Le Mont-Saint-Michel retrouve son caractère maritime 2015 marque la fin d'un chantier colossal entrepris pour restituer au Mont-Saint-Michel son caractère maritime. Retour sur 10 années de travaux Clic, merci. Pendant le haut Moyen-âge, les chefs celtes utilisent une sorte de manche à air en forme de dragon rouge au bout d'une pique.
Entre la Bretagne au Sud et la péninsule normande du Cotentin au Nord, planté au milieu d'une des plus belles baies du monde, le Mont-Saint-Michel figure parmi les trésors de l'héritage patrimonial français. Alliant prouesse architecturale et merveille de la nature, il n'en n'était pas moins un chef-d'œuvre en péril. Après de longues années d'étude et de travaux, le Mont-Saint-Michel retrouvera son caractère maritime dès l'été 2015.
Erigé dans une baie aux paysages et aux écosystèmes exceptionnels, le Mont-Saint-Michel et sa baie, s’inscrivent parmi les sites touristiques les plus fréquentés de France. Au fil des siècles, la nature reprenant ses droits et l’intervention excessive de l’homme constituèrent une menace pour ce chef-d’œuvre de l’humanité.
Depuis le VIIIe siècle, l’abbaye et la baie du Mont-Saint-Michel constituent un ensemble harmonieux né de l’esprit de ses bâtisseurs. Un ensemble victime au fil des siècles des interventions humaines et de la sédimentation. Ce paysage composé moyen-âge était en passe de perdre son caractère maritime de façon irréversible.
Poldérisation, construction de la digue-route, d’un barrage et d’un parking de 15 hectares ont peu à peu fait reculer la mer, laissant place aux prés salés et dénaturant le paysage maritime.
Sans intervention, l’avenir du Mont-Saint-Michel s’annonçait sombre, ou plutôt entièrement envahi de prés salés à l’horizon 2040. Une transformation irréversible bien loin de l’héritage transmis par les bâtisseurs de l’abbaye.
Dix années d’études préalables seront nécessaires avant que les premiers coups de pioche ne soient donnés. En 2005, les travaux débutent pour être achevés à l’été 2015.
Initiés conjointement par l’Europe, la France, la Normandie et la Bretagne, les travaux envisagés pour que la baie retrouve son caractère maritime sont d'une envergure exceptionnelle.
Figurant parmi les sites les plus fréquentés de France, le Mont-Saint-Michel accueille plus de 2,5 millions de visiteurs chaque année. Des chiffres avec lesquels les grands travaux ont du composer afin de revoir les accès au site. Les stationnements ont été quant à eux transférés sur le continent.
L’ampleur exceptionnelle des travaux initiés dans la baie du Mont-Saint-Michel implique également sa dimension durable dans laquelle préservation patrimoniale et vocation touristique trouveront leur juste équilibre.
Sur le continent, un nouveau centre d’information touristique propose aux visiteurs de préparer leur visite en amont ainsi que d’explorer la Normandie et la Bretagne.
Encastrés dans des pieux en béton, les 134 poteaux du pont-passerelle ont été insérés dans le terrain naturel de la baie, à une trentaine de mètres sous le niveau de la mer.
En redonnant au Mont-Saint-Michel son caractère insulaire, il fallait penser également à le doter d’un nouvel accès. Le pont-passerelle ouvert aux piétons, cyclistes et navettes relie depuis 2014 le Mont-Saint-Michel et le continent
Ce sont désormais deux parcours entre le continent et le rocher qui s’offrent aux visiteurs du Mont-Saint-Michel auquel on peut accéder à bord de navettes ou en tant que piéton via une nouvelle digue prolongée par un pont-passerelle à fleur d’eau.
Cette aérienne passerelle, insubmersible quelle que soit la hauteur de la marée, offre aux visiteurs l’agréable sensation de marcher sur l’eau. Longue de 760 mètres, elle offre un point de vue incomparable sur le Mont et sa baie.
Désormais accessible à toute heure du jour et de la nuit, il serait dommage de ne pas découvrir la magie nocturne du Mont-Saint-Michel. Au fil des ruelles du rocher, on s’arrête pour admirer le coucher du soleil avant de dénicher une adresse pour dîner.
Mis en service en 2009, le barrage sur le Couesnon est l’élément clé du projet hydraulique de ces grands travaux. Son rôle est en effet capital dans le désensablement de la baie.
A chaque marée, le barrage sur le Couesnon agit comme une chasse d’eau repoussant les sédiments vers le large. Des effets déjà perceptibles depuis sa mise en service et constatés par les scientifiques.
Une vingtaine de jours par an, notamment lors des grandes marées, le Mont-Saint-Michel retrouve son caractère insulaire pour quelques heures.
Entre le continent et le Mont-Saint-Michel, les visiteurs sont invités à faire une halte sur le barrage sur le Couesnon. Un " balcon maritime suspendu au-dessus des eaux " aux premières loges pour observer le va-et-vient des marées dans la baie.
Sur les 300 derniers mètres du pont-passerelle menant au Mont-Saint-Michel, l’esplanade au pied des remparts constitue un belvédère idéal pour contempler la baie.
A marée basse, l’esplanade construite au pied de l’ilot se découvre, dégageant les remparts de l’abbaye.
Jouant son rôle marée après marée, il faudra de nombreuses années au barrage pour déblayer les millions de mètres cube de sédiments accumulés et désensabler la baie. Elle retrouvera totalement son paysage maritime initial d’ici 2025 !
Un spectacle que les grandes marées de mars 2015 ont laissé entrevoir Un spectacle que les grandes marées de mars 2015 ont laissé entrevoir. Ils étaient des milliers de visiteurs à être venus assister à ces marées spectaculaires qui ont encerclé d’eau le Mont-Saint-Michel, redevenu pour quelques heures une île.
De mai 2011 au printemps 2015, trois années de travaux auront été nécessaires pour réaliser la digue-route, le pont-passerelle et l’esplanade qui constituent la dernière tranche des travaux.
Restauration respectueuse Opération d’intérêt national, l’ambition du projet de rétablissement maritime du Mont-Saint-Michel a su concilier la restauration respectueuse d’un paysage abritant l’un des trésors de l’humanité tout en repensant et facilitant l’accueil de tous les publics.
Clic.
L’hermine est un petit mammifère à la fourrure blanche l’hiver, seule sa queue reste noire. En héraldique elle peut apparaître en tant qu’animal: l’hermine passante Ville de Vannes Ville de Saint-Malo Amicalement à vous, Clo09