Le moins vilain des petits canards. Textes de Christine Barthelemy. Illustrations collectées sur la toile.
Un petit garçon avait des petits canards en plastique pour jouer dans son bain.
Un jour, il vit un vrai caneton : il fit une grosse colère pour que sa mère le lui ramène à la maison.
Le pauvre petit caneton n’avait pas envie de devenir un jouet Le pauvre petit caneton n’avait pas envie de devenir un jouet. Il voulait nager dans la mare avec ses frères.
Les canards en plastique le détestèrent aussitôt, car il était tout doux et il savait bouger tout seul. Ils lui faisaient des grimaces toute la journée.
Le petit canard se déguisa en jouet pour avoir des amis, mais personne ne lui parlait.
En plus, il n’aimait pas se baigner dans le bain moussant En plus, il n’aimait pas se baigner dans le bain moussant. La mousse lui piquait les yeux. Comme à vous les enfants, non ?
Le petit canard mignon pensait à sa famille qui lui manquait.
Il regrettait ses amis à la ferme qui jouaient avec lui.
Le mignon canard rêvait de sa mare où il pouvait nager tranquillement, sans les canards en plastique.
Et attendez, il y avait aussi les canards en peluche qui dormaient avec le petit garçon la nuit : eux ils étaient encore plus jaloux car, avant, c’étaient eux les plus doux et les plus mignons.
Le petit caneton aurait bien voulu être très moche avec des écailles de poisson pas douces.
Heureusement, il a grandi et ses plumes ont poussé Heureusement, il a grandi et ses plumes ont poussé. Le petit garçon ne voulait plus de lui car il était moins doux et trop grand.
Alors, le canard a été remis dans la mare. Il était fou de joie !
Il a vite appelé ses amis pour dire qu’il était revenu.
Ils sont vite venus le chercher.
Notre canard était bien content de ne plus être le plus beau, et de ressembler aux autres.
Mais le canard a cru faire un cauchemar, en voyant, un jour, un canard en plastique dans l’eau du port. Il a cru que les autres canards jouets l’avaient suivi!
Enfin les canards s’envolèrent, et les canards en plastique et en peluche ne purent jamais les suivre.
Quoique rien n’est sûr dans la vie. F i n