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés L’exploitation financière ou si je te convaincs de me donner une procuration. Dans certains cas, le fraudeur contraint ou persuade la victime de modifier son testament ou de signer une procuration, ou encaisse des chèques sans sa permission. Les enfants ou les petits enfants peuvent avoir l’impression que cet argent leur est dû et, parce qu’il sera à eux un jour, qu’ils y ont droit. Mais ils n’ont pas ce droit.

La violence psychologique « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés La violence psychologique Je te dénigre. Je t’empêche de voir tes amis. Je te dis que c’est de ta faute! S’il te plaît, ne crie pas contre moi. Les mauvais traitements psychologiques comprennent le fait de menacer, d’insulter, d’intimider ou d’humilier une personne âgée, de la traiter comme un enfant, ou de la priver de la compagnie de ses parents et amis. Il est faux de croire qu’il ne peut y avoir de mauvais traitements en l’absence de violence physique. Les victimes de mauvais traitements psychologiques vous diront que le fait de se faire crier après et répéter qu’on ne vaut rien peut avoir des effets aussi dévastateurs qu’un coup de poing ou de pied.

L’abus sexuel S’il te plaît, ne fais pas ça! Il y a abus « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés L’abus sexuel S’il te plaît, ne fais pas ça! Il y a abus sexuel si je ne m’arrête pas. Il peut s’agir de violence verbale ou d’un comportement suggestif… L’abus sexuel comprend le fait de forcer une personne âgée à prendre part à des activités sexuelles. Il peut s’agir de comportements verbaux ou suggestifs, du non-respect de l’intimité de la personne et de rapports sexuels.   Si je t’oblige à prendre part à une activité sexuelle, quelle qu’elle soit, contre ta volonté, c’est de l’abus sexuel. ou du non-respect de ton intimité.

La négligence J’ignore délibérément « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés J’ignore délibérément tes besoins fondamentaux pour te punir. La négligence Je dépends de toi pour certaines choses. La négligence comprend le fait de priver une personne âgée des soins, des vivres ou du soutien émotionnel qu’elle ne peut se procurer elle-même. Les soignants n’ont parfois pas les connaissances, l’expérience ou les aptitudes nécessaires pour répondre à ces besoins. Je te néglige parce que je n’ai pas les aptitudes ou les capacités nécessaires pour t’aider. Dans les deux cas, c’est de la négligence.

Le dénigrement spirituel ou religieux « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Le dénigrement spirituel ou religieux Non, tu n’as pas droit à tes croyances! Tes croyances sont stupides! Le dénigrement spirituel ou religieux comprend le fait de restreindre les pratiques, les coutumes ou les traditions spirituelles d’une personne âgée. Ce type de mauvais traitements comprend également le fait d’utiliser les croyances d’une personne âgée pour profiter d’elle ainsi que le fait d’attaquer ses croyances ou de l’empêcher de participer à des activités religieuses.

La violence physique C’est de la violence « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés La violence physique C’est de la violence physique si tu me frappes ou si tu me traites de manière brusque, même sans me blesser. Menacer de me faire du mal est aussi une forme de violence. Les mauvais traitements physiques comprennent le fait de frapper une personne âgée ou de la traiter de manière brusque, même si cela ne cause pas de blessure.

Les indices de la maltraitance « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Les indices de la maltraitance Je te dis qu’on me maltraite — il faut me croire. Je présente des signes de dépression, de repli sur soi et d’anxiété. Je ne participe plus à des activités sociales et ne vais plus à l’église. Quelqu’un emménage avec moi de façon soudaine. Il n’y a rien à manger chez moi. Ma ligne est coupée, des objets disparaissent de chez moi. J’ai des blessures que je ne peux pas expliquer. Il s’agit là de quelques indices parmi d’autres que tout le monde devrait pouvoir reconnaître.

3. VÉRIFIER : « Est-ce qu’il s’agit de mauvais traitements? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés 3. VÉRIFIER : « Est-ce qu’il s’agit de mauvais traitements? Que puis-je faire pour aider? » Posez des questions. Demandez conseil à un spécialiste. Assurez-vous que la personne n’est pas en danger. Suggérez la préparation d’un plan d’urgence. Les indices ne signalent pas automatiquement l’existence de mauvais traitements. Vous devez vérifier ce qui en est. Les relations humaines sont compliquées. Même s’il importe de reconnaître les indices de la maltraitance, ou de reconnaître quelque chose qui ressemble à la maltraitance (« on dirait une situation de violence »), il ne faut pas sauter aux conclusions ou porter un jugement trop rapide sur ce que vous voyez.   Vous devez poser des questions. Si possible, questionnez la personne âgée dont vous vous inquiétez. Vous pouvez aussi discuter de vos craintes avec des professionnels du domaine. De plus, si jamais vous soupçonnez un cas de violence, vous devez vérifier s’il y a un danger. S’agit-il d’une situation dangereuse? Bien des gens craignent de parler à un professionnel. Tout du moins, songez à un plan de sécurité et donnez de l’information sur les ressources offertes dans votre milieu.

Posez des questions Est-ce que ça va? Est-ce que quelqu’un te « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Posez des questions Est-ce que ça va? Est-ce que quelqu’un te fait du mal? Est-ce que je peux t’aider? Si la situation n’est pas dangereuse, la meilleure approche consiste à poser des questions pour déceler la maltraitance. Adressez-vous directement à la personne dont la situation vous inquiète. Voici quelques questions pertinentes à poser : « Est-ce que ça va? Est-ce que quelqu’un te fait du mal? Est-ce que je peux t’aider? »  

Comment gérer une intervention : sécurité et respect « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Comment gérer une intervention : sécurité et respect Quels problèmes de sécurité se posent? Suis-je respectueux? Respect Sécurité Toutes les interventions sont fondées sur deux volets : la sécurité et le respect. Avant d’agir, prenez un instant pour réfléchir et demandez-vous ce qui suit : « Y a-t-il des problèmes de sécurité?  Est-ce que je suis respectueux? »  

Comment parler à l’aîné concerné « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Comment parler à l’aîné concerné Le cœur d’abord Le plus important est d’aborder la personne âgée avec une affection et une sollicitude sincères… Je m’inquiète pour toi… Il n’est pas nécessaire d’avoir toutes les solutions en main pour parler à la personne âgée. Il n’est pas nécessaire que vous sachiez exactement quoi faire. En fait, il revient surtout à la personne de décider ce qu’elle veut faire. Votre rôle consiste surtout à lui offrir de l’aide. Le seul fait que la personne âgée sache que vous vous intéressez à elle et que sa situation vous inquiète l’encouragera à se confier à vous. « J’ai vu quelque chose qui m’a troublé. Je m’inquiète pour toi. » Ce sont là de bonnes choses à dire.

Comment parler à l’aîné concerné « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Comment parler à l’aîné concerné Choisissez un moment où l’auteur des mauvais traitements ne sera pas présent. Écoutez attentivement. Demandez comment vous pouvez aider. Si la personne ne veut pas en parler, respectez sa décision et laissez la porte ouverte. Au moment de vous entretenir avec la personne âgée, assurez-vous que l’auteur des mauvais traitements n’est pas présent sur les lieux. C’est important pour des raisons de sécurité.   Quand vous conversez avec une personne que vous aimez pour voir si elle a été victime de mauvais traitements, vous devez trouver des façons de la mettre à l’aise pour qu’elle se sente en sécurité et accepte de se confier à vous. Écoutez attentivement, posez des questions. Ne vous attendez pas à ce que la personne vous dise tout la première fois. Il est très difficile d’admettre qu’on est victime de maltraitance. Ce genre d’aveu est souvent accompagné d’un sentiment de honte. Si la personne commence à se confier, donnez-lui tout le temps voulu pour relater son expérience. Elle ne vous racontera probablement pas tous les détails en même temps. Si l’aîné affirme ne pas être victime de mauvais traitements, n’insistez pas. Il n’y a aucun mal à faire part de vos craintes en précisant ce que vous avez vu ou entendu, sans poser de jugement. Vous pouvez simplement dire : « Je suis là si jamais tu as besoin de moi. » Le but, c’est de garder ouvertes les voies de communication. Si rien ne sort aujourd’hui, c’est peut-être partie remise pour demain. Il se peut aussi qu’il n’y ait vraiment pas de maltraitance. La pire chose à faire, c’est de fermer la porte, ce qui détruirait toute chance de conversation future.

Demandez conseil à un spécialiste « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Demandez conseil à un spécialiste Je suis inquiet pour mon amie. Que devrais- je faire? Faut-il préparer un plan d’urgence? Ne gardez pas vos inquiétudes pour vous. Souvenez-vous que notre stratégie consiste à réduire ou éliminer l’isolement où qu’il soit. Les spectateurs finissent par s’isoler eux-aussi. Si une situation vous met mal à l’aise, ne faites pas marche arrière. Parlez-en à une personne digne de confiance ou à un professionnel en maltraitance. Usez de prudence toutefois et confiez-vous uniquement à une personne digne de confiance qui ne répandra pas de ragots au sujet de ce dont vous avez parlé.

La situation est-elle dangereuse? « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Assurez-vous que la personne n’est pas en danger La situation est-elle dangereuse? COMPOSEZ LE 9-1-1 ou votre numéro d’appels d’urgence local. Si vous jugez que la situation est dangereuse, il ne faut pas hésiter. Appelez la police ou composez le numéro des services d’urgence locaux. Fiez-vous à votre instinct. Mieux vaut être trop prudent que de regretter de n’avoir rien fait. Faites confiance à votre instinct!

Trouver de l’aide • Numéros de téléphone provinciaux et territoriaux « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Trouver de l’aide • Numéros de téléphone provinciaux et territoriaux — Lignes d’information, lignes d’écoute téléphonique, lignes téléphoniques pour les aînés victimes de mauvais traitements, lignes d’avis juridique • Organismes du troisième âge • Services aux victimes, services de police, refuges pour violence familiale, programmes d’hébergement d’urgence • Aînés Canada en ligne : www.aines.gc.ca Vous pouvez appeler anonymement pour parler de vos préoccupations et demander conseil. Il y a plusieurs façons de trouver de l’aide. Si, pour un motif quelconque, vous appelez un service dont le numéro de téléphone n’est plus fonctionnel, ou vous communiquez avec une personne qui n’est pas en mesure de vous aider, n’abandonnez pas. Réessayez, trouvez un autre numéro à composer, cherchez quelqu’un d’autre à qui parler.

Ton bien-être me tient à cœur. « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Trouver de l’aide dans les régions éloignées Même si vous habitez dans une communauté où il n’y a pas de spécialiste, vous trouverez toujours des gens qui seront compatissants et qui voudront vous aider. Ne gardez pas pour vous vos inquiétudes et vos questions. Trouvez de l’aide afin de mieux épauler la personne qui vous inquiète. Ton bien-être me tient à cœur.

« Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Ressources locales • ... Mot aux conférenciers : Veuillez utiliser cette diapo pour inscrire les coordonnées des services et organismes locaux qui offrent un soutien aux aînés dans votre région. Si vous n'avez aucune ressource locale à inscrire, vous pouvez supprimer cette diapo.

Les étapes du processus « Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Les étapes du processus 1. RECONNAÎTRE : Sachez repérer les signes. « Ce n’est pas correct! » 2. NOMMER : Parlez à quelqu’un — d’abord à l’aîné. « On dirait une situation de violence. » 3. VÉRIFIER : La personne est-elle en danger? Posez des questions. « Est-ce qu’il s’agit de mauvais traitements?  Que puis-je faire pour aider? » En résumé : • La route qui mène à une intervention efficace et sécuritaire part du cœur. (Remarque : le cœur illustré bat). • 1. Reconnaître! – Portez attention quand quelque chose vous met mal à l’aise, apprenez à déceler les indices pour pouvoir dire : « Ce n’est pas correct! » • 2. Nommer! – Surmontez vos réticences à aider. Ne vous isolez pas. Si vous êtes témoin de quelque chose qui semble clocher, parlez-en à quelqu’un. « On dirait une situation de violence. » • 3. Vérifier! – S’agit-il de mauvais traitements? Posez des questions. • Peu importe l’intervention, misez sur deux volets : la sécurité et le respect. « Y a-t-il un problème de sécurité? Mes gestes sont-ils respectueux? » Respect Sécurité

« Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Comment ça marche Mobiliser le potentiel et le pouvoir des relations du quotidien Bénévoles Parenté Vous Voisins Amis Le changement survient grâce à des gestes ordinaires de la vie courante. Nous voulons mobiliser la force et le potentiel de nos relations pour transformer la vie des victimes de mauvais traitements.   La campagne Ce n’est pas correct! Voisins, amis et familles – un réseau pour les aînés vise à vous permettre d’engager des démarches sécuritaires et efficaces pour faire obstacle aux mauvais traitements dont sont victimes des personnes qui vous tiennent à cœur. Le seul fait d’exploiter nos réseaux de contacts actuels pour transmettre l’information et susciter la discussion sur ce problème complexe parmi les gens que nous connaissons et estimons, cela nous aidera à atteindre nos objectifs. Nous avons tous un rôle à jouer en vue de créer les collectivités sécuritaires et accueillantes où il fera bon de vivre et de vieillir. Groupes sociaux Collègues

« Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Vous Nous sommes tous branchés les uns sur les autres. Qui peut prédire la portée et l’impact réels de nos gestes charitables? Qui sait jusqu’où l’information peut se répercuter et toutes les personnes qui pourraient être touchées par un geste bienveillant?   Parlez de la campagne aux autres, distribuez des dépliants, renseignez-vous sur les ressources qui existent dans votre milieu. Chaque geste posé vient se greffer aux autres pour former un tout qui surpasse toutes nos contributions individuelles. Ensemble, nous réussirons à transformer nos collectivités et à garantir le droit fondamental des êtres à une vie sans violence.

« Ce n’est pas correct! » Voisins, amis et familles — un réseau pour les aînés Pour conclure Il n’est pas nécessaire d’être un héros ni de régler le problème. S’intéresser aux personnes qui nous entourent, être attentif lorsqu’il y a des signes préoccupants et agir de manière judicieuse — tout cela fait une grande différence. Les gestes simples comptent pour beaucoup.

Il existe trois brochures que vous pouvez télécharger Il existe trois brochures que vous pouvez télécharger. (Lire les titres). Les documents relatifs à la campagne Ce n’est pas correct! Voisins, amis et familles – un réseau pour les aînés sont affichés au site Web du Centre for Research & Education on Violence against Women and Children (centre de recherche et d’éducation sur la violence faite aux femmes et aux enfants) de l’université Western Ontario. Centre for Research & Education on Violence against Women and Children www.crvawc.ca

Pour de plus amples renseignements Pour vous renseigner sur ce que fait le gouvernement du Canada pour les aînés ou pour trouver des services et des programmes de soutien offerts dans votre province ou votre territoire, rendez-vous à www.aines.gc.ca et faites une recherche en tapant les mots « mauvais traitements à l'égard des personnes âgées », ou composez le 1 800 O-Canada (1-800-622-6232, ATS: 1-800-926-9105). Cette présentation est disponible au site www.neighboursfriendsandfamilies.ca Ce projet est le fruit d’un partenariat conclu entre l’Agence de la santé publique du Canada et le Centre de recherche et d’éducation sur la violence faite aux femmes et aux enfants de l’université Western Ontario de London. Le contenu a été adapté de la campagne de sensibilisation du public sur la violence faite aux femmes Voisin-es, ami-es et familles du gouvernement de l’Ontario. Les fonds proviennent de l’Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés. © Sa Majesté la Reine du Chef du Canada, 2012 Ce projet a reçu l'appui de l'Agence de la santé publique du Canada dans le cadre de l'Initiative fédérale de lutte contre les mauvais traitements envers les aînés.