Quelle marge de manœuvre les Etats conservent-ils ? Une dégradation de la conjoncture peut se produire de façon simultanée ou « asymétrique » Les Etats ont aliéné leur politique monétaire entre les mains de la BCE. La politique budgétaire est encadrée par le pacte d’Amsterdam : la monnaie commune interdit des politiques nationales inflationnistes.
Une politique conjoncturelle à l’échelle de l’UE ? Que reproche l’auteur à la BCE ? (doc. 11 p.367) Face à la récession du Début des années 2000, vigoureuse réaction de la Fed : Une riposte bien plus timide des autorités monétaires européennes ! Ce différentiel de taux entre euro et dollar est une des explications de la surévaluation de la devise européenne qui pénalise les exportations en provenance de la zone euro !
Une politique budgétaire fédérale ? Pour quelle raison l’UE n’est elle pas en mesure de mener une véritable politique budgétaire ? (doc. 13 p. 368) Résultat : France et Allemagne sont passées outre les règles du pacte de stabilité et de croissance ! Les déficits budgétaires portugais, allemand puis français dépassent le seuil des 3% du PIB Juillet Le président français, Jacques Chirac, se déclare favorable à un assouplissement des règles du PSC, justifié selon lui par un contexte de croissance très ralenti qui assèche les recettes fiscales. Le chancelier allemand, Gerhard Schroder, soutient le président français en soulignant que le PSC n'est pas seulement un Pacte de stabilité, mais aussi un Pacte de croissance. Septembre 2004 : Pour 2004, la France annonce pour l'ensemble des administrations publiques un déficit de 55,5 milliards d'euros, soit 3,6 % du PIB (après de 4 % en 2003). Le budget français dépasse ainsi le seuil de 3 % pour la troisième année consécutive. Novembre L'Ecofin, c'est-à-dire les ministres de l'Economie et des Finances de l'Union européenne, repousse les recommandations contraignantes de la Commission européenne visant à ramener le déficit public de l'Allemagne et de la France au-dessous de 3 % en Ainsi, contre l'avis de quatre pays - l'Autriche, l'Espagne, la Finlande et les Pays-Bas - les deux plus grands pays de l'UE échappent au mécanisme de sanctions prévu dans le PSC. 22 mars. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne entérinent la réforme assouplissant le pacte de stabilité, qui a été adoptée le 20 mars par les ministres des finances des Vingt-Cinq. Les modifications du pacte prévoient d'accorder, dans certaines conditions, des circonstances atténuantes aux pays dont le déficit dépasse temporairement la barre des 3 % du PIB, tout en restant proche de cette valeur de référence. Le déficit d'un pays ne doit pas être déclaré "excessif" s'il consent un effort important en matière de recherche et de développement et de réformes structurelles. Parmi les facteurs que les pays peuvent désormais faire valoir, il est fait référence aux contributions à la "solidarité internationale et à la réalisation des buts de politique européenne", ce qui couvre l'aide au développement, comme le demandait la France mais pas explicitement la défense, ou les versements importants au budget européen et l'unification, comme le voulait l'Allemagne.Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne entérinent la réforme
Les inconvénients de l’intégration… sans les avantages Les pays de la zone euro ont abdiqué leur souveraineté monétaire et limité leur marge de manœuvre budgétaire. Mais ils n’ont pas pour autant créé à l’échelle de l’UE une instance de régulation conjoncturelle. La coordination des politiques budgétaires apparaît comme le produit de marchandages et de rapports de force : perte de crédibilité !