VIVRE EN CHRÉTIENS Leçons 13 pour le 30 décembre 2017
Étude de la semaine : Romains 14-16. « Dès lors, toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou bien, toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu. » (Romains 14.10.) Étude de la semaine : Romains 14-16.
Il est vivement conseillé de lire le chapitre 14 depuis le début. » « Dans une première lecture, rapide et superficielle, de ce passage, on serait tenté de penser que ce passage parle du fait de porter un jugement sur autrui, ou de ne pas être une pierre d’achoppement pour autrui. Pourtant, le message de ce passage se trouve explicité au cœur de ces versets : il s’agit de la recherche du règne de Dieu dans mon existence par l’action du Saint-Esprit (v. 17). Et l’intention de l’auteur est précisément de nous aider à le vivre pratiquement, bien sûr, mais avec justesse. Son auditoire le souhaite également, tout comme nous, les lecteurs, y aspirons. Mais il n’est pas toujours évident de trouver la bonne manière de vivre ce règne, de le rendre visible dans nos faits et gestes. Il est vivement conseillé de lire le chapitre 14 depuis le début. » «En effet, le Royaume de Dieu n'est pas une affaire de nourriture et de boisson ; il consiste en la justice, la paix et la joie que donne le Saint-Esprit.» Romain 14.17 (2017, 30 décembre | Lettre aux Romains, n° 13 | www.adventiste.org/bibl)
QUI EST FAIBLE DANS LA FOI ? (Romains 14.1;15.3) S’occuper des esprits humains est chose bien délicate. Si vous faites preuve de raideur, vous ne toucherez pas les cœurs ; mais si vous vous approchez d’une âme affligée avec un cœur plein d’amour, vous la détournez du champ de bataille de l’ennemi, là où elle serait la proie des tentations de Satan. Nous ne pouvons pas nous permettre d’être un obstacle pour les autres. Chacun a ses propres tentations et ses propres épreuves, et nous devons faire en sorte que nous puissions aider et réconforter ceux qui sont tentés. Nous devons encourager et, si possible, fortifier ceux qui sont faibles dans la foi. En rappelant les promesses de Dieu, nous pouvons parfois sauver du découragement les esprits de ceux qui sont éprouvés et en difficulté. (E. G. White, Pour un bon équilibre mental et spirituel, vol. 2, p. 449.)
PREMIER PROBLÈME : ALIMENTATION Romains 14.1-3 « Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses opinions. Par exemple, l'un croit pouvoir manger de tout, tandis que l'autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes. Celui qui mange de tout ne doit pas mépriser celui qui ne mange pas de viande et celui qui ne mange pas de viande ne doit pas juger celui qui mange de tout, car Dieu l'a accueilli lui aussi. »
Des faits – des réalités Romains 14.1 « Accueillez celui qui est faible dans la foi, sans critiquer ses opinions. » Jugement, avis personnel, manière de penser sur un sujet ou un ensemble de sujets, qui n’implique pas que ceux-ci soient justes ou non. Ce couple n’est pas bien assorti : je dis cela, car elle est petite alors qu’il est très grand, mais bon ce n’est que mon opinion. Opinions Exemple: Des faits – des réalités Ce sont des affirmations qui peuvent être prouvées comme fausses et vraies. C’est vrai qu’il est deux fois plus grand qu’elle et personne peut le nier. «Ce couple n’est pas bien assorti!» Jugement, avis personnel. Ils sont peut-être heureux ou malheureux, ce qui n’implique pas que ce soit juste ou faux. Et on peut discuter encore et encore à leur sujet.
Des faits – des réalités Ce couple n’est pas bien assorti : je dis cela, car elle est petite alors qu’il est très grand, mais bon ce n’est que mon opinion. Opinions Dans le chapitre 14, Paul nous parle «des opinions», des choses que ne peuvent pas être prouvées. C’est vrai qu’il est deux fois plus grand qu’elle et personne peut le nier. Des faits – des réalités
Des faits – des réalités Romains 14. 2 «Par exemple, l'un croit pouvoir manger de tout, tandis que l'autre, qui est faible dans la foi, ne mange que des légumes. » Opinions Attention à ne pas faire des doctrines de nos opinions! Alors où trouve la vérité? Actes 17.11 « Ceux-ci […]; ils accueillirent la Parole avec beaucoup d'ardeur, en examinant chaque jour les Ecritures pour voir si ce qu'on leur disait était exact » Des faits – des réalités
PREMIER PROBLÈME: ALIMENTATION En quoi la nourriture était-elle un problème à l'époque de Paul (Romains 14.2-3, 1 Corinthiens 8) ? Les prêtres païens mettent la viande sacrifiée aux idoles pour la vente. Parmi les croyants, il y avait une discussion sur la convenance ou pas de manger cette viande.
PREMIER PROBLÈME: ALIMENTATION Qui était le faible ? Celui qui mange de légumes. Ce n’est pas par végétarisme, mais par crainte de consommer de la viande consacrée à quelque dieu païen. Qui était le fort ? Celui qui estime qu’il ne peut pas se contaminer avec la viande qui leur est offerte. LE PROBLEME : Le fort critiquait les faibles parce qu'il ne mangeait pas la viande sacrifiée aux idoles et que le faible était traîné à douter de sa foi.
(Guide d’étude de la Bible, p. 88.) « Dans Romains 14.1-3, la question concerne la consommation de viandes qui avaient pu être sacrifiées aux idoles. Le conseil de Jérusalem (Actes 15) a décidé que les Gentils convertis au judaïsme devaient s’abstenir de manger ces aliments. Mais il y a toujours la question de savoir si oui ou non les viandes vendues sur les marchés publics venaient d’animaux sacrifiés aux idoles (voir 1 Co 10.25). Certains chrétiens ne s’en souciaient pas du tout. D’autres, s’il y avait le moindre doute, choisissaient de manger des légumes à la place. La question n’avait rien à voir avec la question du végétarisme et de la santé. Paul n’implique pas non plus dans ce passage que la distinction entre viandes pures et impures avait été abolie. Ce n’est pas le sujet. En attendant, « accueillir ou recevoir » celui qui est faible dans la foi signifiait lui accorder la pleine communion et un statut social. On ne devait pas discuter avec la personne, mais plutôt lui donner le droit d’exprimer son opinion. […] Du point de vue de Dieu, le chrétien trop scrupuleux (ou plutôt jugé comme tel, apparemment, non par Dieu, mais par ses frères chrétiens) est accepté. « Dieu l’a accueilli. » (Guide d’étude de la Bible, p. 88.)
DEUXIÈME PROBLÈME : LES JOURS DE FÊTE « Celui qui attribue de l'importance à un jour particulier le fait pour honorer le Seigneur ; celui qui mange de tout le fait également pour honorer le Seigneur, car il remercie Dieu pour son repas. Celui qui ne mange pas de tout le fait pour honorer le Seigneur et lui aussi remercie Dieu. » (Romains 14.6)
DEUXIÈME PROBLÈME : LES JOURS DE FÊTE En quel sens les jours de fêtes étaient-elles un problème à l'époque de Paul (Romains 14. 6, Colossiens 2.16, Galates 4. 9-10) ? « Dès lors, que personne ne vous juge à propos de ce que vous mangez ou buvez, pour une question de fête, de nouvelle lune ou de sabbat » (Colossiens 2.16) « Mais maintenant que vous connaissez Dieu — ou, plutôt, que vous êtes connus de Dieu — comment pouvez-vous retourner à ces éléments impuissants et misérables, et vouloir à nouveau en être esclaves ? Vous observez scrupuleusement les jours, les mois, les saisons et les années ! » (Galates 4.9-10) Certains frères juifs croyaient qu'ils devraient continuer à observer les festivités cérémonielles (Nouvelles Lunes, Sabbats rituels, Pâques, Pentecôte, Jour des Expiations, ...) et les jours de jeûne (lundi et jeudi)
DEUXIÈME PROBLÈME : LES JOURS DE FÊTE Qui était le faible ? Celui qui croyait qu'il devait continuer à observer toutes ou certaines fêtes marquées par les rituels et la tradition juive. Qui était le fort ? Celui qui croyait que les fêtes juives trouvaient leur accomplissement dans le Christ. LE PROBLÈME : Les faibles voulaient imposer l'observance des festivités au fort.
Qui était le faible ? Qui était le fort ? « L’intention importe plus que la connaissance. Le désir de plaire à Dieu est aussi réel chez le faible que chez le fort. De plus, l’un et l’autre rendent grâces à Dieu, « celui qui mange » comme « celui qui ne mange pas ». L’action de grâce « car il remercie Dieu pour son repas » (Romains 14.6) est le signe et la preuve de la reconnaissance et du désir d’honorer Dieu. Qui était le fort ? Qui était le faible ? C’est elle qui sanctifie, c’est-à-dire qui met à part l’attitude ou la prise de position chrétienne, acceptation ou refus… « Si je prends ma part avec actions de grâces, pourquoi serais-je calomnié pour ce dont je rends grâces ? » (1 Corinthiens 10.30 Colombe) » (R. Doulière, L’épître aux romains, p.207)
SOLUTIONS SOULEVÉES PAR PAUL « Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Et toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Nous aurons tous à nous présenter devant Dieu pour être jugés par lui. » (Romains 14.10)
SOLUTIONS SOULEVÉES PAR PAUL Le fort ne doit pas juger les faibles (Romains 14.4) Dieu reçoit et affirme tout le monde. Ne jugez ou ne rabaissez personne (Romains 14.10-21) Dieu jugera tout le monde ; chacun rendra compte de lui-même et non des autres. Lorsque nous jugeons, nous devenons une pierre d'achoppement ou une offense à nos frères, ce qui peut être la raison pour laquelle notre frère, pour qui Christ est mort, affaiblit ou abandonne la foi. Chacun doit agir selon sa propre conscience, sans forcer la conscience des autres (Romains 14.22-23) Nous devons agir conformément à ce que nous croyons. Si nous avons tort, Dieu nous aidera à le comprendre au moment qu'il jugera approprié. Faites ce qui plaît à notre prochain (Romains 15.1-3) « Que chacun de nous fasse ce qui plaît à son prochain, en vue de ce qui est bon et constructif. » (Romains 15.2) Nous devons bénéficier spirituellement à notre prochain et l'aider à progresser vers la perfection.
(E. G. White, Heureux ceux qui, p. 51.) « Dieu a montré à quelle valeur il estime chaque être humain, et pourquoi il ne permet à personne de parler avec mépris de son prochain. Nous pouvons remarquer les fautes et les faiblesses de ceux qui nous entourent, mais Dieu déclare que tout être lui appartient, d’abord parce qu’il en est le Créateur, puis doublement, parce qu’il l’a racheté par le sang précieux de Jésus-Christ. Les hommes les plus déchus doivent être traités avec tendresse et respect. Dieu nous demandera compte de la moindre parole de mépris prononcée à l’égard d’un être pour lequel le Christ a donné sa vie. (...) » (E. G. White, Heureux ceux qui, p. 51.)
« Que de faibles et pauvres mortels considèrent combien ils ont besoin de la longanimité et de la pitié de Dieu et de leurs frères. Qu’ils prennent garde à la manière dont ils observent et jugent les autres. Nous devrions nous souvenir de l’instruction de l’apôtre : « Vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté » (Galates 6 : 1, 2). A notre tour, nous pouvons succomber à la tentation, c’est pourquoi il nous faut manifester envers l’offenseur toute l’indulgence qui nous est demandée. » (E. G. White, Témoignages pour l'Église, vol. 2, pp. 98)
soit avec vous tous ! Amen ! » « Que Dieu, la source de la patience et du réconfort,… vous rende capables de vivre en bon accord les uns avec les autres… en suivant l'exemple de Jésus-Christ. » (BFC) Romains 15.5 « Que le Dieu de l'espérance… vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi,… pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l'Esprit saint ! » Romains 15.13 «Que le Dieu de la paix… soit avec vous tous ! Amen ! » Romains 15.33 Pour terminer son épître, Paul partage des bénédictions spéciales de Dieu pour nous. Paul veut que nous ayons de la persévérance, du courage et de la paix à chaque moment de notre vie. Allons-y !
« Que le Dieu de la paix soit avec vous tous ! Amen ! » Romains 15.33