LA TÊTE Elle se compose essentiellement :·des yeux qui ont la particularité de ne pas avoir de paupières, ·des narines qui ne servent pas la respiration mais à l'odorat, ·de la bouche qui sert à se nourrir, de l'opercule qui sert à la protection des branchies et c'est là que l'on trouve les ouïes, des barbillons que l'on trouve par exemple chez la carpe et le goujon et qui permettent la détection de la nourriture.

LES NAGEOIRES Elles sont réparties sur le corps, et se nomment respectivement :·les nageoires pectorales situées de chaque côté de la tête, elles servent à changer de direction et à freiner, les nageoires pelviennes situées sous le ventre, elles servent à se déplacer dans toutes les directions stabiliser la position verticale, la nageoire dorsale située sur le dos, elle sert à maintenir aussi la position verticale, la nageoire anale située entre l'anus et la queue, elle sert également à maintenir la position verticale, la nageoire caudale, c'est la terminaison de la queue, elle sert à changer de direction (comme un gouvernail), et à propulser l'animal dans l'eau.

LE CORPS Il est fuselé pour des raisons d'hydrodynamisme, et il est recouvert :·de la peau ·d'écailles, superposées, elles forment une "armure protectrice" ·de mucus, à l'instar des écailles, il aide le poisson à mieux "glisser" dans l'eau et sert aussi de protection contre les parasites (même si cela ne l'empêche pas de tomber malade). LES SENS·La vue, qui peut être très développée ou inexistante selon les poissons. ·L'ouïe, souvent développée chez le poisson, surtout si ce dernier est aveugle. ·L'odorat, pareil que pour l'ouïe. ·Le goût, plus développé que chez l'Homme.

LES BRANCHIES, qui, à l'instar des poumons chez l'homme, servent tout simplement à respirer. ·LA LIGNE LATERALE, disposée sur les deux flancs de l'animal, perçoit toutes les vibrations dans l'eau, ce qui est pratique pour se guider mais aussi réagir en cas d'attaque ! ·LA VESSIE NATATOIRE, qui sert à monter ou descendre dans l'eau (en se vidant ou en se remplissant). ·LE SYSTEME DIGESTIF: foie, vésicule biliaire, intestin.

Le squelette des poissons Vertébrés, les poissons ont une colonne vertébrale (l'arête centrale) et un crane. L'arête centrale va de la tête à la nageoire caudale et est composée de vertèbres. Les vertèbres sont peu spécialisées, très semblables les unes aux autres. Arête de poisson

La peau des poissons Les poissons sécrètent un mucus (glucide+protéine) visqueux qui favorise leur glissement dans l'eau et les protège des infections et des parasites. L’intégrité de cette peau muqueuse est essentielle à la régulation aqueuse du corps. On sait que l’aguille essuyée pour enlever la couche de mucus meurt sous l'effet du sel de l'eau de mer. Les muscles L’anatomie des muscles du poisson est diff é rente de celle des animaux terrestres : les poissons n'ont pas de tendons qui relient les muscles au squelette. Le poisson a des cellules musculaires dispos é es parall è lement reli é es à des gaines de tissu conjonctif qui sont accroch é es au squelette et à la peau : ce sont les myotomes. La masse musculaire du poisson constitue les filets. Cette anatomie convient aux mouvements de flexion nécessaires à la propulsion du poisson. Le tissu musculaire du poisson est composé de muscles striés actine et myosine).

Les Ecailles des poissons La plupart des poissons possèdent des écailles. La plupart, car certains d'entre eux en sont dépourvus. Exemple de croissance des é cailles d'un poisson Les é cailles sont constitu é es d'un mat é riau proche de notre dentine, appel é cosmine. Sur la partie la plus externe de ces plaques, se trouve une couche de kératine (une protéine constituant également chez d'autres animaux le bec et les griffes par exemple). Les écailles croissent par adjonction de couches concentriques. Elles sont recouvertes d'un tégument transparent et lisse augmentant leur caractère hydrodynamique. Elles sont disposées de façon à se recouvrir partiellement, dans la direction allant de la tête à la queue de l'animal. Cette disposition permet de réduire la traînée de l'animal lors de la nage.

2 - Le banc permet également une meilleure exploitation des ressources, dans un milieu très dilué : en augmentant localement le volume global du banc, par rapport au volume d'un individu, on multiplie la probabilité de trouver une source de nourriture, car, si un seul des membres du banc détecte, par exemple, une zone plus riche en plancton, le groupe entier peut en profiter. De nombreuses espèces prédatrices utilisent cette même stratégie pour se prémunir contre leurs propres prédateurs ; cependant, même les prédateurs de haute mer adoptent fréquemment cette stratégie face à leurs superprédateur (orques par exemple), comme les thons, les maquereaux, les bonites et les barracudas.superprédateurthonsmaquereauxbonitesbarracudas

une baleine grise éradiquer, en un seul repas, la quasi-totalité d'un banc d'anchois en quelques bouchées à peinebaleine griseanchois Les requins et les dauphins attaquent en bandes, et harcèlent les bancs de poissons, dont ils consomment la quasi-totalité des individusrequinsdauphins au sein d’un banc, les poissons se nourrissent, se reproduisent, se reposent et donc se protègent.

Importance économique De nombreuses espèces parmi les plus pêchées au monde sont des espèces grégaires : anchois, thon Macreau…anchois Les bancs de poissons constituent ainsi une ressource très importante, car ils rassemblent en un seul point un nombre d'individus très important Cette ressource vulnérable est cependant menacée par l'intensification de la pêche naturelle. La pêche professionnelle exercée par l’homme (nouvelles techniques sonar) éradiquent la totalité ou presque des individus d'un bancsonar Et même l 'élevage des espèces hauturières, comme le thon, proposée comme une alternative à ces captures sauvages, pose également des problèmes d'ordre économique, mais aussi écologique, en raison de la pollution engendrée.