Maltazar sur le chemin du bonheur
Il était une fois, en 1947, un homme nommé Maltazar Il était une fois, en 1947, un homme nommé Maltazar. Il habitait dans un petit château maléfique et délabré. Un jour sa mère était partie mais elle n’était jamais revenue! Son père travaillait jour et nuit. Maltazar avait ni frère, ni sœur.
Il avait un énorme problème: il n’arrivait pas à voir son visage car il était fermé aux autres et à lui-même. Lorsqu’il lui arrivait de se regarder dans un miroir seuls sa nuque et son dos apparaissaient mystérieusement. Une nuit d’août, une violente tornade fit exploser une fenêtre du château derrière laquelle le miroir avait été bizarrement accroché.
Dès le lendemain, Maltazar entra dans la pièce et vit dans les décombres le paysage se refléter. Comme il ne connaissait pas le monde extérieur, il fut subjugué par ce qu’il voyait. Il décida de s’échapper.
Il ne fit alors que des rencontres éblouissantes Il ne fit alors que des rencontres éblouissantes. Il fit connaissance avec le soleil qui lui chauffa le corps. Il se mit à respirer un air pur qui lui donna l’envie de gambader.ses yeux admirèrent ici un ruisseau, plus loin une biche et son faon…
À la lisière d’une forêt, il croisa un animal majestueux au regard perçant. Contre toute attente, ce dernier demanda à Maltazar qui il était, ce qu’il faisait là. Le jeune homme, si réservé d’ordinaire, raconta toute sa vie à cet inconnu et omit aucun détail. Il osa même lui demander qui il était.
L’animal lui expliqua qu’il était le lion de la Paix, qu’il avait pour mission de rendre les gens heureux. Leur rencontre n’était donc pas le fruit du hasard. Le félin proposa alors à Maltazar de l’emmener vers une ville merveilleuse où se trouvait le pont du bonheur.
Sortis de la campagne, ils empruntèrent le chemin de la confiance pour se diriger vers le quartier de la fraternité. Sur place, le Lion de la Paix montra à son ami tout les bienfaits que la vie pouvait lui apporter.
Maltazar était aux anges Maltazar était aux anges. Le Lion de la Paix lui fit un dernier cadeau: des ailes pour qu’il se sente toujours libre. FIN
Conte élaboré à partir de trois œuvres de Magritte par les élèves de la classe de CM2 Ballesteros et illustré par les PS Montessori