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Plan incliné de St Louis Arzviller La nécessité de relier le bassin de la Seine et la grande voie rhénane par un canal date du XVIIIe siècle. Le roi Louis XVI chargea son ingénieur d’étudier le projet du canal de la Marne au Rhin mais ce n’est qu’en 1826 que M. Brisson, ingénieur des ponts et chaussées, fut chargé de la réalisation du canal entre Vitry-le-Françoi et Strasbourg par la loi du 3 juillet 1838. Son principal concepteur fut l'ingénieur en chef Charles-Étienne Collignon
Ce canal, qui devait relier la Seine au Rhin, devait franchir deux obstacles naturels : la ligne de crêtes qui limite le bassin parisien et les Vosges du Nord par la trouée de Saverne. Le premier des obstacles est franchi par un souterrain de 4 877 m (entre la Meuse et la Moselle) puis un second de 867 m. C'est entre Niderviller et Arzviller, moyennant deux souterrains de 475 m et 2 307 m, que le canal aboutit dans la vallée supérieure par une échelle de 17 écluses (écartées d'une distance moyenne de 180 m) qui permettait de franchir une dénivellation de 44 mètres. Le plan incliné, mis en service en 1969, a permis de remplacer ces écluses dont le franchissement était laborieux. Sa construction de type transversal est unique en son genre en Europe Le tronçon de la Marne au Rhin, long de 314 km avec ses 178 écluses, demandait entre 6 et 9 jours de voyage. Depuis 1853, mise en service du canal, le seul tronçon de Saint-Louis-Arzviller par la vallée du Teigelbach, long de 4 km comprenait 17 écluses avec un bief moyen entre chacune d’elles de 200 mètres et une dénivellation de 44 mètres (chute de 2,6 m entre 2 écluses), demandait une journée de navigation. Il s'agit de faire monter ou descendre un bac contenant un bateau sur un chariot le long d’une rampe inclinée à l'aide d'un contrepoids d’équilibrage.
Bouxwiller Bouxwiller est une charmante ville dont l'origine remonte à l'époque gallo-romaine. On y découvre de magnifiques maisons alsaciennes avec colombages et orielles. Les ruelles étroites réservent bien des surprises. Et bien sûr il ne faut pas oublier le Bastberg et son sentier géologique et ses légendes de sorcières Bouxwiller fut à côté du château de Lichtenberg le centre de la seigneurie de Lichtenberg. Cette entité territoriale autonome comptait une centaine de villages et dépendait du Saint-Empire romain germanique. À la suite de la guerre de Trente Ans et à l'instar du reste de l'Alsace, la seigneurie fut réunie au royaume de France en 1680 par Louis XIV.
La place du château.
Le marché aux grains et rue des seigneurs.
322 m d'altitude la vallée de la Zorn Lutzelbourg Le château du Lutzelbourg est un château fondé par Pierre de Lutzelbourg au XIe siècle sur un promontoire rocheux dominant à 322 m d'altitude la vallée de la Zorn La grande tour carrée, construite au XIIe siècle a une hauteur de 24 mètres et ses murs ont une épaisseur de 2,40 mètres. Elle fut construite par le comte Pierre de Lutzelbourg et son fils Reginald
Le village de Lutzelbourg vu depuis les ruines du château
Maisons Troglodytes de Graufthal Selon les archéologues R. Forrer et Charles Spindler, qui ont fouillé les lieux en 1899, les premières grottes ont été aménagées dans les rochers de Graufthal au Moyen Âge. Elles étaient alors délimitées par de simples poteaux de bois plantés dans le sol, et dont les trous ont subsisté plusieurs siècles. Elles servaient de grenier, avant d'être transformées en logements de fortune au XVIIe siècle puis en maisons d'habitation au 18e. L'une des portes des actuelles maisons troglodytes est datée de 1760.
Les maisons ont accueilli trois familles au XXe siècle : la famille Weber, la famille Wagner et la famille Otterman. La famille Wagner fut la première à quitter les lieux après le décès de Joséphine WAGNER. Le premier étage de la maison de la famille WEBER s'écroula en 1931 et sa propriétaire mourut peu de temps après. Les deux sœurs Otterman, Madeleine et Catherine, restèrent. Madeleine mourut en 1947, à 89 ans, et Catherine, dite « Felsekaeth » en patois alsacien3, fut la dernière habitante des maisons troglodytes jusqu'à sa mort en 1958. Elle racontait aux touristes que sa maison avait hébergé jusqu’à dix-huit occupants en même temps4, la cuisine étant commune à deux habitations.
Chambre de la famille Weber Chambre de Catherine Chambre de la famille Weber
Tour du télégraphe Chappe à Saverne Son exploitation dura jusqu'en 1852, année de la mise en service du télégraphe électrique entre la capitale et Strasbourg, parallèlement au chemin de fer. La station de Saverne, reconstruite en 1968, faisait partie de la ligne télégraphique qui reliait Paris à Strasbourg à partir du 31 mai 1798
Château du Haut Barr La première partie édifiée du site date de 1170, alors que les évêques de Strasbourg cherchent un point idéal pour surveiller la vallée de la Zorn. Le château de Haut-Barr obtient alors le surnom d' "oeil de l'Alsace". De la première version de l'édifice du XIIe siècle, on remarque encore un logis seigneurial, ainsi que la chapelle romane St Nicolas. On retrouve également des fortifications qui s'ajoutèrent par la suite lors de remaniement du château (remparts, tour d'artillerie...), mais aussi la chapelle castrale, qui allie éléments gothiques et romans. Le "Pont du Diable", toujours en place, permettait de franchir les trois parties du rocher sur lequel le Haut-Barr est assis
Le "Pont du Diable", toujours en place, permettait de franchir les trois parties du rocher sur lequel le Haut-Barr est assis
Saverne Située à la frontière avec la Lorraine, Saverne est une petite ville qui possède plusieurs maisons et monuments dignes d’intérêt La position stratégique du lieu est à l’origine de la création de la ville. Le lieu permet en effet de contrôler ce point de passage entre l’Alsace et la Lorraine, à travers le col de Saverne. Les premières traces d’occupation datent des romains, qui y établissent un relais entre la voie consulaire Strasbourg-Metz Les romains construisent un castrum au IIIème siècle, qui sera agrandi au IVème, pour contrer les invasions barbares. Au moyen âge la ville passe sous la domination du Saint Empire Romain Germanique jusqu’à l’annexion de l’Alsace à la France. La ville fait partie des possessions de l’évêque de Strasbourg, qui y établit sa capitale administrative. La ville subit diverses destructions au cours du temps avec entre autres la guerre des Rustauds en 1525, qui seront massacrés ici, et la guerre de Trente Ans qui dévaste la ville. La ville connaît néanmoins un regain de prospérité au XVII et XVIIIème siècle sous l’impulsion des Princes-Evêques de la famille des Fürstenberg, puis des Rohan qui sont à l’origine du château. La révolution met un terme à cette prospérité et à son rôle de mini-capitale
Le port du canal reliant le Rhin et la Marne, à Saverne,
La gare de Saverne
Visite du château : suite à l’incendie du précédent en 1779, le Cardinal Louis René de Rohan, décide la construction d’un nouveau palais dès 1780, et fait appel à l’architecte Salins de Montfort qui dirige les travaux jusqu’à la révolution. Bien que le gros œuvre et la toiture soient achevés, les bas reliefs et l’intérieur restent inachevés. Le bâtiment restant invendu comme bien national, il connaîtra diverses fonctions dont celles de casernement et d’asile pour veuves de guerre. Le corps du bâtiment est de style néo-classique, à colonnes corinthiennes (côté jardin) et possède une façade de 140 m de long. Le bâtiment est modifié sous Napoléon III qui fait restaurer et ajouter deux ailes latérales et un avant corps central (côté ville)
Tribunal de grande instance La roseraie de Saverne est considéré comme la capitale de la rose, et abrite de ce fait une belle roseraie de 7500 pieds Tribunal de grande instance Construit en 1738 par Armand Gaston de Rohan-Soubise, pour abriter la chancellerie épiscopale.
La synagogue
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité de Saverne ou église paroissiale de chanoines de Saint-Augustin dite Notre-Dame-de-la-Nativité, puis Saint-Barthélémy
Église du XIV ième
Ancien Couvent des Récollets : fondé en 1303 par les Frères Hospitaliers du couvent d’Obersteingen, selon la règle de Saint Augustin, le bâtiment abrite successivement différentes communautés (Franciscains, Jésuites, puis finalement à nouveaux les Franciscains). Le couvent, qui est aujourd’hui une école, abrite un magnifique cloître gothique du XIVème siècle et des fresques du XVIIème. L’église, du XIVème siècle est typique des ordres mendiants, dépouillée et élégante. Elle abrite deux monuments funéraires des membres de la famille des Lutzelbourg. Fresque.
Au n°76, une belle maison à colombages de 1575 avec un oriel de 3 étages. Au n° 80, probablement la plus belle maison de la ville, la maison Katz, du nom de son premier propriétaire receveur de l’évêché, ornée de magnifiques colombages sculptés de personnages nus, de motifs floraux et géométriques. La maison possède de plus un très bel oriel triangulaire
Fontaine à la licorne.
Texte du net et qq photos Conçu et Réalisé par la Production M.D. Photos perso Texte du net et qq photos Musique : Valse Alsacienne Janvier 2014
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