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Les secrets Toutankhamon , Neferfiti et des Pyramides La Vallée des Rois, cimetière des pharaons Pendant plus d'un millénaire, les souverains et nobles égyptiens de l'Ancien Empire (entre 1500 et 1070 avant J.-C.) ont été enterrés dans la Vallée des Rois. Cette région est située sur la rive occidentale du Nil, à proximité de Louxor, en Égypte. On estime que toutes les tombes qui s'y trouvent n'ont pas encore été découvertes. Au clic après le texte , merci.
La découverte du tombeau de Toutankhamon Le tombeau de Toutankhamon est l'une des sépultures les plus célèbres de la Vallée des Rois. Il a été découvert en 1922 par l'archéologue britannique Howard Carter. Plusieurs membres de son équipe sont décédés peu après, ce qui a créé la légende d'une « malédiction ». Cette photo est une reconstitution du tombeau réalisée à Metz en 2010, pour l'exposition « Toutankhamon : la découverte, la tombe, le trésor ».
Le tombeau de Toutankamon, un espace préservé Seuls les scientifiques ont accès au véritable tombeau du pharaon Toutankhamon, décédé à l'âge de 19 ans. La tombe a été fermée au public en 2011 pour la protéger des détériorations. Depuis 2014, les touristes de la Vallée des Rois peuvent en visiter une réplique.
Une chambre secrète derrière le mur ouest ? En novembre 2015, les scientifiques ont détecté la présence d'objets « organiques » et « métalliques » derrière les murs du tombeau de Toutankhamon. Cela pourrait laisser croire à l'existence de cavités secrètes. L'équipe soupçonne notamment qu'il existe une pièce derrière le mur ouest de la chambre funéraire, en photo ci-dessus.
Les chambres secrètes rêvées des égyptologues L'hypothèse de deux chambres secrètes guide l'exploration lancée en novembre 2015. Elles seraient attenantes au tombeau, l'une contre le mur nord et l'autre contre le mur ouest. Sur ce schéma, ces pièces hypothétiques apparaissent en bleu. La zone grisée figure la partie du tombeau déjà connue.
Nefertiti, mystérieuse reine d'Égypte Parmi ces pièces secrètes, les scientifiques rêvent de trouver le tombeau de Nefertiti, épouse du pharaon Akhenaton. Certains supposent qu'elle était aussi la belle-mère de Toutankhamon. En 1912, les archéologues ont découvert, à Amarna en Égypte, un buste de femme (en photo) qui représenterait Nefertiti. Depuis, son authenticité est contestée.
Nicholas Reeves, l'égyptologue à l'origine de l'exploration Cette nouvelle exploration du tombeau du pharaon a démarré d'après une théorie développée par Nicholas Reeves, un égyptologue britannique. Dans un document publié en juillet 2015, il avance que la chambre funéraire de Toutankhamon aurait d'abord été un couloir menant à un autre tombeau. Lequel pourrait être celui de Nefertiti.
Des plâtrés au-dessus de portes dissimulées ? La théorie de Nicholas Reeves s'appuie sur des photographies de scanners réalisés précédemment sur les murs de la chambre funéraire du pharaon. Elles laissent deviner des lignes droites dans les murs nord et ouest. Ces lignes pourraient indiquer d'anciens passages et portes vers d'autres pièces, qui auraient été plâtrés par la suite.
Opération radar dans le Trésor Le 31 mars dernier, une équipe a effectué des analyses radar dans le tombeau de Toutankhamon. Sur cette photo, les scientifiques préparent l'opération dans le Trésor, une petite pièce non décorée attenante à la chambre funéraire.
L'opération a commencé à 17 heures pour se poursuivre toute la nuit L'opération a commencé à 17 heures pour se poursuivre toute la nuit. Pour scanner les murs du tombeau, l'équipe a utilisé des unités radar à pénétration de sol. Ils ont employé deux fréquences d'ondes différentes, de 400 et 900 MHz. Ici, les techniciens préparent une unité radar.
Des mesures réalisées à différentes hauteurs Pour scanner le tombeau, les techniciens ont déplacé une unité radar le long des pistes installées à la base des murs. Ici, ils analysent le mur ouest de la chambre funéraire. Les babouins sur la paroi représentent les heures d'obscurité que traversent les morts avant d'atteindre un autre monde.
Quarante balayages sur les murs Durant plusieurs heures, les murs de la chambre funéraire et du Trésor de Toutankhamon ont été scannés à cinq hauteurs différentes. Au total, les scientifiques ont réalisé plus de quarante balayages radar lors de cette opération nocturne.
Des tests infrarouges dans le tombeau En novembre 2015, les techniciens de la mission ScanPyramids sont intervenus dans le tombeau de Toutankhamon, à la demande du ministère des Antiquités égyptien. Ils ont utilisé la technique de la thermographie infrarouge, déjà employée pour sonder les pyramides de Gizeh et Dahchour.
Le ministre des Antiquités sur le terrain Il y aurait 90% de chances qu'il existe des chambres secrètes dans le tombeau de Toutankhamon, d'après l'ancien ministre égyptien des Antiquités, Mamdouh Eldamaty. Sur cette photo, il est entouré de l'équipe du HIP Institute et de la faculté d'ingénierie du Caire : Jean-Claude Barré, Hany Helal et Clemente Ibarra-Castanedo.
La pyramide de Khéops dans la lumière Depuis octobre 2015, la mission ScanPyramids sonde les murs de quatre pyramides dont celle de Khéops, sur cette photo. Les scientifiques sont à la recherche d'éventuelles anomalies. Ces dernières indiqueraient la présence de pleins et de vides, et donc peut-être de chambres secrètes !
Des techniques non invasives Pour percer les secrets des pyramides, les scientifiques de ScanPyramids utilisent des techniques non invasives. Il s'agit de la thermographie infrarouge, qui se prépare sur cette photo, et de la radiographie muonique, qui fait appel à des particules cosmiques.
Première séance d'infrarouge pour les pyramides En novembre 2015, la mission ScanPyramids a débuté sur le terrain. Les premières mesures infrarouges ont été réalisées sur les pyramides de Khéops et Khéphren à Gizeh, mais aussi la pyramide rhomboïdale et la pyramide rouge à Dahchour.
Les scientifiques mesurent le réchauffement des pierres La thermographie infrarouge permet de prendre la température des pierres des pyramides, et de voir ainsi comment elles restituent la chaleur qu'elles reçoivent du soleil. Les mesures sont prises à différentes heures, notamment au lever du soleil et pendant la nuit.
Des anomalies thermiques sur les pyramides Surprise ! Grâce à la thermographie infrarouge, la mission ScanPyramids a découvert des anomalies thermiques sur la pyramide rouge et celle de Khéops. Autrement dit, elle a constaté que des pierres de même nature, sur un même mur, présentent des écarts de température importants.
Zoom sur le côté est de la pyramide de Khéops En novembre 2015, la pyramide de Khéops, sur le plateau de Gizeh, a révélé une importante anomalie thermique. Les différences de températures constatées sur le bas de son flanc est explosent les scores. Elles sont bien plus élevées que les écarts habituellement observés, qui peuvent varier de 0,1 à 0,5 degrés.
Écarts de température entre les blocs de pierre Sur le mur est de la pyramide de Khéops, deux blocs de calcaire, sur cette photo, ont attiré l'attention des scientifiques du HIP Institute. Lorsque les pierres se réchauffent, il existe un écart de température de six degrés entre eux, alors qu'ils sont voisins !
La thermographie révèle ses secrets Les écarts de température entre les blocs de la pyramide de Khéops apparaissent distinctement sur les relevés de thermographie infrarouge. Sur cette image, les pierres les plus chaudes sont colorées en rouge, et les plus froides en bleu.
Un chaud/froid sur la pyramide rouge En janvier 2016, l'équipe du HIP Institute a relevé des anomalies surprenantes sur la pyramide rouge de Dahchour. De jour comme de nuit, des écarts de température flagrants apparaissent entre le haut et le bas du monument, le long d'une ligne oblique.
Première radiographie pour la pyramide rhomboïdale En parallèle, l'équipe de ScanPyramids pratique la radiographie aux muons. En suivant la trajectoire de ces particules cosmiques, on peut observer en profondeur les éléments qu'elles traversent. Les premières expérimentations ont été menées en décembre 2015 dans la pyramide rhomboïdale de Dahchour, sur cette photo.
Des films sensibles aux muons Dans la chambre basse de la pyramide rhomboïdale, l'équipe du docteur Kunihiro Morishima, sur cette photo, a installé quarante plaques au sol. Elles sont recouvertes de deux films sensibles, tous deux réactifs aux muons. Ces films permettent de détecter différents types de particules cosmiques.
Les scientifiques testent les émulsions D'autres plaques sensibles aux muons ont été installées à l'intérieur de la pyramide de Khéops, dans la chambre de la Reine. L'objectif de ScanPyramids est de trouver la meilleure formule chimique de l'émulsion qui recouvre les films sensibles, afin que ceux-ci soient le plus efficaces possible.
Les analyses des premières radiographies dévoilées Après développement en Égypte, les films sensibles aux muons ont été envoyés dans un laboratoire au Japon, pour être analysés. Les scientifiques ont pu suivre plus de 10 millions de trajectoires de muons. A priori, selon les résultats publiés le 26 avril dernier, aucune pièce secrète qui ferait au moins la taille de la chambre basse n'a été détectée.
Le Scintillator veut percer les secrets de Khéops Au KEK, le laboratoire japonais de recherche sur les accélérateurs de haute énergie, les scientifiques ont construit un nouveau dispositif capable de détecter les muons. Baptisé « Electronic Scintillator », il sera envoyé au Caire en Égypte et utilisé pour la pyramide de Khéops.
Les télescopes du CEA rejoignent la mission Le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives a mis au point des télescopes à base d'argon capables de détecter les muons. Le 15 avril dernier, le HIP Institute a annoncé l'acheminement de ces télescopes vers l'Égypte. Ils viennent compléter le dispositif actuel et seront utilisés à l'extérieur des pyramides
Les muons ont repéré la chambre haute Les premières radiographies aux muons dans la pyramide rhomboïdale de Dahchour ont permis de mettre en évidence que les muons ont détecté la chambre haute, située une vingtaine de mètres au-dessus de la pièce où étaient placés les films sensibles. Sur cette image 3D en coupe, ces deux chambres apparaissent en gris foncé.
Un cône de vision restreint Sur cette autre modélisation 3D, la zone en bleu représente le cône de vision des muons à travers la pyramide. Il s'agit du champ que les particules cosmiques arrivent à cartographier lorsqu'elles traversent la lumière, c'est-à-dire de la zone visible sur les images.
Ce qu'on voit après analyse des films Après l'analyse des films, les scientifiques ont obtenu cette image grâce au suivi de la trajectoire des muons. La zone orange en haut suit le tracé de deux couloirs, tandis que le point orange sur sa droite correspond à la chambre haute de la pyramide rhomboïdale.
Vue en 3D de la pyramide depuis la chambre basse L'image obtenue grâce aux muons correspond à la vue en 3D ci-dessus, observée depuis le sol de la chambre basse. En haut à gauche, on voit les deux couloirs. La zone plus sombre est celle de la chambre haute. Amicalement Clo09.