Le jardin des sentiments Ne pas cliquer Déroulement automatique
La nuit étreint le jour dans ses bras de satin. Vers des ombrages flous où dansent les mirages Il volute, discret, sur de lointains rivages : L’Amour suit son destin.
Il sublime, courtois, le nouvel avenir Beau messager du ciel, ô magique prestance ! L’aède de son luth voit fleurir la romance : Le Temps du devenir.
Aux sommets des tourments, décline le soleil ! Les âmes baigneront dans la moiteur des larmes Vers l’océan chagrin où se noient les alarmes : Le Doute nul pareil.
Quand la flamme s’éteint, disparaît le décor ! Si l’amer désespoir ne peut que redescendre, De l’amour consumé naît la plus belle cendre : Le Souvenir encor.
Le givre sur les fleurs ne se retire plus ! Les frimas de la nuit implorent la présence Et se glissent blessés au vallon de l’absence : Regrets …le cœur perclus !
Le miroir se ternit ! Est-ce l’envers ? L’endroit ? La lumière azurée indûment s’étiole… Mais sur les voiles noirs, brille la luciole : L’Espoir reprend son droit.
Je t'aimais… Je t'aime…et t'aimerai … Aujourd’hui, les roses, le soleil, l’océan Sont devenus mes amants Et la sagesse couvre désormais mes cheveux blancs ! J.P.
2018-09-17
Poème de Jacqueline Peytavi http://www.jacquelinepeytavi.com Illustrations de Lise Tardif Musique : Two candles for to heart Ernesto Cortazar