Les ressources du patient dans la thérapie Une empathie en acte (par ce que l’empathie seule ne suffit pas pour guérir votre patient)
Psychologie positive Mais pourquoi donc « comprendre »ne sert pas à comprendre… et ne guérit rien….
Savoir pourquoi? ne donne aucune indication pour guérir (savoir pourquoi papa m’a violé ne permet pas de guérir de son angoisse et autres) demande beaucoup de temps ( et pendant ce temps j’angoisse et cela peut empirer …) la culture de l’excuse contraint (réduit) le sentiment d’être une victime…
Parler en boucle conduit à renforcer les zones du langage… mais l’angoisse se niche dans les zones primitives: amygdale notamment parler du trauma conduit à revivre le trauma et donc angoisser et réduit l’envie du patient de revenir voir le thérapeute…
le comble donc… faire parler ne fait pas aller mieux le traumatisé le pousse à fuir la thérapie le fait revivre le trauma
lors de l’agression toujours sentiment d’impuissance d’être un objet d’être dégouté de son impuissance sentiment de peur innommable
lors de l’agression peur, danger de mort proportionnelle à la proximité de l’agresseur (le père par exemple) sentiment d’insécurité si l’entourage ne soutient et n’étaye par fortement (totalement) la victime
lors du trauma avant la puberté sentiment diffus d’un interdit de sale, de violent, de pas normal… une grande détresse chez l’enfant presque toujours cachée
A la puberté réactivation symbolique du trauma, compréhension des actes arrivée des cognitions construction de l’ESPT
Ressources du patient: invalider des pensées négatives Sagesse et savoir curiosité et intérêt pour le monde Amour d'apprendre, jugement équilibré, sens critique, ouverture d'esprit Ingéniosité, originalité, intelligence pratique Clairvoyance, recul, mise en perspective
Ressources du patient: invalider des pensées négatives Courage Valeur et bravoure persévérance, assiduité, diligence Intégrité, authenticité, sincérité, enthousiasme
Ressources du patient: invalider des pensées négatives Humanité amour Amour et attachement gentillesse et générosité intelligence sociale
Ressources du patient: invalider des pensées négatives Justice Esprit d'équipe, sens du devoir, loyauté, équité, impartialité, sens du commandement, leadership Modération pardon, humilité et modestie, prudence, discrétion, précaution, maîtrise de soi, autorégulation Transcendance appréciation de la beauté et de l'excellence, gratitude, espérance, optimisme et orientation vers le futur, joies et humour, spiritualité, recherche du sens de la vie, religiosité
exemples Jeune fille violée « Je suis un monstre» Vous m’avez dit que vos frères et soeurs vous adoraient… peuvent ils adorer un monstre? je ne le crois pas…
« Je suis stupide je n’aurais pas du faire confiance à cet homme » Vous êtes très sévère vis à vis de vous même… vous êtes une femme accomplie avec une réussite sociale, des enfants… stupide c’est sévère non? tissage: faire confiance pour une sortie ne donne pas autorisation pour une agression
c’est de ma faute si ma mère ne m’aimait pas elle aimait bien mon frère et pas moi… en tant que maman vous avez des préférences? nos enfants génèrent de l’amour… vous dites que c’est vous le problème alors que votre mère s’autorise à vous dire qu’elle ne vous aime pas…
Femme violée, infirmière dévouée je suis un monstre… je suis salie à jamais par ce qu’il m’a fait une femme qui passe son temps à aider les autres ne peut pas être un monstre (tissage…. c’est lui le monstre)
Que répondre? Je suis coupable… je n’aurais jamais du faire venir les trois garçons .. mon père m’avait dit de ne pas les fréquenter… c’est de ma faute…
Que répondre? Des que j’ai senti que cela n’allait pas, j’ai fais sortir ma cousine par la fenêtre de la cuisine
Que répondre? Pendant trois jours j’ai cherché le préservatifs qu’ils avaient jeté derrière le canapé en riant
Que répondre? je suis une merde je suis une merde je suis une merde (pleurs, pleurs, pleurs, pleurs…)
Que répondre? rien que l’idée de cette torture j’en suis malade depuis je suis constipé, j’ai des TOC que dois je faire (l’homme aux rats, 5 psychanalyse)
Que répondre? (11 ans à l’époque des faits) je suis un monstre, un jour mon oncle m’a fait comprendre de monter dans sa chambre sans me le dire … je suis monté alors que j’aurais pu rester en bas
Que répondre? je préfère parler de mon fils au présent, je le dis d’ailleurs à ma femme
Que répondre? tout le monde me trouve anormal d’aimer travailler d’aimer que tout soit en ordre
Que répondre? les gens sont médiocres, je déteste le foot, l’injustice me fait horreur, la bêtise, je suis seul je suis anormal
Que répondre? Pour un oui, pour un non, se battre, – ou faire un vers ! Travailler sans souci de gloire ou de fortune, À tel voyage, auquel on pense, dans la lune ! N’écrire jamais rien qui de soi ne sortît, Et modeste d’ailleurs, se dire : mon petit, Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles, Si c’est dans ton jardin à toi que tu les cueilles ! Puis, s’il advient d’un peu triompher, par hasard, Ne pas être obligé d’en rien rendre à César, Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite, Bref, dédaignant d’être le lierre parasite, Lors même qu’on n’est pas le chêne ou le tilleul, Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !