Le Ber Présente.

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Le Ber Présente.
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Splendeurs Matutinales Les feux pâles de laube au bord des cieux sallument En ternissant léclat des joyaux de la nuit; Déjà le jour blanchit les toitures.
À lheure où le soleil à lhorizon sincline, Empourprant de ses feux le pic du rocher noir, Souvent je viens masseoir au pied de la colline Pour savourer.
DG016 - L’air, la mer, la terre
Aimons toujours! Aimons encore!
171 – Quel bonheur Quel bonheur, quand faisant trève
GD02 - Dieu tout-puissant
DEVANT TOI.

L’ A M O U R.
Les cinq sens Débutant.
Caresse d’Elle Michèle Brodowicz.
Audrey et la féminité Diaporama de Gi.
Dieu Je te cherche MANUEL.
L’ange du soir (sonnet)
Dieu fort et grand, tu vois toute ma vie,
Le jardin du bonheur vous offre
La chèvre de M. Séguin 1.
016 - L’air, la mer, la terre - 1 -
Comme un phare au cœur de la nuit, L'étoile rassure et indique la direction. Même au travers des brouillards les plus épais, L'étoile donne le sens.
18 – Dieu fort et grand Dieu fort et grand, tu vois toute ma vie, Tu m'as connu, tu m'as sondé des cieux. Où puis-je fuir ta science infinie? Éternel.
Réseau n° 5 Connectés à la planète.
Merci pour ce monde merveilleux.
Marc Chagall Comme un Barbare
Psaume de la Création Par les cieux devant toi, splendeur et majesté
Samedi 8 mai 2010 en l'église de Vihiers
Mostafa vous présente.
Tout comme un gros flocon de neige
Des Ciels Diaporama de Gi Merci Brigitte de croire encore en la vie,
Un petit moment de vrai bonheur…par Dédé-Francis
Paroles et musique: Yves Duteil
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Prière de l'inutile.
Je te demande chaque soir en faisant ma prière D’être près de moi chaque fois que j’ai besoin de toi
Paysages à l’heure bleue
Dans le temps de mon père
Clic pour avancer.
Dieu tout puissant Dieu tout puissant, Quand mon cœur considère
Site diaporamas carminé
Avancer à votre rythme en cliquant sur la flèche en bas à gauche.
DEVANT TOI Automatique.
L’histoire du célèbre cantique Stille Nacht commence la veille de Noël 1818 dans un petit village des montagnes de l’Autriche, Obendorf.
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Psaume de la Création Par les cieux devant toi, splendeur et majesté
Beauté neigeuse au couchant
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Merci pour ce monde merveilleux.
Pablo Neruda Matin « sonnet de bois » à son grand amour, sa dernière femme Matilde Urrutia. Par Nanou et Stan.
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Florimage présente.
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L’automne.
Jackdidier propose :.
La plénitude de l'instant est cette détente qui se fait en soi. Elle nous fait oublier ce qui nous trouble dans notre vie de tous les jours.
Merci pour ce monde merveilleux.
Défilement automatique
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Ma prière du soir ! PAS DE CLIC...
L’histoire du célèbre cantique Stille Nacht commence la veille de Noël 1818 dans un petit village des montagnes de l’Autriche, Obendorf.
Le jardin du bonheur vous offre
L’histoire du célèbre cantique Stille Nacht commence la veille de Noël 1818 dans un petit village des montagnes de l’Autriche, Obendorf.
Dieu tout-puissant 1 Dieu tout-puissant, quand mon cœur considère
335 – Le cri de mon âme Le cri de mon âme S'élève vers toi.
1. Louez Dieu car il est bon, alléluia ! Son Amour est éternel, alléluia ! De l'Orient à l'Occident, alléluia ! Bénissons Dieu pour ses merveilles,
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L'histoire de Moumouna qui habite en Afrique
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Transcription de la présentation:

Le Ber Présente

Splendeurs Matutinales

Les feux pâles de l’aube au bord des cieux s’allument En ternissant l’éclat des joyaux de la nuit; Déjà le jour blanchit les toitures qui fument comme des encensoirs dans le matin qui luit.

Alors que ces lueurs que l’Orient diffuse Flottent entre le ciel et la nappe des flots, Sur l’aile du zéphyr une rumeur confuse De ces bords somnolents fait frémir les échos.

Dans ces flots de lumière où l’étoile s’abîme La lune glisse encore un rayon affaibli; Mais l’astre qui tantôt argentait chaque cime S’éclipse doucement sous l’horizon pâli.

Aux délices de l’œil, dans le matin paisible, Tout l’Univers ruisselle en torrents de couleurs; Chef-d’œuvre éblouissant de l’Artiste invisible Dont la main peint l’aurore et cisèle les fleurs.

«De toutes ces beautés délecte-toi, mon âme! Et, prosternée ainsi qu’un Archange à genoux, En contemplant du jour les premiers jets de flamme Entends l’airain sacré des cloches de chez-nous!

Écoute ces concerts donnés par la Nature; Les refrains de la brise à travers les roseaux Comme ceux de l’oiseau qui cherche sa pâture Et ces bruits du torrent où bouillonnent les eaux!

Vois aux crêtes des monts que l’aurore couronne Rutiler les rubis qui rougissent leurs fronts; Vois ce brouillard sanglant comme un rayon d’automne S’attarder en passant dans le creux des vallons!»

Entre le jour qui naît et la nuit qui s’achève Des tourbillons de pourpre envahissent les airs; Et, de son lit de feu, le roi du jour se lève Et monte en pâlissant le front serein des mers.

Tout s’anime à l’éclat du lumineux monarque Qui surgit tout à coup de l’abîme mouvant; Et non loin de la rive une première barque, Comme un énorme cygne, ouvre sa voile au vent.

Alors qu’avec le jour tout respire la vie, De partout monte et vibre un son mystérieux; Comme si la Nature, en sa douce harmonie, Se faisait les échos d’un chant venu des cieux.

Ici c’est le sanglot d’une chute qui gronde Et dont l’eau réfléchit un bleu fragment du ciel; Plus loin, sur une fleur que la rosée inonde, Une abeille bourdonne en s’enivrant de miel.

Là-bas, c’est un refrain de l’agile fauvette; Ici, c’est le concert des peuples de l’étang; Musique enchanteresse où, charmé, le poète Prête une oreille avide et rêve en l’écoutant.

Tant de magnificence et me trouble et me grise; Je sens battre en mon être un flot de volupté Cependant que, bercé par le chant de la brise, J’admire du matin l’ondoyante clarté.

Mais sortant tout à coup de ce muet délire Où, des cieux, mon regard parcourait les déserts, Toute vibrante encor mon âme enfin soupire: « Ah! Que suis-je, mon Dieu, dans ce vaste Univers! »

Aux prises avec un handicap visuel qui vient bousculer sa vie alors qu’il n’a que 23 ans, Georges Aspirot ne se laisse pas vaincre pour autant. Il cherche, palpe, expérimente enfin ce que représente dans toute sa limpidité, « REGARD SUR L’INVISIBLE ».C’est le titre de son merveilleux recueil de poésie.

Poème de : Georges Aspirot Musique : Nocturne de Chopin Présentation : Le Ber

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