Pas de condamnation Romains 8

« Qui me délivrera ? » (7.24) « Grâce soit rendue à Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur ! » (7.25) Parlons-en ► Lis le chapitre 8 dans son entièreté et relève les éléments nouveaux que Paul y introduit. Quelle(s) idée(s) maîtresse(s) retiendrais-tu et pourquoi ? ► Paul nous propose un développement ascensionnel : dirais-tu que cela correspond à ton expérience personnelle ? Ta vie de foi ressemble-t-elle aussi à un développement ascensionnel ? Partage.

« Il n’y a donc, maintenant, aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus- Christ. Car la loi de l’Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. Ce qui était impossible à la loi, car la chair la vouait à l’impuissance, Dieu l’a fait : à cause du péché, en envoyant son propre Fils dans la condition de notre chair de péché, il a condamné le péché dans la chair, afin que la justice exigée par la loi soit accomplie en nous, qui ne marchons pas sous l’empire de la chair, mais de l’Esprit. » (8.1-4)

Parlons-en ► Comment comprends-tu l’idée de ‘condamnation’ ? Plutôt comme une sanction divine, plutôt comme la conséquence naturelle du péché,… ? Cette idée de ‘condamnation’ te fait-elle peur ou pas ? Partage. ► « La loi de l’Esprit », c’est quoi ? Quelle différence avec « la loi » tout court ? Comment donne-t-elle la vie et libère-t-elle de la loi du péché et de la mort ? Est-ce une expérience que tu vis ? Comment raconterais-tu cela avec tes propres mots ? ► Une vraie vie d’homme SANS PÉCHER : quelle place, quelle importance accordes-tu à la vie de Jésus dans ta propre vie de foi ? En quoi, comment sa vie inspire-t- elle, encourage-t-elle la tienne ?

« En effet, sous l’empire de la chair, on tend à ce qui est charnel, mais sous l’empire de l’Esprit, on tend à ce qui est spirituel… Or vous, vous n’êtes pas sous l’empire de la chair, mais de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. » (8.5, 9) Parlons-en ► « L’Esprit » est omniprésent dans ce chapitre. Dans quelle mesure est-il présent dans ta vie (« habite-t-il en toi ») ? Comment vis-tu et ressens-tu cette présence ? Quels sont ses effets concrets ?

« En effet, ceux-là sont fils de Dieu qui sont conduits par l’Esprit de Dieu : vous n’avez pas reçu un esprit qui vous rende esclaves et vous ramène à la peur, mais un Esprit qui fait de vous des fils adoptifs et par lequel nous crions : Abba, Père. Cet Esprit lui-même atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Enfants, et donc héritiers : héritiers de Dieu, cohéritiers du Christ, puisque, ayant part à ses souffrances, nous aurons part aussi à sa gloire. » (8.14-17)

Parlons-en ► Comment vois-tu (vis-tu) ta relation à Dieu, comment la décrirais-tu ? Le considères-tu comme un Père (ton Père) ? Te considères-tu toi-même comme son enfant et comme son héritier ? Qu’est-ce que cela implique ? Partage. ► « Héritiers de Dieu et cohéritiers du Christ » : de quoi est fait ton héritage ? Comment le considères-tu (l’apprécies-tu) ? Penses-tu qu’il reste à venir ou que tu en jouis déjà (en partie)? Qu’en fais-tu ? Relis la parabole de Luc 15.11ss : on peut être comme le fils prodigue qui réclame son héritage (fait comme si son père était mort) et va le dilapider ; on peut être comme le fils aîné qui se sent prisonnier (esclave ?) et est incapable d’apprécier son héritage (pourtant : « Tout ce qui est à moi est à toi ! » lui dit le père),… Et toi, quel genre de fils/fille es- tu?

« J’estime en effet que les souffrances du temps présent sont sans proportion avec la gloire qui doit être révélée en nous… Nous le savons en effet : la création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l’enfantement. Elle n’est pas la seule : nous aussi, qui possédons les prémices de l’Esprit, nous gémissons intérieurement, attendant l’adoption, la délivrance pour notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c’est en espérance » (8.18, 22-24a)

Parlons-en ► Comment vis-tu ce que Paul décrit dans ces versets, en particulier cette espèce de tension entre ce qui est déjà acquis, réalisé et ce qui doit encore l’être ? Qu’est-ce qui est le plus important pour toi : ce que tu peux déjà vivre ici et maintenant ou ce qui reste à venir, ou les 2 ? ► « Sauvés en espérance » : qu’espères-tu ? Es-tu d’accord avec Paul : espérer, c’est « attendre avec persévérance » ? Pas de place pour l’incertitude, le doute, le désespoir,… ?

« De même, l’Esprit aussi vient en aide à notre faiblesse, … c’est selon Dieu en effet que l’Esprit intercède pour le saints » (8.26-27) « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu justifie ! Qui condamnera ? Jésus-Christ est mort, bien plus, il est ressuscité, lui qui est à la droite de Dieu et qui intercède pour nous ! » (8.33-34) Parlons-en ► Partage tes réflexions au sujet de cette notion d’intercession.

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?... Qui nous séparera de l’amour du Christ ?... Nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Oui, j’en ai l’assurance… rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur.

Parlons-en ► « Dieu est pour nous. Il nous aime » : est-ce une évidence et une certitude ? Jésus est cet amour, il l’a incarné, manifesté : comment ? Y a-t-il un passage des évangiles qui te marque en particulier à ce sujet ? ► Aux versets 35-39, Paul fait une longue énumération (il brasse large pour ne rien oublier) et conclut : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus- Christ, notre Seigneur. » : Paul en a l’assurance. Et toi ? ►Finalement, le développement de Paul (des chapitres 1 à 8) pour démontrer que son « Évangile est puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit » est-il convaincant ? Qu’est-ce qui te convainc le plus ?