Le Paresseux 5 choses à savoir sur les paresseux Diaporama de Gi
1. Il n’y a pas deux espèces de paresseux mais six On lit partout qu’il existe deux espèces de paresseux, celui à deux doigts et celui à trois doigts. C’est faux. Il existe en fait six espèces, dont deux sont en voie d’extinction : le paresseux à crinière – Bradypus torquatus – qui vit au Brésil et surtout le paresseux nain – Bradypus pygmaeus – originaire du Panama et classé en danger critique d’extinction par l’UICN. 2. Leur corps est fait pour qu’ils vivent à l’envers Ce ne sont pas des primates et pourtant, il y a peu de mammifères aussi arboricoles que les paresseux ! Cet animal se déplace en se hissant par les pattes, le corps suspendu sous la branche. Ceci n’est possible que parce que ses organes sont solidement attachés à ses côtes, évitant ainsi qu’ils ne fassent pression sur les poumons. Il peut également pivoter sa tête sur près de 270°, un record chez les mammifères. En comparaison, un homme tourne la tête à 120° maximum. 3. Ils descendent une à deux fois par semaine faire leurs besoins Pour le paresseux, marcher est une corvée et surtout une prise de risque ! Le mammifère est très maladroit au sol, c’est pourquoi il y descend le moins possible. Ainsi, il stocke dans son organisme urine et crottes et ne s’en libère qu’une fois par semaine, quand il descend au sol creuser un trou pour déposer ses besoins hebdomadaires. Quand on sait qu’il met un mois à digérer une feuille, aucun risque d’occlusion intestinale !
4. Ils sont plus lents qu’une tortue Le paresseux n’est pas lent par volonté mais par nature. Son organisme le condamne à ne pas brûler trop de calories, sous peine d’y laisser la vie. Ainsi, il peut dormir jusqu’à 18 heures par jour et, quand il se déplace, il parcourt environ 4 mètres par minute soit 0,24 km/h. Une tortue se déplace en moyenne autour de 0,25 km/h ! 5. Ils vivent en symbiose avec leur environnement Le poil du paresseux constitue un écosystème à lui tout seul. En retenant l’eau de pluie, sa fourrure permet le développement d’une algue dont s’alimente le mammifère en se léchant. Cette algue apporte glucides et lipides au paresseux, mais pour se développer elle a besoin d’azote… et ce sont des papillons qui vont le lui donner ! Les insectes, en déféquant sur l’animal, déposent en effet de l’azote. Une relation gagnant-gagnant quand on sait que ces mêmes papillons pondent sur les excréments du paresseux pour nourrir leurs larves. Une symbiose parfaite entre ces trois êtres vivants.
Le vert sur la fourrure des paresseux est en fait une algue. par Cécile Arnoud
Images et commentaires pris sur le Web. Voici bien des renseignements que nous ignorions. J’ai cherché sur le Web et dans « Le saviez vous « j’ai trouvé des espèces en voie de disparition ; merci pour cet aricle et ses images. Création de Gi : Juin 2018 Images et commentaires pris sur le Web. http://www.regards.asso.fr/ginettebertorelle.html http://www.jackydubearn.fr/ginettebertorelle.html http://lesdiaposdegi.over-blog.com ginette.bertorelle@orange.fr