xx. L’expérience ALICE La collaboration : 4 continents, 30 pays, 104 laboratoires, plus de 1000 membres* Allemagne (9), Arménie (1), Brésil (1), Chine (3), Corée (3), Croatie (2), Cuba (1) , Danemark (1), Espagne (2), Etats-Unis (8), Finlande (1), France (7), Grèce (1), Hongrie (1), Inde (9), Italie (13), Japon (4), Mexique (4), Norvège (3), Pays-Bas (2), Pologne (3), République tchèque (3), Roumanie (2), Royaume Uni (1), Russie (10), Slovaquie (3), Afrique du Sud (1), Suède (1), Suisse (1), Ukraine (3), *au premier octobre 2006 L’objectif : étude du plasma de quarks et de gluons L’objectif d’ALICE (A Large Ion Collider Experiment) est de produire et d’étudier en laboratoire le plasma de quarks et de gluons, un état de la matière comparable à une soupe de constituants élémentaires de la matière. Quelques microsecondes après le Big Bang, l’univers tout entier aurait été dans cet état. Les collisions d’ions lourds au LHC permettront d’atteindre les grandes températures et densités nécessaires pour produire le plasma de quarks et de gluons. Le détecteur ALICE permettra de d’étudier ses propriétés au moyen de l’identification des particules produites dans les collisions. DAQ: CERN, Germany, Hungary, Norway and United Kingdom HLT: Germany & Norway Trigger: Slovak Rep. & United Kingdom Computing: Armenia, CERN, Cuba, Italy, Slovakia, Poland and Korea Le détecteur : longueur = 26 mètres, hauteur = 16 mètres, poids = 10 000 tonnes Le détecteur ALICE est actuellement en cours de montage. Il est constitué d’un ensemble complexe de plusieurs systèmes de détection. La tâche de ces détecteurs est d’identifier une à une la plupart des 20 000 particules produites dans chaque collision. ALICE utilise la quasi-totalité des techniques connues pour la détection des particules. Les informations enregistrées par mois de fonctionnement représentent un volume équivalent à une pile de CDs de 2 kilomètres. Simulation d’une collision Pb+Pb à 5.5 TeV/nucléon dans le détecteur ALICE avec le logiciel de simulation AliRoot.