Chapitre d’histoire : Campagnes et villes au Moyen Age
I/ Une société avant tout chrétienne. La société médiévale est avant tout chrétienne. L’Eglise encadre la vie des gens du matin au soir (au son des cloches), du lundi au dimanche (au rythme des prières) et de la naissance à la mort ( en fonction des sacrements). A/Par une pensée presque exclusivement religieuse. Faire fiche sur tympan de Conques
Tympan de la cathédrale de Bourges sur le même thème
Tympan de la basilique de St benoit sur Loire
Hérétiques : quelqu’un qui croit de la mauvaise façon B/ Par l’encadrement de la vie quotidienne des chrétiens. C/ Par sa présence dans la société. Sacrement réservé aux prêtres. se faire pardonner ses erreurs. A l’âge adulte, sacrement qui réaffirme le baptême. Premier des sacrements pour le nouveau née. Sacrement ultime du croyant. Union devant Dieu. Commémorer le sacrifice du Christ. L’Eglise encadre toute la société car elle dispense les sacrements (baptême, le mariage), fixe les obligations religieuses du chrétien (aller à la messe le dimanche, jeûner le vendredi),organise les fêtes chrétiennes (Pâques, Noël…) et encourage les pèlerinages (Saint-Jacques de Compostelle). Enfin, elle lutte contre les hérétiques grâce aux tribunaux de l’inquisition et protège les populations de la violence des chevaliers avec la paix de Dieu (protection des églises et des non-combattants). Hérétiques : quelqu’un qui croit de la mauvaise façon
Sacrement réservé aux prêtres. B/ Par l’encadrement de la vie quotidienne des chrétiens. Sacrement réservé aux prêtres. se faire pardonner ses erreurs. A l’âge adulte, sacrement qui réaffirme le baptême. Premier des sacrements pour le nouveau née. Sacrement ultime du croyant. Union devant Dieu. Commémorer le sacrifice du Christ. Ordination Confirmation Pénitence Mariage baptême Extrême onction Communion
Ordination Pénitence Confirmation baptême Extrême onction Mariage Communion Sacrement réservé aux prêtres. se faire pardonner ses erreurs. A l’âge adulte, sacrement qui réaffirme le baptême. Premier des sacrements pour le nouveau née. Sacrement ultime du croyant. Union devant Dieu. Commémorer le sacrifice du Christ.
C/ Par sa présence dans la société.
Résumé : L’Eglise encadre toute la société car elle dispense les sacrements (baptême, le mariage), fixe les obligations religieuses du chrétien (aller à la messe le dimanche, jeûner le vendredi),organise les fêtes chrétiennes (Pâques, Noël…) et encourage les pèlerinages (Saint-Jacques de Compostelle). Enfin, elle lutte contre les hérétiques grâce aux tribunaux de l’inquisition et protège les populations de la violence des chevaliers avec la paix de Dieu (protection des églises et des non-combattants). Hérétiques : quelqu’un qui croit de la mauvaise façon
II/ Un monde essentiellement agricole. A/ le cadre commun de la seigneurie Plan de la seigneurie de Wismes ( 40 km à l'est d' Amiens) au XV e siècle
A/ Le cadre commun de la seigneurie. Résumé : Vers l’an Mil, toutes les terres appartiennent à des seigneurs (laïcs ou ecclésiastiques). Les seigneuries sont divisées en tenures (terres louées au paysan contre un loyer) et la réserve (terre appartenant au seigneur) sur laquelle les paysans doivent effectuer des corvées (nettoyage des fossés), payer des impôts (la taille et les banalités sur le four, le moulin et le pressoir). En échange, le seigneur les protège. Les premiers villages vont donc apparaître au IXème siècle près des églises et des châteaux. Dans une seigneurie, on distingue : -les vilains, qui sont des hommes libres. -les serfs, (esclaves)qui appartiennent à leur maître et ne peuvent partir. Document 1 : Seigneurie de Wismes, XVème Doc 2 : taxes et impôts Jusqu'à combien peut s’élever les taxes pour un paysan? Quels sont les percepteurs de ces taxes?
Le gibet de Montfaucon Le gibet se situait au nord-est de Paris. Le gibet était formé d'un parallélogramme en pierre long de 12 à 14 mètres (6 à 7 toises), large de 10 à 12 mètres (5 à 6 toises) et haut de 4 à 6 mètres (2 à 3 toises) sur lequel une rampe permettait d'accéder. Les piliers étaient reliés entre eux par des poutres en bois auxquelles s'accrochaient les chaînes qui supportaient les corps qu'on y laissait pourrir ou se dessécher. Il pouvait y en avoir cinquante simultanément. Dans une espèce de cave, contenue dans la base même, étaient jetés les restes des suppliciés par une trappe centrale. Quoi qu'il en soit, sa taille et son allure étaient de nature à impressionner et à dissuader quiconque de commettre le moindre acte illégal. Il fut construit probablement au XIIIe siècle en remplacement de gibets en bois
B/ une vie au rythme des saisons. Document 2 : calendrier agricole de Crescenzi, XVème
Le travail agricole dépend des saisons Le travail agricole dépend des saisons. Les paysans cultivent surtout des céréales. Sans engrais, ils doivent laisser les terres se reposer (en jachère) et subissent la disette, la famine et les épidémies. Heureusement l’entraide villageoise fonctionne et les progrès techniques (charrue à roue, moulins à eau, collier d’épaules pour les chevaux) améliore la vie des paysans à partir du XIIème siècle. Mieux équipés et nourris, ils défrichent alors des forêts pour faire de nouvelles terres cultivables et de nouveaux villages et obtiennent, par les révoltes, des droits supplémentaires des seigneurs dans des chartes de franchise.
III/ Des villes en pleine expansion. Séance TICE (voir fiche exercice) A/ La ville : Un centre économique, religieux et politique. La ville au Moyen Âge remplit d'abord une fonction de défense, symbolisée par sa muraille. Elle est aussi souvent le siège du pouvoir politique et judiciaire. Les villes peuvent être les sièges des évêchés où les fidèles construisent des cathédrales et le lieu de destination d'un grand pèlerinage comme Saint- Jacques-de-Compostelle ou Rome. Elles sont aussi des centres culturels où se trouvent les écoles au XIIe siècle et les grands collèges (universités) comme celui fondé par Sorbon à Paris (1257) au XIIIe siècle. Ce sont aussi des centres économiques grâce à l'artisanat et aux échanges commerciaux. En effet, les villes médiévales se caractérisent par des rues étroites et encombrées, avec des maisons propices au déclenchement des incendies (torchis, charpentes en bois…). Les places de marché ouvrent ces espaces. On construit aussi des halles pour stocker les marchandises. B/ L’essor d’une culture urbaine L’essor du commerce et des échanges a fait émerger une nouvelle élite urbaine : les bourgeois, marchands enrichis par le commerce. La société urbaine se divise en communautés homogènes : chaque métier est organisé au sein d'une corporation qui regroupe les maîtres (patrons et propriétaires de leur atelier), les compagnons (ouvriers travaillant pour le compte d'un maître) et les apprentis. Chaque corporation a ses règles (que tous doivent suivre), son quartier dans la ville et son saint patron (les membres d'un même métier sont réunis dans des associations religieuses d'entraide et de charité : les confréries). En revanche, certaines populations sont marginalisées comme les mendiants et les vagabonds. Les hôtels-Dieu accueillent les plus pauvres : la charité est encouragée par l'Église. Une véritable culture urbaine se développe, car la ville est le point de rencontre de plusieurs populations : paysans venus pour vendre leur production, étudiants, marchands, artisans, clercs, ordres mendiants, nobles… Elle incite à l'innovation et aux échanges culturels. La ville est enfin un lieu de loisir avec ses auberges, ses tavernes et ses établissements de bains, objet de toutes les critiques de l'Église, car ce sont des lieux de prostitution.
Conclusion : Les campagnes et les villes au Moyen Age sont à la fois des lieux de pouvoir et des lieux de modernité. Ils participent à la création d’une nouvelle culture populaire comme nobiliaire, religieuse et profane.