L’internement des Canadiens d’origine japonaise
La bataille de Hong Kong Le premier engagement de l'Armée canadienne est venu à Hong Kong (une colonie britannique). Le 8 décembre 1941, les troupes japonaises ont attaqué. Le 25 décembre, les forces britanniques et canadiennes, grandement dépassée en nombre, se sont rendues aux Japonais. Des 2 000 soldats canadiens impliqués dans la bataille, 290 ont été tués et 264 sont morts dans les camps japonais de prisonniers de guerre.
Les camps de prisonniers de guerre Les prisonniers canadiens ont été entassés dans des baraques et réduits aux travaux forcés. Les Japonais ne respectent pas les lois internationales concernant les prisonniers de guerre.
La bataille de Midway (1942) Le Japon voulait attaquer l’Australie pour prendre contrôle de ses ressources, et aussi pour avoir le contrôle total du Pacifique. Le Japon voulait passer par Midway pour attaquer l’Australie. Les États-Unis ont intercepté une message japonais qui discutait du plan d’attaque, et donc ils ont attendu sur l'ile de Midway pour attaquer le Japon (vengeance pour Pearl Harbor). Midway = 1ère bataille AÉRO-PORTÉE de l'histoire. Le Japon perd 4 porte-avions; les E.-U. en perdent 1. Midway signale l'échange du contrôle du Pacifique: JPN → E.-U.
L’armée japonaise au Canada…? On sait que les sous-marins japonais se sont rendus jusqu’à la côte de la Colombie-Britannique. À Vancouver, la GRC surveillait les Canadiens d’origine japonaise depuis 1938. Ses agents ont conclu que la communauté japonaise était loyale au Canada. Malheureusement, des rumeurs d’invasion japonaise, d’espions ou de saboteurs se sont répandues.
Les sentiments des canadiens envers les japonais Au début des années 1940, environ 22 000 personnes d’origine japonaise vivaient en Colombie-Britannique. Le premier ministre Mackenzie King avait exprimé que “l’assimilation des Canadiens d’origine japonaise était extrèmement difficile au Canada”. Leur succès soulevait l’animosité de nombreux habitants et ils étaient souvent la cible d’émeutes anti-asiatiques.
Que devrions-nous faire ? La haine à l’égard des Canadiens d’orgine japonaise déclenche une panique et une colère en Colombie-Britannique. 1,200 bateaux de pêche sont confisqués par la marine canadienne craignant qu’ils soient utilisés pour de l’espionnage.
Réunion à l’hôtel de ville “Du à la hause de soupçons envers les Canadiens d’origine japonaise et au fait que le Canada a déclaré la guerre au Japon, que devrions-nous faire avec les Canadiens d’origine japonaise qui vivvent en Colombie-Britannique ?”
La Loi sur les mesures de guerre 1914: “gave the government sweeping powers to ensure the security, defence, peace, order, and welfare of Canada.” Cette loi est utilisé pour emprisonner les canadiens de descendance allemande, ukrainienne et slave durant la Première Guerre mondiale. 1939: la Loi sur les mesures de guerre est invoquée – ceci permet l'internement des canadiens d’origine japonaise.
Quelle est ta position ? Qu’est-ce qui est plus important ? Les droits des individus La sécurité nationale Garde en tête que les gens prennent des décisions basé sur ce qu’ils savent ….
L’internement des japonais Le déplacement de 23 000 canadiens japonais pendant la guerre a été le plus grand exode de masse dans l'histoire du Canada.
Ligne de temps de l’internement des canadiens japonais Dec. 1941: 1 200 Japanese Canadian fishing boats are impounded. Japanese language newspapers and schools close. Jan. 1942: Removal begins of Japanese immigrant males from coastal areas. Feb. 1942: All male Japanese Canadian citizens between the ages of 18 and 45 ordered to be removed from 100 mile-wide zone along the coast of British Columbia. Feb. 1942: Mass evacuation of Japanese Canadians begins. Some given only 24 hours notice. Cars, cameras and radios confiscated for “protective measures”. Curfew imposed. Mar. 1942: Japanese Canadians ordered to turn over property and belongings to Custodian of Enemy Alien Property as a “protective measure only”. Eventually these assets were sold and proceeds used to pay for the interment Mar. 1942: British Columbia Security Commission initiates scheme of forcing men to road camps and women and children to “ghost town” detention camps.
Les conditions dans les camps Installés dans des huttes avec deux chambres et une cuisine partagée par deux familles. Pas d'électricité ni d'eau courante jusqu'en 1943.
Les conditions dans les camps Des centaines de femmes et d'enfants été placés dans des bâtiments d'élevage pour les animaux. Ils dorment sur des lits recouverts de paille. Les conditions étaient si médiocres que des colis alimentaires ont été envoyés du Japon par la Croix-Rouge canadienne (les prisonniers souffraient beaucoup).
La fin de la guerre En 1945, le gouvernement a étendu la Loi sur les mesures de guerre en vue de forcer les canadiens japonais de se rendre au Japon et à perdre leur citoyenneté canadienne, ou de déménager à l'est du Canada. Même si la guerre était terminée, il était illégal pour les canadiens japonais de retourner à Vancouver jusqu'en 1949. Les manifestations publiques finiraient par arrêter les déportations, mais pas avant que 4 000 Japonais quittent le pays.
Vidéos David Suzuki: Internment Camps http://www.youtube.com/watch?v=IMk_RRO5ZUw CBC News: Apology to Japanese Canadians http://www.youtube.com/watch?v=fxVZtQULIMQ&feature=related
Reconnaitre les erreurs commises en temps de guerre Quarante-trois ans après la fin de la guerre, le Premier ministre Brian Mulroney a reconnu les fautes du gouvernement canadien et a annoncé que chaque canadien japonais directement affecté par l’internement recevrait 21 000 $. Est-ce une réparation acceptable pour l’injustice? In 1988 Canada apologized for this miscarriage of justice, admitting that the actions of the government were influenced by racial discrimination. The government signed a redress agreement providing a small amount of money compensation.
Activité Lisez et discutez les deux énoncés ci-dessous. Avec quelle déclaration êtes-vous plus d'accord? Brian Mulroney (1988): « Error is an ingredient of humanity. So, too, is apology and forgiveness. We have all learned from personal experience that, inadequate as apologies are, they are the only way we can cleanse the past, so that we may as best we can in good conscience face the future ». Pierre Trudeau (1984): « I do not see how I can apologize for some historic event to which we or these people in this House were not a party. We can regret that it happened. . . . I do not think it is the purpose of the government to right the past. It cannot rewrite history. It is our purpose to be just in our time, and that is what we have done in bringing in the Charter of Rights ». .