Le BOUVERET Sa plage. Ses vélos en location. CHILLON VEVEY Le VIEUX RHÔNE Marinette et Daniel. BEX et sa mine. Les filles Chiono. Jpp.
Silence , je barre !
J’ai réussit le test de l’homme à la mer avec mention !
Quelques uns des autres tests !… Car un bon matelot doit savoir tout faire !!!
En 1150, les comtes de Savoie contrôlent la forteresse. Chillon y est qualifié de castrum, preuve, selon l’acception médiévale du terme, de la présence d’un bourg qui lui est associé. Au XIIIe siècle, les comtes de Savoie conquièrent la plupart des terres du Pays de Vaud morcelé en de multiples seigneuries, Le château présente un intérêt économique et stratégique évident. En 1214, Thomas 1er de Savoie fonde Villeneuve, à quelque 2 km en amont du bourg de Chillon, en un lieu assez vaste pour accueillir un péage, des halles pour les marchandises et des équipements portuaires. Au château même, des grands travaux de reconstruction et d’agrandissement sont alors entrepris, par étapes.La forteresse abrite la résidence temporaire de la famille de Savoie, et celle, permanente, du châtelain-bailli. A la tête d’un vaste domaine, les Savoie sont appelés à se déplacer constamment pour gouverner, en restant personnellement en contact avec leurs sujets. Ce nomadisme s’accorde aussi au rythme des saisons, certaines demeures étant inhabitables en hiver, d’autres plus propices à certaines activités, telle que la chasse. A la fin du XIVe siècle, Chillon est relevé de ses fonctions au profit d’une gestion centralisée à Chambéry. La cour, pour sa part, lui préfère d’autres résidences, comme Le Bourget, Thonon ou Ripaille. En 1436, Amédée VIII, avant d’être appelé à la papauté sous le nom de Félix V, tente de redonner vie au château, puis Chillon sera délaissé jusqu’à l’arrivée des Bernois.
L’entraînement du matelot.
Le port du vieux Rhône
La mine de sel de BEX
Ce sont les Bernois, qui ont envahi la région en 1475, qui ont commencé à exploiter ces sources, faiblement salées, par évaporation. Ils cuisent alors la saumure dans des poêles sur feu de bois. Ce procédé durera pendant près de 200 ans. Dès 1680, les sources ayant diminué, les hommes se mirent à creuser des galeries, dans l'idée de vider l'immense réservoir rempli d'eau salée, qu'ils imaginaient dans la montagne. Un labyrinthe de puits, escaliers et galeries est percé durant plus d'un siècle. Ce travail gigantesque a été réalisé au marteau et à la cisette, puis à la poudre noire. A cette époque, l'avance moyenne était de quatre mètres par mois en galerie horizontale, et nettement moins en escalier. Celui du Coulat dit 'Escalier ruiné' compte 458 marches. Dès 1811, avec l'arrivée d'un nouveau protagoniste, Jean de Charpentier, le creusement de la galerie du Bouillet reprend. Les travaux durent douze ans. Un important massif de roc salé (la poche du Coulat) est mis à jour, tandis que toute une série de galeries et deux dessaloirs sont réalisés. L'exploitation des amas de roc salés se faisait par abattage de la roche dans des carrières souterraines superposées. Ces blocs étaient transportés dans des salles groupées par deux ou trois: les dessaloirs. C'était là que le sel était mis en solution par lessivage des blocs. La saumure était amenée à saturation par un système de rotation. Puis, les saumures saturées étaient acheminées vers la Saline du Bévieux par des tuyaux construits dans des troncs de mélèze. Selon la légende, une jeune bergère menait ses chèvres paître vers Panex, pas bien loin d'Ollon au dessus de Bex. Pour s'abreuver, ses bêtes marquaient une nette préférence pour l'eau de deux sources. Par curiosité, elle la goûta. La trouvant salée et en fit bouillir un plein chaudron. En s'évaporant, l'eau laissa au fond une pincée de sel….
A suivre ...