CMS Deux cent degrés au dessous de zéro pour un aimant 100 000 fois plus puissant que la terre 250 mètres carrés de Silicium : Un appareil numérique de plusieurs centaines de millions de pixels, capable de prendre une « photo » tous les 25 milliardièmes de seconde. Le trajectographe de CMS a pour rôle de permettre de reconstruire les trajectoires des particules et de trouver l’endroit où elles se sont désintégrées. L’Institut Hubert Curien à Strasbourg et L’Institut de Physique Nucléaire à Lyon ont été au cœur de la mise au point et de la construction de ce trajectographe. Quatre vingt mille cristaux de Tungstate de Plomb, ultra transparents, ajustés avec une précision inférieure au millimètre Le calorimètre de CMS sert aux physiciens à mesurer très précisément l’énergie des électrons et des grains de lumière que sont les photons. Des premières idées aux derniers tests, le laboratoire Louis Leprince-Ringuet à Paris, L’Institut de Physique Nucléaire à Lyon et le Laboratoire d’Annecy de Physique des Particules ont participé durant plus de quinze ans à tous les aspects du calorimètre de CMS.