LE DEUXIÈME VOYAGE MISSIONNAIRE Leçon 9 pour le 1 septembre 2018

Étude de la semaine : Actes 16 ; Romains 3. 28 ; Galates 2 Étude de la semaine : Actes 16 ; Romains 3.28 ; Galates 2.16 ; Actes 17 ; 1 Corinthiens 1.23 ; Actes 18.1-10. « N’aie pas peur ! Parle, ne te tais pas, car moi, je suis avec toi. Personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal, parce que j’ai un peuple nombreux dans cette ville. » (Actes 18.9,10.) « De retour à Antioche, Paul et Barnabé encouragèrent l’Église et s’engagèrent davantage dans l’œuvre évangélique. C’est apparemment la dernière fois qu’ils ont travaillé ensemble, car un net désaccord provoqua leur séparation. Mais la séparation de Paul et Barnabé se changea en bénédiction, car en dissociant leurs efforts, ils purent couvrir une zone plus grande qu’ils ne l’avaient prévu initialement. Barnabé prit Marc et retourna à Chypre, terre natale de Barnabé (Actes 4.36). Pendant ce temps-là, ayant invité Silas à le rejoindre, Paul alla en Syrie et en Cilicie, fortifiant les Églises. […] Néanmoins, le plan de Dieu pour lui était bien plus grand que Paul ne l’avait imaginé au départ. » (Guide d’étude de la Bible, p. 59.)

Examiner les Ecritures Samothrace, Néapolis et Philippes Actes 16.11-40 Nouveaux convertis Syrie et Cilicie Actes 15.36-41 Deux équipes missionnaires Thessalonique et Bérée Actes 17.1-15 Examiner les Ecritures Derbé et Lystres Actes 16.1-5 Le jeune Timothée Athènes Actes 17.16-34 L'aréopage Phrygie, Galatie, Mysie et Troas Actes 16.6-10 L'appel de la Macédoine Corinthe Actes 18.1-17 « Parle, ne te tais pas. »

Deux équipes missionnaires « Quelques jours après, Paul dit à Barnabé : Retournons visiter les frères dans toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir où ils en sont. » (Actes 15.36) En décidant de visiter à nouveau les églises qui avaient été formées lors du premier voyage, Barnabé voulut ramener son cousin Jean-Marc avec lui (Colossiens 4.10). Paul n'était pas disposé à donner une seconde chance à celui qui les avait abandonnés lors du voyage précédent. C’est ainsi que Barnabé et Marc se sont rendus à Chypre, et Paul et Silas en Asie. Au fil du temps, Paul a apprécié le travail de Jean- Marc et l'a déclaré collaborateur « utile pour le ministère » (Philémon 1.24, 2Timothée 4.11).

Le jeune Timothée « Paul arriva à Derbé, puis à Lystres. Il y avait là un croyant appelé Timothée ; il était fils d'une Juive devenue chrétienne, mais son père était grec. Les frères qui vivaient à Lystre et à Iconium en disaient beaucoup de bien. Paul désira l'avoir comme compagnon de voyage et le prit donc avec lui. Il le circoncit, à cause des Juifs qui se trouvaient dans ces régions, car tous savaient que son père était grec. » (Actes 16.1-3)

Le jeune Timothée À Lystres, Paul a rencontré Timothée, un jeune homme qui avait été éduqué dans les Écritures par sa mère Eunice et sa grand-mère Loïs (2 Timothée 1.5). Voyant en lui une personne consacrée et avec des dons pour le travail, il décida de l'emmener avec lui. Comme son père était grec, il ne l'avait pas fait circoncire. Pourquoi Paul le circoncit, apparemment en contradiction avec l'accord du Concile de Jérusalem ? Cette mesure a été prise par amour pour les Juifs. Ainsi, ils n'avaient aucune excuse pour ne pas écouter le message prêché par Timothée.

« Le père de Timothée était un Gentil, mais sa mère était une juive chrétienne du nom d’Eunice. Bien qu’incirconcis, Timothée connaissait les Écritures depuis son enfance (2 Tm 3.15), ce qui implique qu’il était également quelqu’un de pieux. En tant que chrétien, il avait déjà gagné le respect et l’admiration de tous les croyants locaux. Les Juifs reconnaissaient la judéité comme se transmettant par la mère et non par le père, Timothée était donc un Juif. […] Souhaitant avoir Timothée comme co-ouvrier, et sachant qu’en tant que Juif incirconcis, il lui serait défendu d’entrer dans les synagogues juives pour cause d’apostasie, Paul le circoncit. Sa motivation à faire cela était par conséquent totalement pratique et ne doit pas être considérée comme contradictoire avec l’évangile qu’il prêchait. » (Guide d’étude de la Bible, p. 60.)

L'appel de la Macédoine « Pendant la nuit, Paul eut une vision. Un Macédonien était là, debout, qui le suppliait : Passe en Macédoine, viens à notre secours ! » (Actes 16.9) Bien que le plan original de Paul fût de visiter les églises établies, le plan du Saint-Esprit était différent. En empêchant Paul et Silas de continuer à prêcher en Asie, le Saint-Esprit les conduisit en Mysie. Là, il les empêcha d'aller en Bithynie, mais il les conduisit à Troas, un port maritime. Enfin, il leur montra la voie à travers une vision. Ce changement de cap signifiait prêcher l’Évangile en Europe, un territoire complètement nouveau. À partir de cette expérience, nous apprenons l'importance de nous soumettre continuellement à la direction du Saint-Esprit, même si cela contredit nos plans ou nos idées.

Nouveaux convertis « Alors le geôlier demanda de la lumière, entra précipitamment et tomba tout tremblant devant Paul et Silas ; il les mena dehors et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils répondirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » (Actes 16.29-31) Arrivé à Philippes, Paul chercha le lieu de rencontre des Juifs de cette ville. Comme il n'y avait pas de synagogue, il trouva un groupe de femmes près de la rivière. Lydie, originaire de Thyatire, fut la première personne convertie en Europe. Mais bientôt des problèmes apparurent. Paul expulsa le démon d’une jeune servante qui, par ses divinations procurait des gains importants à ses maîtres. Ceux-ci, en colère, traînèrent Paul et Silas au tribunal. Après avoir été fouettés et emprisonnés, Paul et Silas chantaient en prison. Leur témoignage fidèle toucha la conscience du geôlier.

Lydie (Actes 16.14-15) Le geôlier (Actes 16.30-31) « Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; » (Marc 16.16) Lydie (Actes 16.14-15) « L'une de ces femmes s'appelait Lydie ; elle venait de la ville de Thyatire, était marchande de précieuses étoffes rouges et adorait Dieu. Elle nous écoutait, et le Seigneur la rendit attentive et réceptive aux paroles de Paul. Elle fut baptisée, ainsi que sa famille. Puis elle nous invita en ces termes : « Si vous estimez que je crois vraiment au Seigneur, venez demeurer chez moi. » Et elle nous obligea à accepter.» « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Ils répondirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et toute ta maison. » Le geôlier (Actes 16.30-31) « La réponse de Paul et Silas à la question du geôlier est en total accord avec l’Évangile, puisque le salut s’obtient entièrement par la foi en Jésus (Romains 3.28 ; Galates 2.16). » (Guide d’étude de la Bible, p. 45.) « Sachant que l'être humain n'est pas justifié en vertu des œuvres de la loi, mais au moyen de la foi de Jésus-Christ… » (Galates 2.16)

Examiner les Écritures « Ceux-ci avaient de meilleurs sentiments que ceux de Thessalonique ; ils accueillirent la Parole avec beaucoup d'ardeur, en examinant chaque jour les Ecritures pour voir si ce qu'on leur disait était exact. » (Actes 17.11) Thessalonique était la capitale de la Macédoine. Les sabbats, Paul se rendit à la synagogue pour prêcher aux Juifs la mort et la résurrection de Jésus. Seuls quelques Juifs crurent. Les autres, utilisant des hommes pervers, provoquèrent un grand tumulte contre Paul et le reste des convertis. A Bérée, la réception du message par les Juifs fut très différente. Ils furent convaincus de la vérité par l'examen approfondi des Écritures. Une réaction purement émotionnelle, exempte d'étude personnelle, est superflue et de courte durée.

« Ceux-ci avaient de meilleurs sentiments que ceux de Thessalonique ; ils accueillirent la Parole avec beaucoup d'ardeur, en examinant chaque jour les Ecritures pour voir si ce qu'on leur disait était exact. » (Actes 17.11) « Les Juifs de Bérée sont loués non seulement parce qu’ils étaient d’accord avec Paul et Silas, mais en raison de leur disposition à examiner les Écritures par eux-mêmes et ce, chaque jour, pour voir si ce que disaient les missionnaires était exact. » « Beaucoup d'entre eux devinrent croyants, ainsi que des femmes grecques de haut rang et des hommes en grand nombre. » (Actes 17.12) (Guide d’étude de la Bible, p. 62.)

L'aréopage Actes 17.22-28 « 22 Debout au milieu de l'Aréopage, Paul dit : Hommes d'Athènes, je vois que vous êtes à tous égards extrêmement religieux. 23 En passant, en effet, j'ai observé vos objets de culte, et j'ai même trouvé un autel avec cette inscription : « A un dieu inconnu. » Ce que vous vénérez sans le connaître, c'est cela même que, moi, je vous annonce. 24 Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s'y trouve, lui qui est le Seigneur du ciel et de la terre, n'habite pas dans des sanctuaires fabriqués par des mains humaines ; 25 il n'est pas servi par des mains humaines, comme s'il avait besoin de quoi que ce soit : c'est lui qui donne à tous la vie, le souffle et toutes choses. 26 D'un seul être il a fait toutes les nations des humains, pour que ceux-ci habitent sur toute la surface de la terre, dans les temps fixés et les limites qu'il a institués, 27 afin qu'ils cherchent Dieu, si tant est qu'on puisse le trouver en tâtonnant. Pourtant il n'est pas loin de chacun de nous, 28 car c'est en lui que nous vivons, que nous nous mouvons et que nous sommes. C'est ce qu'ont également dit quelques-uns de vos poètes : « Nous sommes aussi sa lignée. »

L'aréopage « Alors ils le prirent, le menèrent à l'Aréopage et dirent : Pourrions-nous savoir quel est ce nouvel enseignement dont tu parles ? » (Actes 17.19) À Athènes, Paul utilisa de nouvelles techniques pour annoncer l'Évangile. Devant un public exclusivement païen, il ne pouvait pas utiliser les Écritures comme base pour sa prédication. Il partit de la connaissance du monde naturel et de la philosophie pour qu’ils commencent à comprendre ce qu'il voulait leur apprendre. Pour les esprits habitués à croire que les dieux ne se soucient pas de ce qui se passe sur Terre, le message de Paul était vraiment spécial. Bien que la majorité se soit moquée du message, certains, comme Dionysos et Damaris, crurent.

(Guide d’étude de la Bible, p. 63.) L'aréopage « Les Athéniens étaient toujours prêts à entendre quelque chose de nouveau, alors certains philosophes s’intéressèrent à l’enseignement de Paul et l’invitèrent à s’exprimer devant l’Aréopage, le haut conseil de la ville. . Dans son discours, Paul ne cita pas les Écritures, et ne fit pas de récapitulatif de l’histoire des interactions entre Dieu et Israël, comme il le faisait quand il s’adressait à un public juif (comparez avec Actes 13.16-41). Cette approche n’aurait pas eu beaucoup de sens avec ce public-là. À la place, il leur présenta plusieurs vérités bibliques importantes d’une manière compréhensible pour des cultivés. » (Guide d’étude de la Bible, p. 63.)

« Pendant la nuit, le Seigneur dit à Paul en vision : N'aie pas peur « Pendant la nuit, le Seigneur dit à Paul en vision : N'aie pas peur ! Parle, ne te tais pas, car moi, je suis avec toi. Personne ne mettra la main sur toi pour te faire du mal, parce que j'ai un peuple nombreux dans cette ville. » (Actes 18.9-10) « Parle, ne te tais pas » À Corinthe, Paul rencontra Priscille et Aquilas. Comme ils avaient le même métier, il continua à travailler avec eux. Mais fut ouvertement rejeté par les Juifs. Secouant ses vêtements, il décida de ne plus prêcher et de ne parler qu'aux Gentils. Cette situation lui causa un grand découragement au point de décider de continuer son chemin et de quitter la ville. Mais Dieu avait encore d'autres projets. Paul resta à Corinthe pendant un an et demi, bien plus qu’à tout autre endroit jusqu’ici. Combien de personnes dans votre ville ne connaissent pas encore Dieu ? Parlez et ne vous arrêtez pas.

Le prochain voyage rendit cela possible. » « Ils arrivèrent à Éphèse où Paul laissa Priscille et Aquilas. Il se rendit à la synagogue et y discuta avec les Juifs. Ils lui demandèrent de rester plus longtemps, mais il ne le voulut pas. Il les quitta en disant : « Je reviendrai chez vous, si Dieu le veut. » (Actes 18.19-21). « Malgré une forte opposition juive au message de Paul, certains Juifs crurent, ainsi que des non- Juifs qui adoraient le vrai Dieu. Parmi les convertis se trouvait Crispos, le chef de la synagogue, et toute sa maison. Cependant, la situation parmi les Juifs était plutôt tendue…, et Paul prévoyait peut-être de quitter Corinthe sous peu, mais dans une vision nocturne, il reçut un encouragement de Dieu lui demandant de rester (Actes 18.9-11). Sur le chemin du retour vers Antioche, Paul prit Aquilas et Priscille avec lui et les laissa à Éphèse, où il passa quelques jours avant de reprendre la route. Pendant qu’il était là, il eut l’occasion de prêcher dans la synagogue, où une réaction positive lui fit promettre que, si Dieu le voulait, il reviendrait (Actes 18.18-21). Le prochain voyage rendit cela possible. » (Guide d’étude de la Bible, p. 64.)

« Les messagers du Seigneur, dans les grandes villes, ne doivent pas se laisser aller au découragement par la méchanceté, l'injustice, la dépravation qu'ils rencontrent lorsqu'ils s'efforcent de parler aux hommes de la bonne nouvelle du salut.» (E. G. White, Prophètes et Rois, p. 212.)

« […] Ceux qui s'occupent du salut de leurs semblables doivent se souvenir que, si un grand nombre de personnes refusent d'écouter la Parole de Dieu, il en est d'autres qui ne se détourneront pas de la vérité, ni des appels d'un Sauveur patient et miséricordieux.» JE PRIE (E. G. White, Prophètes et Rois, p. 212.)