qui a maté la guerre d’indépendance de

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Transcription de la présentation:

qui a maté la guerre d’indépendance de 1848-49 Le tzar Nicolas Ier qui a maté la guerre d’indépendance de 1848-49

La capitulations des Hongrois à Világos (le 13 août 1849)

Le comte BATTHYÁNYI et 13 généraux ont été exécutés (Arad, le 6 octobre 1849)

L’époque du dualisme (de 1867 à la 1ère guerre mondiale) le Compromis austro-hongrois de 1867 entre la Hongrie et les Habsbourg la naissance de la Monarchie Austro-Hongroise le système dualiste le développement considérable économique et politique commence en Hongrie

Ferenc DEÁK du gouvernement  ministre de la Justice du gouvernement du comte Louis BATTHYÁNY pendant la révolution de 1848-49  il avait un rôle déterminant dans la préparation et la rédaction du compromis favorable pour la Hongrie (1867)  il est surnommé «le sage de la nation»

La résidence de Ferenc DEÁK à Kehidakustány

La localisation de Kehidakustány en Hongrie contemporaine

Le Compromis austro-hongrois de 1867 (en allemand : Ausgleich) (en hongrois : Kiegyezés) établit la double monarchie de l’Autriche-Hongrie qui remplace l’empire des Habsbourg signé par l’empereur François-Joseph d’Autriche et une délégation hongroise, dirigée par Ferenc DEÁK dresse le cadre d’un nouveau mode de gouvernement: les régions autrichienne et hongroise sont gouvernées par des parlements et des premiers ministres différents l’unité est assurée sous forme d’union personnelle: un souverain, une armée et plusieurs ministères communs

La 1ère page du document du Compromis une autonomie relative de la Hongrie sauf: les affaires étrangères et leur budget les affaires de l’armée et leur budget d’accepter ou de refuser de présenter un projet de loi au Parlement – c’est le droit du souverain

La Hongrie pendant le dualisme (1867–1918) La Monarchie Austro-Hongroise La Hongrie pendant le dualisme (1867–1918)

L’influence de la Première Guerre mondiale sur la Hongrie la fin du 19e s. – le début du 20e s.: le développement continuel de l’industrie en Europe  la nécessité de nouveaux marchés le but de la politique extérieure des pays européens: les ambitions territoriales l’acquisition de nouvelles colonies (p. ex.: la Monarchie austro-hongroise n’avait pas de colonie et le petit nombre des colonies de l’Allemagne n’étaient pas suffisant pour son économie très développée) l’expansion en Europe (p.ex.: l’annexion de Bosnie-Herzegovine à la Monarchie  le projet de l’Empire serbe et la conservation du status quo dans le Balkan)

(1885: La conférence de Berlin – les règles du partage de l’Afrique)

des puissances européennes en 1914 des alliances temporaires entre des puissances Des alliances des puissances européennes en 1914

La Monarchie austro-hongroise le principe de la politique extérieure de la Monarchie austro-hongroise pendant des dizaines d’années: la défénsive conservatrice une grave entorse à ce principle: l’annexion de la Bosnie-Herzégovine à la Monarchie

François-Ferdinand Sophie von Hohenberg l’assassinat de l’archiduc François-Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie et de son épouse à Sarajevo en 1914 : le détonateur du processus diplomatique aboutissant à la guerre L’archiduc et sa femme, François-Ferdinand Sophie von Hohenberg

Pourquoi? l'Autriche-Hongrie interpelle l'Allemagne l’Allemagne assure l’Autriche-Hongrie de son soutien et lui conseille la fermeté Pourquoi? pour l’empéreur autrichien: battre la Serbie = lui donner une bonne leçon qui calmera les ardeurs expansionnistes  éliminer la Serbie en tant que puissance dans les Balkans pour l’empéreur allemand: jamais les chances d’un succès contre la Serbie et ses alliés (la Russie et la France) ne seraient aussi favorables

La déclaration de guerre de l'Empire Allemand, signée par le Kaiser Guillaume II

La Hongrie et son rôle: le comte István TISZA quant à la politique exté-rieure, la Hongrie dépend de l’Autriche le comte István TISZA, ministre des affaires exté-rieures de la Hongrie exige: la monarchie ne tente pas à conquérir des territoires en Serbie Charles TISSEYRE, député du Parlement français: István TISZA était le seul homme de politique en Europe qui fusse opposé à l’entrée de la Monarchie dans le conflit serbo-autrichien. le comte István TISZA

En quatrième année de la guerre …

… en septembre 1918: La Bulgarie capitule devant l’armée (350 000 militaires) du maréchal Franchet d’Esperey … … et la route vers les frontières de la Monarchie devient libre

à la fin du mois d’octobre la Turquie aussi capitule le 3 novembre la Monarchie austro-hongroise capitule aussi (à ce moment-là la Monarchie n’existe plus) le 9 novembre la république est proclamée à Berlin le 11 novembre l’Allemagne signe l’armistice dans la forêt de Compiègne

En automne de 1918: le but de chaque pays de la Monarchie est d’abolir les liens qui les unissent à la Monarchie pour arriver à l’indépendence chaque pays constitue son propre Conseil National (CN) et déclare son indépendence CN tchèque à Prague (le 28 oct.) CN croate à Zagreb (le 29 oct.) CN autrichien à Vienne (le 30 oct.) la révolution démocratique bourgoise triomphe à Budapest (le 31 oct.)

Les conditions économiques et sociales en Hongrie vers la fin de la guerre la plupart des paysans a une propriété de terre qui est trop petite pour assurer la nourriture à la famille les minorités trouvent inacceptables les buts d’assimilation du gouvernement hongrois les ouvriers deviennent de plus en plus organisés  leur députés ne peuvent pas cependant être élus à l’Assemblé nationale les couches sociales mécontentes prennent le gouvernement actuel pour le coupable des horreurs causées par la guerre

Tout le monde veut un changement vers le milieu d’octobre les hommes de politique de la Hongrie comprennent que la Monarchie a perdu la guerre

Budapest, les 23-34 octobre : le Conseil National hongrois se forme le président : le comte Mihály KÁROLYI le comte Mihály KÁROLYI

le roi Charle IV arrive à Budapest mais il ne comprend pas la situation et … … il ne nomme pas le comte Károlyi au poste du premier ministre  Charles IV, dernier roi de la Hongrie

des manifestations des étudiants à Budapest le 25 oct.: le Conseil Militaire Révolutionnaire est formé par des soldats et des prisonniers de guerre qui reviennent de la Russie et par des bolchéviques hongrois de la Russie (ils sont devenus bolchéviques pendant la captivité) le 28 oct.: les fusils apparaissent au cours de la manifestation pour quelques heures d’abord les manifestants et la police se battent  le 29 oct.: la police passe aux manifestants

les 30-31 octobre: les soldats arrachent de leur uniforme l’emblème de la Monarchie, aigle impériale à deux têtes et mettent une reine-marguerite sur leur chapeaux «révolution de reine-marguerite» = une révolution bourgoise plus ou moins calme pour prendre l’indépendence de la Hongrie par rapport à la Monarchie les manifestants occupent les édifices publiques sans effusion de sang le Conseil National peut arriver au pouvoir

La révolution démocratique bourgoise triomphe à Budapest (le 31 oct. 1918)

Comte Mihály KÁROLYI, premier ministe de la première république hongroise L’archiduc Joseph Le 31 octobre: au nom du roi, l’archiduc Joseph charge le comte KÁROLYI de former son gouvernement

le programme du comte KÁROLYI: la prescription des lois sur l’indépendance l’institution du suffrage universel à scrutin secret les droits de liberté démocratiques des mesures sociales la réforme agraire: transformation existant entre les groupes sociaux pour la propriété et l'usage de la terre

Le roi « annulé » les manifestants pensent que le roi n’a aucun rapport ni au comte Károlyi ni au nouveau gouvernement l’archiduc Joseph relève presque tout de suite les membres du nouveau gouvernement de leur fidélité jurée au roi parce que la Monarchie est en train de s’effondrer: le 30 octobre une révolution éclate à Vienne, et l’empéreur Charle IV abdique  La Hongrie considère le 31 octobre comme la date d’indépendance de la Monarchie malgré que la république n’a pas été déclarée que le 16 novembre 1918

Le 16 novembre 1918: Etant debout à l’escalier du bâtiment du Parlement le comte Mihály KÁROLYI déclare la première république hongroise

Le 16 novembre 1918: Etant debout à l’escalier du bâtiment du Parlement le comte Mihály KÁROLYI déclare la première république hongroise

le comte Károlyi est populaire: il est pacifiste il est Ententophile (= il est d’accord avec les buts des Alliés)  la Hongrie espère que Les Alliés ne considèrent le comte Károlyi comme le député d’un pays vaincu les gestions du comte Károlyi: il ordonne que les soldats reviennent en Hongrie pour acquérir la bienveillance des Alliés il commence à dissoudre l’armée hongroise  deux problèmes graves: des masses qui n’ont pas de propriété de terre ou de travail il n’organise pas la défense du pays

le 7 novembre: du Sud, des soldats français et serbes envahissent dans le pays sous la direction du maréchal Franchet d’Esperey le comte Károlyi négocie avec le maréchal les négociations sont sans résultat: le blocus de Les Alliés ne sera pas cessé Les Alliés exigent le désarmement de l’armée hongroise Les Alliés déclarent l’occupation des territoires de Sud-Est de la Hongrie et …

les Alliés promettent que l’administration publique hongroise peut rester intacte aux territoires occupés les fonctionnaires hongrois doivent cependant s’enfuir parallèlement à l’occupation des territoires par des troupes serbes et roumains il est clair que les Alliés ne veulent plus maintenir la Hongrie historique  la Hongrie perdra des territoires 

la popularité du comte KÁROLYI se diminue de plus en plus cette diminution a d’autres sources aussi: malgré la suite des exigences territoriales des Alliés, KÁROLYI n’organise pas la défense du pays il ne commence pas assez vite et d’une manière assez efficace la distribution des propriétés de terrain aux paysans  il perd la confiance des paysans

KÁROLYI était le seul qui ait distribué ses propriétés de terrain aux paysans

le nouveau blé n’est pas encore récolté le danger de faim apparait dans le pays: les réserves nutritives se trouvent en premier lieu aux territoires détachés le nouveau blé n’est pas encore récolté les soldats n’ont pas de travail la dissolution de l’armée hongroise rend la Hongrie asservie aux pays voisins

la Hongrie tombe en crise  la crise est favorable aux éléments extrêmes: aux communistes bolchéviques qui veulent s’emparer du pouvoir politique en Hongrie

Qui sont les communistes bochévique en Hongrie en 1918? au cours de la captivité en Union soviétique, plusieurs cent milles soldats connaissaient les idées bolchéviques beaucoup de prisonniers de guerre sont entrés dans l’Armée rouge dans l’espoir de survivre et de rentrer en Hongrie

au printemps de 1918 le groupe hongrois du parti bolchévique est formé à Moscou Tibor SZAMUELY responsable militaire Béla KUN président Ernő PÓR secrétaire

tous ces éléments bolchéviques: se trouvent en Hongrie au mois d’octobre en 1918 et … … établissent le Conseil militaire révolutionnaire le 25 octobre à la nouvelle de la révolution de reines-marguerites, le groupe hongrois du parti bolchévique arrive en Hongrie pour y éclater la révolution bolchévique ces bolchéviques entrent en relation avec le gauche du parti social démocrate  ils gagnent une base de masse

Par qui sont appuyés les bolchéviques en Hongrie? les prisonniers de guerre passés les organisations des ouvriers les paysans Pourquoi les bolchéviques sont-ils appuyés? la situation économique est inquiétante les bolchéviques promettent une solution simple et rapide:

le pouvoir des ouvriers résout les problèmes sociaux la révolution mondiale compense la guerre perdue

le gouverment hongrois voit les tendances dictatoriques des bolchéviques  les chefs en sont arrêtés (le 22 février 1919)  le comte Károlyi considère les communistes arrêtés comme prisonniers de guerre  dans le prison les bolchéviques peuvent continuer leur propagande révolutionnaire

Camarade! Appuyez la grève!

Vive la révolution!

pendans ces jours-là les Alliés continuent à détacher des terrotoires de la Hongrie le comte KÁROLYI promet au peuple une résistance à main armée, mais il est déjà trop tard le 20 mars: le lieutenant-colonel Vix passe encore plusieurs exigences de territoire au gouvernement hongrois le gouvernement abdique le comte KÁROLYI nomme un gouvernement social démocrate mais le parti social démocrate se coalise aux bochéviques à l’insu de leur président …

… et une dictature du prolétariat (bolchévique) commence alors Le gouvernement de la dictature bolchévique hongroise (1919)

Dictature du prolétariat! Vive la République soviétique hongroise en alliance avec les Russes!

le premier décret du Conseil Révolutionnaire: la loi martiale

la dictature bolchévique en Hongrie: ne pouvait pas résoudre la crise de l’économie n’introduisait pas les réformes sociales promises ne distribuait pas de terrain aux paysans mais elle les forçait de former des coopératives agricoles du type soviétique (propriété collective du terrain et des moyens de productions) les habitants de la Hongrie vivait sous la terreur des bolchéviques: « les gars de Lenin » ou « les gars de la terreur bolchévique » tourmentaient et assassinaient les habitants indépendamment de leur vue politique

Les gars les plus cruels de la terreur bolchévique Imre ROBOZ Pál KÉRI (KRAMMER) Mór LÖBL Tibor BONYHÁTI Árpád KOHN-KEREKES Miksa MAX

pendant les jours de la dictature du prolétariat, l’armée hongroise réoccupe la Haute-Hongrie avec la participation des soldats de l’ancien régime Aux armes! Aux armes!

La Haute-Hongrie réoccupée en 1919 (en rose)

Les Alliés: demandent au gouvernement bolchévique de redonner la Haute-Hongrie aux Tchèques permettent au gouvernement bolchévique que l’armée roumaine se retire de la partie orientale de la Hongrie le gouvernement bolchévique redonne la Haute- Hongrie aux tchèques mais l’armée roumaine ne se retire pas de la Hongrie parce que les Alliés ne ratifient pas le gouvernement bolchévique  l’armée roumaine envahit dans la Hongrie …

… jusqu’à la Tisza

à cause de la perte de la Haute-Hongrie, la popularité des bolchéviques se diminue le gouvernement bolchévique abdique, les chefs en emigrent en Union soviétique l’armée roumaine occupe Budapest pour quelques jours un vol sans restriction est réalisé par des soldats roumains

Miklós HORTHY arrive au pouvoir Les Alliés veulent établir la paix en toute l’Europe pour réaliser la paix et l’équilibre, des pouvoirs forts sont nécessaires dans tous les pays en Hongrie c’est Miklós HORTHY qui a un pouvoir militaire sur plusieurs groupes des officiers après la chute du gouvernement bolchéviques la politique hongroise se met à droite: sous la direction de Horthy les décrets des bolchéviques sont annulés les hommes de politique communistes sont exécutés

Les Alliés négocient avec HORTHY pour faire la paix en Hongrie HORTHY leur permet de faire cesser les exécutions  Les Alliés appuient HORTHY pour qu’ils devienne le premier homme de politique de la Hongrie à l’ordonnance des Alliés l’armée roumaine se retire de Budapest, et le lendemain HORTHY arrive à Budapest sur un cheval blanc (symbole hongrois)

Miklós HORTHY arrive à Budapest

l’Assemblée nationale de la Hongrie confirme le rétablissement du royaume rejette les prétentions au trône de Charles IV proclame l’amiral HORTHY régent du royaume hongrois sans roi pour une période indéfinie

Miklós HORTHY de Nagybánya, régent du royaume hongrois entre 1920–1944

Proclamation de HORTHY aux habitants de Budapest à l’occasion de son entrée à Budapest

Le traité de paix de Trianon (Le 4 juin 1920)

Versailles – Palais du Grand Trianon

Le 4 juin 1920, dans le château du grand Trianon : d’une part: les représentants des puissances victorieuses le Royaume Uni la France les États-Unis l’Italie la Roumanie le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes la Tchécoslovaquie d’autre part: les délégués du gouvernement hongrois ont signé le traité de paix

Les 14 points de Woodrow Wilson (en résumé): Négociations de paix publiques. Liberté de navigation maritime. Liberté de commerce international. Limitation concertée des armements. Règlement impartial des questions coloniales. Évacuation de la Russie. Évacuation et restauration de la Belgique. Retour de l'Alsace-Lorraine à la France. Rectifications des frontières italiennes selon les limites des nationalités. Autonomie des peuples de l'Empire austro-hongrois. Évacuation de la Roumanie, de la Serbie et du Monténégro. Limitation de la souveraineté ottomane aux seules régions turques. Création d'un État polonais avec libre accès à la mer. Création de la Société des nations.

Lloyd George, le premier ministre britannique, a déclaré en 1928: “All documents, which were provided to us by our certain alliances, were lies and confusing. We made our decision using fake documents.” « Tous les documents, qui ont été fournis par nos certaines alliances, ont été mensonges. Nous avons pris notre décision à partir des documents faux. »

Les exigences refusées

Les nouvelles frontières 61.633 km2 3.516.000 habitants 1.072.000 Hongrois 102.800 km2 5.237.000 habitants 1.664.000 Hongrois 63.092 km2 1.527.000 habitants 460.000 Hongrois Les nouvelles frontières

Les territoires où les Hongrois sont en majorité

Robert Vallery-Radot

« On les reçut comme des prisonniers « On les reçut comme des prisonniers. Ils furent enfermés au château de Madrid, sous la garde de policiers avec l'interdiction d'en sortir. Seul, le comte Apponyi, en considération de son grand âge (74 ans), fut autorisé à faire un petit tour de promenade, escorté d'un inspecteur de la Sûreté. » Robert Vallery-Radot

Sándor Nemeskéri Kiss

« … gardés par une garde en armes, baïonettes au canon et par des policiers en civil » « Négociations de paix où l’on ne négocie pas avec nous. » Sándor Nemeskéri Kiss

Les participants des négociations qui ont décidé du contenu du traité sur la Hongrie – sans la Hongrie „les quatre grands”: Georges Clémenceau, premier ministre français

Georges Clémenceau

Les participants des négociations qui ont décidé du contenu du traité sur la Hongrie – sans la Hongrie „les quatre grands”: Georges Clémenceau, premier ministre français David Lloyd George, premier ministre britannique

David Lloyd George

Les participants des négociations qui ont décidé du contenu du traité sur la Hongrie – sans la Hongrie „les quatre grands”: Georges Clémenceau, premier ministre français David Lloyd George, premier ministre britannique Vittorio Orlando, premier ministre italien

Vittorio Orlando

Les participants des négociations qui ont décidé du contenu du traité sur la Hongrie – sans la Hongrie „les quatre grands”: Georges Clémenceau, premier ministre français David Lloyd George, premier ministre britannique Vittorio Orlando, premier ministre italien Thomas Wilson, président américain

Woodrow Wilson

Les participants des négociations qui ont décidé du contenu du traité sur la Hongrie – sans la Hongrie « les quatre grands »: Georges Clémenceau, premier ministre français David Lloyd George, premier ministre britannique Vittorio Orlando, premier ministre italien Thomas Wilson, président américain les délégués de la Roumanie les délégués de la Tchécoslovaquie les délégués du Royaume des Serbes des Croates et des Slovènes les délégués de la Grèce

« les quatre grands »

Le couloir des négociations sur la Hongrie

La négociation sur la répartition de la Hongrie

Sir Harold George Nicolson

« Dans la salle richement décorée, alors l’on entendait le gargouillement de la fontaine par la fenêtre, cinq messieurs distingués, sans la moindre conscience de leur responsabilité, découpèrent la Hongrie avec indifférence. Entre-temps, dans le jardin, on arrosait les lilas. Ils commencèrent par la Transylvanie. Vive dispute... Les insultes volaien de l’un à l’autre comme des balles de tennis. La Hongrie perd ses régions du Sud-est. Et pendant que les mouches volaient, entrant et sortant par les fenêtres ouvertes, les Tchèques obtenaient le nord de la Hongrie. Puis ce fut le tour des frontières occidentales et méridionales : Autriche, Yougoslavie... Toutes les propositions furent acceptées sans contestation. Puis on servit le thé... » Sir Harold George Nicolson (Pacemaking 1919)

Le comte Albert Apponyi Le comte Apponyi demande la revision du traité: les frontières des ethnies des plébiscites Le comte Albert Apponyi

Le 6 mai 1920 : un text sans modification comme conditions de paix. Alexander Millerand, le président français du Comité des Ambassadeurs: Si les déclarations du traité contiennent des injustices, la Hongrie pouvaient faire appel à la Ligue des Nations. La lettre rendu public en 1922 : le même jour quand Millerand fait sa promesse, le Comité des Ambassadeurs a ordonné à la Ligue des Nations de ne pas modifier les nouvelles frontières de la Hongrie.

« Je déclare même maintenant que toutes les nouvelles formations d’État que l’on veut construire sur les ruines de la Hongrie sont inviables, puisqu’elles ne reposent ni sur des idées, ni sur un concept d’État directeur. Qu’il serait recommandable d’expérimenter avec des forma-tions non-viables apportant une récession culturelle, je m’en doute. Peut-être cette réflexion exercera un effet sur nos ennemis. Or je n’en ai pas de point d’appui positif. Si nous pouvions discuter avec nos ennemis directement, dans des conditions de négotiation pareilles, cela serait beaucoup plus facile. Si j’ai l’occasion de présenter mon point de vue pendant une heure et demie et tout de suite après ce n’est que le point de vue ennemi qui joue exclusivement, ce serait une audace de croire que l’effet de mes analyses se maintienne face au travail hostile qui recommencera et face auquel je suis complètement désarmé et impuissant. » Le comte Albert Apponyi

« Au congrès de la paix nous avons suivi une direction fausse « Au congrès de la paix nous avons suivi une direction fausse. Nous devions être aveugles quand nous croyions pouvoir imposer de telles mutilations à la Hongrie sans la pousser dans le désespoir. Ni Roumanie, ni Serbie n’ont pas mérité non plus de satisfaire leurs ambitions exagérées. Certes, il est difficile de vivre pour un pays ne lui ayant laissé ni de charbon, ni de mines, ni d’industrie. En effet on est allés un peu trop loin. » Le général Condrecourt

la révision était impossible le 4 juin 1920: la délégation hongroise a signé le traité le 13 novembre: la Hongrie a codifié la paix de Trianon mais avant de le faire elle a protesté contre le dictat injuste

Des autres conditions de paix: l’effectif de l’armée avait été réduit à 35 milles personnes (face aux armées roumaine de 280 milles, yougoslave de 185 mille et tchécoslovaque de 162 milles) la Hongrie a même dû livrer la partie armée de la flotte danubienne on avait interdit de créer une force aérienne Il a été interdit à l’Hongrie de construire et de maintenir des fusils modernes une réparation de guerre a été aussi soulevée

L’influence de la paix de Trianon sur l’économie de la Hongrie l’ensemble d’économie organique de la Monarchie Austro-Hongroise a été brisé les fonderies du Nord sont restées sans fer et charbon les ressources minérales ont perdu les usines de traitement n’avait plus de minéraux à traiter les lignes latérales du système des chemins de fer ont perdu des nouvelles branches de l’industrie (électricité, construction des avions et des voitures) ont cessé la structure d’agglomération est devenue déséquilibrée: tout le pays est devenu le banlieu de Budapest des cent milles habitants se sont enfuis des territoires détachés et sont arrivés à l’Hongrie

« Il s’agit ... de priver la Hongrie démembrée de presque toutes les conditions du développement économique. En effet, la malheureuse partie centrale du pays, dont on arracherait ses frontières, serait dépourvue de la majorité de ses mines de charbon, de mineral et de sel, ainsi que de ses bois qui pourraient servir de matière de construction, de son pétrole, de ses sources de gaz naturel, d’une grande partie de sa main-d’oeuvre, de ses alpages qui nourrissaient ses bovins ; ... La Hongrie historique dispose donc d’une unité géographique et économique naturelle unique en Europe. » (Extrait du discours du comte Albert Apponyi, prononcé au congrès de la paix)

Le destin minoritaire les nouveaux états voulaient devenir des états à une seule nation (états-nations) la peur des minorités la peur de la perte des territoires annexés à majorité hongroise l’assimilation forcée et violente des minorités la négligation des droits des minorités préscrits dans la constitution

la Petite Entente – 1920: la Tchécoslovaquie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes – 1921: La Roumanie – une alliance militaire destinée à garantir, par la force si besoin, les traités de paix et notamment celui de Trianon

la Petite Entente 1920: la Tchécoslovaquie et le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes 1921: La Roumanie une alliance militaire destinée à garantir, par la force si besoin, les traités de paix et notamment celui de Trianon La Tchécoslovaquie La Hongrie La Roumanie Le Royaume Serbe-Croate-Slovène

une alliance militaire est signée par la France et les trois états contre la Hongrie La Tchécoslovaquie La France La Hongrie La Roumanie Le Royaume Serbe-Croate-Slovène