Le Néo-classicisme Une école préconisant le retour au classicisme sous une forme renouvelée.

Le néo-classicisme domine à la fin du 18e et au début du 19e siècles Le néo-classicisme domine à la fin du 18e et au début du 19e siècles. Ce nouveau courant artistique prend pour référence l'antiquité, lui empruntant son style et ses sujets. Il se fonde sur la simplicité, le naturel et les valeurs morales. L'antiquité devient exemple de vertue. Le néo-classicisme est basé sur la théorie du beau absolu et il recherche avant tout la clarté, l'équilibre et la simplicité des formes. L’Italie, l'Angleterre et la France sont à l'origine de ce courant qui s'étend au reste de l'Europe avec les conquêtes napoléonnienes.

Jean-Jacques David 1748-1825 Peintre sous l’Ancien Régime, partisan de la Révolution, et enfin peintre officiel de Napoléon, David connaît une longue et illustre carrière. Il utilise son art pour la propagande politique.

Le Serment des Horaces En 1784 David réalise son plus grand chef d'oeuvre: Le Serment des Horaces: Cette peinture devient le manifeste de la nouvelle école: sujet romain, sobriété du décor, solemnité contrastée de la scène, tension dramatique et morale. Les couleurs sont froides et claires et soumises aux formes (dessin). Il exprime le thème du sacrifice pour le bien public, idée d'un art au service de la nation.

Après la révolution, David devient député à la convention Après la révolution, David devient député à la convention. Il vote la mort du roi. En 1793, il obtient la suppression de l'académie de peinture, il réorganise l'enseignement et les institutions artistiques sur des bases libérales, il s'occupe des musées, des monuments, du théâtre, de l'urbanisme, des uniformes, des sabres et des rideaux de l'opéra. Sa carrière comprend alors davantage que la peinture!

La Mort de Marat 1793 Sur la Stèle est gravé « A.MARAT DAVID ». Marat est représenté comme une sorte de héros antique comme Socrate. Dans la main droite du défunt se place une plume: l'arme avec laquelle il a défendu la cause révolutionnaire, dans la main gauche: billet de sa meurtrière, Charlotte Corday.

Les Sabines 1794 Les Sabines symbolisent la réconciliation nationale. C’est une autre œuvre politique qui illustre le moment de la fin de la guerre. David devient ensuite le peintre de l’Empire. A partir de 1797 il voue son art à Napoléon.

David – Les tableaux de Napoléon

1807 Le Sacre Le décors est le cœur de Notre Dame. Ici David modifie la réalité: en effet Napoléon s’est couronné seul, et de nombreuses personnes présentes sur la toile étaient absentes.

Madame Récamier 1800

Le Romantisme Une école préconisant la libération du moi, réagissant contre la régularité classique

Le Romantisme Le romantisme se développe au 19e siècle en France par réaction contre la régularité classique et néo-classique et le rationalisme philosophique des siècles précédents. En effet, le romantisme rejette l'Antiquité gréco-romaine ce qui marque une rupture complète avec les idées du passé. Il se caractérise par une libération de l'art et du moi. Il prône la prééminence de l'individu et de sa personnalité, de la puissance de la sensibilité, de la passion et de l'imagination. C’est une réaction du sentiment contre la raison, cherchant l'évasion dans le rêve, dans l'exotisme ou le passé. Il exalte le goût du mystère et du fantastique.

Théodore Géricault 1791-1824 Le Radeau de la Méduse 1818 Géricault peint le drame de La Méduse, un vaisseau échoué sur la côte ouest de l'Afrique, dont les cent cinquante passagers tentent de se sauver en radeau. Après treize jours, il n'y a que quinze rescapés. Pour survivre, ils n’ont absolument rien, sauf quelques gouttes de vin et de la viande humaine. Géricault représente l'instant même où les survivants aperçoivent le bateau des sauveteurs. Afin d'être le plus authentique possible, il interviewe des survivants, fait leur portrait, construit un modèle de radeau, et se rend même à la morgue pour y étudier les cadavres. Théodore Géricault 1791-1824 Le Radeau de la Méduse 1818

Eugène Delacroix 1798-1863

La peinture romantique se caractérise par son goût pour la dramatisation. Les romantiques n'hésitent plus à montrer des scènes violentes qui bousculent le public, comme dans Le Massacre de Scio, ou dans La Mort de Sardanapale. Les romantiques soulignent l'intensité des couleurs. Dans le Massacre, Delacrox scandalise tout autant par la crudité des couleurs employées que par le sujet.

La Liberté guidant le peuple 1831 Le 26 juillet 1830, Charles X suspend la liberté de la presse, dissout la Chambre et modifie les systèmes électoraux. Trois journées d'émeutes s'ensuivent. Eugène Delacroix, âgé de 33 ans, déjà célèbre, s'inspire des combats pour réaliser son tableau " La Liberté guidant le peuple ". L'œuvre suscite une polémique. Le tableau mêle le réel et l’allégorie en jetant ces cadavres sous les pieds de cette belle figure représentant la France. La Liberté guidant le peuple 1831

Le Réalisme Une école préconisant la description minutieuse et objective de la réalité banale et quotidienne

Le Réalisme Ce mouvement artistique a pour but de réagir contre le romantisme et le néo-classicisme. Il commence en France pour ensuite se propager à l'Europe entière. Le réalisme pour l'art, c'est se rapprocher le plus possible de la vie quotidienne moderne et les réalités sociales de l'époque. La principale source d'inspiration est donc la vie courante, ce que l'artiste voit. Les réalistes montrent souvent la pauvreté et la souffrance car elle reflète la société, la réalité de l'époque. Avec l'arrivée de la photographie, les réalistes peuvent désormais figer l'instant qu'ils immortalisent ensuite en peinture car cela accentue encore l'aspect de "vrai".

Les Paysagistes Corot Courbet Millet Les paysagistes forment une véritable école cristallisée autour de l’inspiration de la nature et de la peinture de plein air. « Il est difficile à l’amateur d’aujourd’hui de comprendre la portée scandaleuse, dans les années 1830, de l’attitude anarchiste, foncièrement anticonformiste, des peintres de Barbizon » fait remarquer Gérald Schurr en ajoutant « jamais avant eux nul artiste n’aurait osé exposer un paysage sans référence à la mythologie grecque ou chrétienne ».

Jean-Baptiste Corot 1796-1875 Corot, étudiant dans une école privée dont les thèmes principaux sont la peinture en plein air et les paysages, trouve en Italie un attrait renforcé pour l'étude de la nature. Cependant il introduit des personnages dans ses scènes : essentiellement des femmes peintes dans la nature. Ce qui correspond au goût bourgeois de l'époque. Les Impressionnistes le reconnaissent comme le précurseur de leur mouvement et l'invitent à leur première exposition officielle. C'est sans doute le plus grand paysagiste du XIXéme siècle.

Corot

Gustave Courbet 1819-1877

Avec l'Enterrement à Ornans 1850-51, objet de scandale et succès à la fois, la légende de Courbet est formée. Rassemblement de portraits (Les habitants d'Ornans, du maire au fossoyeur, ont posé), l'Enterrement étonne par sa vérité autant que par son format. Un épisode banal est traité avec le même soin et la même attention psychologique que le Sacre de Napoléon par David. Les réactions sont violentes: « Est-il possible de peindre des gens si affreux»? demande-t-on. «Farouche misanthropie, ignobles caricatures inspirant le dégoût et provocant le rire », telles sont les appréciations de la critique.

Jean François Millet 1815-1875 Au contraire des sujets à valeur sociale de Courbet, les scènes rustiques de Millet célèbrent l’idéal d’une existence paisible. La simplicité apparente de ses personnages est trompeuse, elle résulte d’un laborieux processus d’abstraction issu de ses dessins préliminaires.

Les Glaneuses (1857) les 3 femmes de la classe la plus pauvre ramassent les épis, leurs silhouettes sombres contrastant avec les riches gerbes de blé et les charrettes chargées. l’Angélus (1857) les personnages se détachent raides sur les lignes horizontales du paysage, l’éloquence des gestes (celui du mari qui tourne son chapeau) et la lisibilité de la composition créent une tonalité émotionnelle qui vaut à l’oeuvre son succès.

Associez les traits avec l’école Evasion de la réalité La vie quotidienne Une grande intensité d’émotion L’ordre et la froideur Un décor exotique La propagande politique Basé sur l’observation et la documentation Sujets dramatiques Le Néo-classicisme Le Romantisme Le Réalisme

Associez les traits avec l’école Evasion de la réalité La vie quotidienne Une grande intensité d’émotion L’ordre et le froideur Un décor exotique La propagande politique Basé sur l’observation et la documentation Sujets dramatiques Le Néo-classicisme Le Romantisme Le Réalisme

Quelle école?

Quelle école? romantique réaliste réaliste néo-classique