ET LES INTERPRETATIONS MUSICALES Par Laurence et Priya APOLLINAIRE ET LES INTERPRETATIONS MUSICALES Par Laurence et Priya
Yves MONTAND 1921-1991
les Saltimbanques Dans la plaine les baladins S'éloignent au long des jardins Devant l'huis des auberges grises Par les villages sans églises Et les enfants s'en vont devant Les autres suivent en rêvant Chaque arbre fruitier se résigne Quand de très loin ils lui font signe Ils ont des poids ronds ou carrés Des tambours des cerceaux dorés L'ours et le singe animaux sages Quêtent des sous sur leur passage
LEO FERRE
Charles AZNAVOUR
DALIDA
JACQUES BREL
Marie Laurencin
Le pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu'il m'en souvienne La joie venait toujours après la peine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Les mains dans les mains restons face à face Tandis que sous Le pont de nos bras passe Des éternels regards l'onde si lasse Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Le pont Mirabeau suite L'amour s'en va comme cette eau courante L'amour s'en va Comme la vie est lente Et comme l'Espérance est violente Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure Passent les jours et passent les semaines Ni temps passé Ni les amours reviennent Sous le pont Mirabeau coule la Seine Vienne la nuit sonne l'heure Les jours s'en vont je demeure
Marc Robine
Les Sapins Les sapins en bonnets pointus (reprise à la fin) De longues robes revêtus Comme des astrologues Saluent leurs frères abattus Les bateaux qui sur le Rhin voguent Dans les sept arts endoctrinés Par les vieux sapins leurs aînés Qui sont de grands poètes Ils se savent prédestinés A briller plus que des planètes A briller doucement changés En étoiles et enneigés Aux Noëls bienheureuses Fêtes des sapins ensongés Aux longues branches langoureuses
Les sapins beaux musiciens Chantent des noëls anciens Au vent des soirs d' automne Ou bien graves magiciens Incantent le ciel quand il tonne (reprise à la fin à la suite du vers 1) Des rangées de blancs chérubins Remplacent l'hiver les sapins Et balancent leurs ailes L' été ce sont de grands rabbins Ou bien de vieilles demoiselles Sapins médecins divagants Ils vont offrant leurs bons onguents Quand la montagne accouche De temps en temps sous l' ouragan Un vieux sapin geint et se couche
Patrick Hamel
Rosemonde par Patrick Hamel Rosemonde (Patrick Hamel) Longtemps au pied du perron de La maison où entra la dame Que j'avais suivie pendant deux Bonnes heures à Amsterdam Mes doigts jetèrent des baisers Mais le canal était désert Le quai aussi et nul ne vit Comment mes baisers retrouvèrent Celle à qui j'ai donné ma vie Un jour pendant plus de deux heures (2 fois) Je la surnommai Rosemonde Voulant pouvoir me rappeler Sa bouche fleurie en Hollande Puis lentement je m'en allai Pour quêter la Rose du Monde (2 fois)