Le froid et le milieu marin

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Transcription de la présentation:

Le froid et le milieu marin JARGEAU ABYSSE CLUB Le froid et le milieu marin

Sommaire Le froid en plongée L’essoufflement L’équipement du plongeur Que dois-je faire sur le bateau ? Et sous l’eau ? Et quand tout est fini ? Avez-vous des questions ?

Dans L’eau en moyenne 25 fois plus. Le froid en plongée Quelle température à notre corps ? 37°C Alors on a plus rapidement froid dans l’eau ou dehors ? Dans L’eau en moyenne 25 fois plus. L’organisme humain est à sang chaud : 37° C. Ce corps plongé dans l’eau va se refroidir 25 fois plus rapidement que dans l’air. Lors d’une plongée, le froid ressenti d’abord sur les extrémités (doigts et pieds) va se renforcer et s’étendre progressivement au reste du corps. Sans intervention de la part du plongeur, le froid va compromettre la sécurité de la plongée (et celle de la palanquée) dû au refroidissement progressif de la température du corps jusqu’à la perte de conscience dans les cas extrêmes.

Le froid en plongée Et si j’ai froid que dois-je faire ? Je le signale a mon guide de palanquée La sensation du froid est progressive ; elle commence par des frissons, la chair de poule, tremblements de plus en plus forts et crampes. Les extrémités (doigts, pieds) deviennent froids jusqu’au refroidissement généralisé du corps avec une sensation d’inconfort extrême. L’augmentation de la consommation d’air accompagne ces manifestations. Il faudra en tenir compte dans la durée initiale de la plongée (risque de panne d’air prématurée…).

Une consommation plus important d’air Le froid en plongée Symptômes ? Frissons Chair de poule Tremblements Symptômes La sensation du froid est progressive ; elle commence par des frissons, la chair de poule, tremblements de plus en plus forts et crampes. Les extrémités (doigts, pieds) deviennent froids jusqu’au refroidissement généralisé du corps avec une sensation d’inconfort extrême. L’augmentation de la consommation d’air accompagne ces manifestations. Il faudra en tenir compte dans la durée initiale de la plongée (risque de panne d’air prématurée…). Sensation d’inconfort Une consommation plus important d’air

Le froid en plongée La prévention avant la plongée ! Eviter l’alcool ! Etre reposé ! Avoir bien mangé ! Prévention Avant la plongée : - Etre reposé ; avoir envie de plonger. Ne pas forcer si l’envie n’est pas là. - Etre réchauffé ; conserver le confort de chaleur le plus longtemps avant d’engager la plongée - S’être correctement alimenté (pas de régime…), boissons chaudes sucrées, sucres lents (pâtes, riz…). Pas d’alcool. - Posséder un équipement adapté : 6 ou 7 mm pour les eaux plutôt froides ; 3 ou 4 mm pour les eaux tropicales. Ne pas négliger l’épaisseur des gants et des bottillons (5 mm pour les eaux froides), et couvrir la tête avec une cagoule ; la tête est un excellent vecteur de dissipation calorifique. Pendant la plongée : - Limiter le temps de plongée ; limiter les déplacements en surface qui refroidiront inutilement le corps et réduiront d’autant la plongée. - Dès les premiers symptômes, (frissons, extrémités froides), avertir la palanquée ou le guide et remonter ensemble. Malgré le froid, maintenir les paliers. Etre bien équipé pour plonger !!

Le froid en plongée Prévention après la plongée ! Prendre une douche mais seulement après s’être réchauffé Eviter l’alcool ! Après la plongée : - Retirer la combinaison dès que possible et de sécher puis se couvrir correctement. Ne pas se frictionner. - Attention à la douche chaude ; elle sera douloureuse en cas d’onglée ! Il faudra plutôt laisser le temps au corps de se réchauffer naturellement avant de prendre une douche chaude. - Boire chaud et sucré ; pas d’alcool. - Se restaurer si besoin (barres calorifiques, chocolat,…). Bien mangé ! Boire chaud

L’essoufflement Si je suis essoufflé que dois-je faire ? Je le signale à mon guide de palanquée L’essoufflement se traduit par un sentiment d’asphyxie. C’est un phénomène naturel provoqué par notre organisme dès lors qu’il y a saturation en dioxyde de carbone (CO2). Le dioxyde de carbone est un déchet gazeux issu de la consommation d’oxygène (O2) et rejeté par nos poumons. Lorsque ce gaz s’accumule en excès dans l’organisme, celui-ci réagit en développant ce sentiment d’asphyxie qui nous conduit à rechercher de l’air coûte que coûte ! Que faire lorsque l’essoufflement arrive pendant la plongé ? - Lorsque l’essoufflement apparait, le signaler immédiatement (signe « je suis essoufflé ») au guide de palanquée qui prendra les mesures nécessaires (remonter, voire arrêter la plongée si l’essoufflement subsiste). - Ne pas paniquer : le bloc contient de l’air ; on peut donc toujours continuer à respirer. - Stopper tout effort (plus de déplacement,…). - Pour tenter de limiter l’essoufflement, il faudra réussir à forcer sur l’expiration (malgré la sensation de manque d’air) afin de rejeter au maximum l’excès de CO2 qui est à l’origine de l’essoufflement.

L’essoufflement Que dois-je faire alors ? Ne pas paniquer Stopper tout effort _____________________________________________________________________________________________________ Page 1 sur 3 Introduction - Mécanisme L’essoufflement se traduit par un sentiment d’asphyxie. C’est un phénomène naturel provoqué par notre organisme dès lors qu’il y a saturation en dioxyde de carbone (CO2). Le dioxyde de carbone est un déchet gazeux issu de la consommation d’oxygène (O2) et rejeté par nos poumons. Lorsque ce gaz s’accumule en excès dans l’organisme, celui-ci réagit en développant ce sentiment d’asphyxie qui nous conduit à rechercher de l’air coûte que coûte ! Symptômes L’asphyxie ; Ce sentiment de manque d’air risque d’entrainer chez le plongeur un comportement inadapté pouvant provoquer une remontée trop rapide - remontée « ballon » vers la surface pour répondre à ce besoin de manque d’air et peut bien même risquer la noyade en cas de panique extrême. Maux de tête en fin de plongée ? C’est un excès de CO2 dans l’organisme. Il convient donc de mieux maitriser sa respiration en expirant plus efficacement afin d’évacuer ce CO2. Cela disparait avec l’habitude. Insister sur mon expiration

L’essoufflement Pendant Avant Pas d’apnée Eviter de plongée fatigué, stressé Ne pas lutter contre les courants Avant la plongée : - Etre reposé ; avoir envie de plonger. Ne pas forcer si l’envie n’est pas là. - Disposer d’une condition physique correcte. - Oublier ses soucis ! L’anxiété est un facteur aggravant. - Ne pas avoir réalisé d’apnée ; elle favorise le stockage du CO2 dans l’organisme. - Ne pas être indisposé par un repas trop copieux… Après un long trajet (voiture, avion), disposer d’un repos de 24 heures avant de plonger. Pendant la plongée : - Après la mise à l’eau, rester le moins longtemps possible en surface, d’autant plus si la mer est agitée ; les vagues vont rapidement amener à l’essoufflement. Il conviendra donc que la palanquée se rassemble dans les 3 mètres avant d’engager la plongée. - Si l’essoufflement arrive en surface juste après la mise à l’eau, il faudra privilégier un retour sur le bateau pour reprendre son souffle et se calmer avant d’envisager de nouveau la plongée. - Après la mise à l’eau dans une mer agitée, conserver l’embout en bouche pour assurer une ventilation correcte. Il ne sera d’ailleurs retiré (tout comme le masque) qu’après retour sur le bateau, lorsqu’il n’y plus de risque de tomber dans l’eau accidentellement. - Ne pas luter contre le courant ; se laisser porter (plongée dérivante) ou s’accrocher pour rester sur un fond rocheux. - Pratiquer régulièrement au cours de la plongée quelques apnées respiratoires ; si elles ne sont pas tenues, c’est que l’essoufflement n’est pas loin… NB : Un essoufflement en surface ne fera qu’amplifier pendant la plongée. Etre reposé Avoir une condition physique correct Pas d’effort plus que de raison Un essoufflement en surface ne fera que s’amplifier pendant la plongée.

L’équipement du plongeur Une combinaison en néoprène (humide environ 7mm, semi-étanche environ 6,5 mm, avec système surveste …) Une paire de palme avec chausson (chaussante) ou a bottillon (réglable). Un masque adapté à son visage Un système détendeur, octopus, manomètre et direct système. Un gilet servant a porter la bouteille mais aussi de bouée à la surface (équilibre aussi dans l’eau) Des gants pour lutter contre le froid Un bouteille de plongée (10, 12 et 15 litres) Pour lutter contre le froid une combinaison en néoprène de 7 mm d’épaisseur

Je repère ma bouteille et vérifie les joints et pression fermeture bloc Pas de serrage excessif Une combinaison en néoprène (humide environ 7mm, semi-étanche environ 6,5 mm, avec système surveste …) Une paire de palme avec chausson (chaussante) ou a bottillon (réglable). Un masque adapté à son visage Un système détendeur, octopus, manomètre et direct système. Un gilet servant a porter la bouteille mais aussi de bouée à la surface (équilibre aussi dans l’eau) Des gants pour lutter contre le froid Un bouteille de plongée (10, 12 et 15 litres) Si type de bouteilles différentes, je note le N°. Me permettra de garder le même lestage

Si type de bouteilles différentes, je note le N°. Me permettra de garder le même lestage Une combinaison en néoprène (humide environ 7mm, semi-étanche environ 6,5 mm, avec système surveste …) Une paire de palme avec chausson (chaussante) ou a bottillon (réglable). Un masque adapté à son visage Un système détendeur, octopus, manomètre et direct système. Un gilet servant a porter la bouteille mais aussi de bouée à la surface (équilibre aussi dans l’eau) Des gants pour lutter contre le froid Un bouteille de plongée (10, 12 et 15 litres)

Que dois-je faire sur le bateau ? Je regroupe mes affaires au même endroit Mon bloc ne doit jamais être debout allongé et attaché Je reste avec ma palanquée et mon guide Je vérifie mon matériel et préviens mon guide de palanquée si je vois une anomalie Je m’équipe et donne un coup de main à mes camarades Je ne me mets jamais à l’eau le premier !!

Et sous l’eau ? Je reste avec ma palanquée Jamais plus bas que le guide de palanquée Je le préviens si je suis à mi-pression Je lui signale si j’ai un problème Je le préviens si je suis sur réserve Si je perd ma palanquée j’applique la procédure: 360° et remontée à la surface à la vitesse de 15m/min

Et surtout je ne remonte rien des fonds marins !! Et sous l’eau ? Je regarde la flore Mais je ne touche à rien !! Je regarde la faune Et surtout je ne remonte rien des fonds marins !!

Je le fais sécher en évitant le soleil et la lune Et quand tout est fini ? Je rince et lave mon matériel Je le fais sécher en évitant le soleil et la lune Plus je prendrais soin de mon matériel plus longtemps il me durera !!

AVEZ-VOUS DES QUESTIONS?