Année II 3e soirée Genèse 2-3 Adam, Eve, le Serpent

Genèse 2-3 : Vos surprises Réponses du groupe de St Maurice : Appellation de Dieu : YHWH-Dieu Au temps où… Il raconte de nouveau la Création ? Deux arbres (vie + connaissance) La voix du Seigneur qui se promenait Déjà créé l’homme… mais il n‘y plus d’homme pour cultiver le sol Il donne des noms à la terre (Eden par exemple) Il modèle l‘homme, il insuffle de la vie dans ses narines En Gn 1 l’homme est créé à la fin, en Gn 2 les animaux sont créés après

Genèse 2-3 : Vos surprises Réponses du groupe de Sion Ordre de la création différent de Gn 1 Eve = la Vivante JUSTE APRES LE PECHE Gn 2,7 : Haleine de vie insufflée L’homme était seul et il veut d’abord lui donner des animaux de compagnie Notion de honte dans la nudité «Pour le coup, c’est l’os de mes os…», «Une seule chair» 4 fleuves Jardin à l’est d’Eden (en-dehors d’Eden ?) La femme a le mauvais rôle L’homme dominera sur elle ! Grâce au péché l’’homme se donne le choix du bien et du mal, ça peut l’élever comme le rabaisser. Pomme ?

Genèse 2 [4b] Le jour où le SEIGNEUR Dieu fit la terre et le ciel, [5] il n'y avait encore sur la terre aucun arbuste des champs, et aucune herbe des champs n'avait encore germé, car le SEIGNEUR Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n'y avait pas d’humain pour cultiver le sol ; [6] mais un flux montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. [7] Le SEIGNEUR Dieu modela l’humain avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l'haleine de vie, et l’humain devint un être vivant. [8] Le SEIGNEUR Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y plaça l’humain qu'il avait formé. [9] Le SEIGNEUR Dieu fit germer du sol tout arbre d'aspect attrayant et bon à manger, l'arbre de vie au milieu du jardin et l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. [10] Un fleuve sortait d'Éden pour irriguer le jardin ; de là il se partageait pour former quatre bras. [11] L'un d'eux s'appelait Pishôn : c'est lui qui entoure tout le pays de Hawila où se trouve l'or

Genèse 2 [12] -et l'or de ce pays est bon-ainsi que le bdellium et la pierre d'onyx. [13] Le deuxième fleuve s'appelait Guihôn ; c'est lui qui entoure tout le pays de Koush. [14] Le troisième fleuve s'appelait Tigre ; il coule à l'orient d'Assour. Le quatrième fleuve, c'était l'Euphrate. [15] Le SEIGNEUR Dieu prit l’humain et l'établit dans le jardin d'Éden pour cultiver le sol et le garder. [16] Le SEIGNEUR Dieu prescrivit à l’humain : " Tu pourras manger de tout arbre du jardin, [17] mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais car, du jour où tu en mangeras, tu devras mourir. " [18] Le SEIGNEUR Dieu dit : " Il n'est pas bon pour l’humain d'être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. " [19] Le SEIGNEUR Dieu modela du sol toute bête des champs et tout oiseau du ciel qu'il amena à l’humain pour voir comment il les désignerait. Tout ce que désigna l’humain avait pour nom " être vivant " ;

Genèse 2 [20] l’humain désigna par leur nom tout bétail, tout oiseau du ciel et toute bête des champs, mais pour lui-même, l’humain ne trouva pas l'aide qui lui soit accordée. [21] Le SEIGNEUR Dieu fit tomber dans une torpeur l’humain qui s'endormit ; il prit l'une de ses côtes et referma les chairs à sa place. [22] Le SEIGNEUR Dieu transforma la côte qu'il avait prise à l’humain en une femme qu'il lui amena. [23] L’humain s'écria : " Voici cette fois l'os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci, on l'appellera femme car c'est de l'homme qu'elle a été prise. " [24] Aussi l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. [25] Tous deux étaient nus, l'homme et sa femme, sans se faire mutuellement honte.

Genèse 2 - Analyse [4b] Le jour où le SEIGNEUR Dieu fit la terre et le ciel, [5] il n'y avait encore sur la terre aucun arbuste des champs, et aucune herbe des champs n'avait encore germé, car le SEIGNEUR Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n'y avait pas d'humain pour cultiver le sol ; [6] mais un flux montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. [7] Le SEIGNEUR Dieu modela l’humain avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l'haleine de vie, et l’humain devint un être vivant. [8] Le SEIGNEUR Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y plaça l’humain qu'il avait formé. [9] Le SEIGNEUR Dieu fit germer du sol tout arbre d'aspect attrayant et bon à manger, l'arbre de vie au milieu du jardin et l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. [10] Un fleuve sortait d'Éden pour irriguer le jardin ; de là il se partageait pour former quatre bras. [11] L'un d'eux s'appelait Pishôn : c'est lui qui entoure tout le pays de Hawila où se trouve l'or Humain = aDaM, le glaiseux ≠ homme

Genèse 2 – quelques précisions Il est très important de comprendre que le texte de la plupart de nos Bibles a été mal traduit dans ce passage essentiel. Ce que nos Bibles nomment «l’homme» du verset 5 jusqu’au verset 23, ce n’est pas encore l’homme sexué, c’est l’être humain En hébreu, cela se dit Adam – ce qui signifie «le glaiseux», celui qui a été tiré de la terre, de la poussière du sol. Malheureusement Adam est devenu le prototype du masculin et du premier homme dans nos langues occidentales. Ce n’est pas plus juste avec Eve, nous le verrons. Qu’en est-il des arbres de ce jardin ?

Genèse 2 - Analyse [4b] Le jour où le SEIGNEUR Dieu fit la terre et le ciel, [5] il n'y avait encore sur la terre aucun arbuste des champs, et aucune herbe des champs n'avait encore germé, car le SEIGNEUR Dieu n'avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n'y avait pas d'humain pour cultiver le sol ; [6] mais un flux montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. [7] Le SEIGNEUR Dieu modela l’humain avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l'haleine de vie, et l’humain devint un être vivant. [8] Le SEIGNEUR Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y plaça l’humain qu'il avait formé. [9] Le SEIGNEUR Dieu fit germer du sol tout arbre d'aspect attrayant et bon à manger, l'arbre de vie au milieu du jardin et l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. [10] Un fleuve sortait d'Éden pour irriguer le jardin ; de là il se partageait pour former quatre bras. [11] L'un d'eux s'appelait Pishôn : c'est lui qui entoure tout le pays de Hawila où se trouve l'or

Genèse 2 – quelques précisions Il y a des arbres dans le jardin d’Eden (Eden signifie «délice incomparable» en hébreu). Tous les arbres produisant de bons fruits s’y trouvent. Deux arbres sont mis en exergue : L’ARBRE DE VIE L’ARBRE DE LA CONNAISSANCE DU BIEN ET DU MAL On ne sait PAS où se trouve l’arbre de la connaissance, dans ce jardin. On sait que l’arbre de vie est au MILIEU du jardin. Retenons ces points pour notre lecture de Gn 3 tout à l’heure.

Genèse 2 - Analyse [12] -et l'or de ce pays est bon-ainsi que le bdellium et la pierre d'onyx. [13] Le deuxième fleuve s'appelait Guihôn ; c'est lui qui entoure tout le pays de Koush. [14] Le troisième fleuve s'appelait Tigre ; il coule à l'orient d'Assour. Le quatrième fleuve, c'était l'Euphrate. [15] Le SEIGNEUR Dieu prit l’humain et l'établit dans le jardin d'Éden pour cultiver le sol et le garder. [16] Le SEIGNEUR Dieu prescrivit à l’humain : " Tu pourras manger de tout arbre du jardin, [17] mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais car, du jour où tu en mangeras, tu devras mourir. " [18] Le SEIGNEUR Dieu dit : " Il n'est pas bon pour l’humain d'être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. " [19] Le SEIGNEUR Dieu modela du sol toute bête des champs et tout oiseau du ciel qu'il amena à l’humain pour voir comment il les désignerait. Tout ce que désigna l’humain avait pour nom " être vivant " ;

Genèse 2 – quelques précisions Tu devras mourir : l’expression est un infinitif absolu hébraïque, c’est-à-dire qu’en hébreu il y a une répétition du verbe, comme si on disait : «ce jour-là, pour mourir tu devras mourir !» C’est la connaissance du bien et du mal qui nous est interdite. Autrement dit le jugement. Il n’y a qu’un seul juge, le Seigneur : Jacques 4,12 : «Or un seul est législateur et juge : celui qui peut sauver ou perdre. Qui es-tu, toi, pour juger ton prochain?» Au passage, ce n’est pas la connaissance en tant que telle qui nous est inaccessible, contrairement au nom fréquemment donné à cet arbre – arbre de la connaissance.

Genèse 2 - Analyse [12] -et l'or de ce pays est bon-ainsi que le bdellium et la pierre d'onyx. [13] Le deuxième fleuve s'appelait Guihôn ; c'est lui qui entoure tout le pays de Koush. [14] Le troisième fleuve s'appelait Tigre ; il coule à l'orient d'Assour. Le quatrième fleuve, c'était l'Euphrate. [15] Le SEIGNEUR Dieu prit l’humain et l'établit dans le jardin d'Éden pour cultiver le sol et le garder. [16] Le SEIGNEUR Dieu prescrivit à l’humain : " Tu pourras manger de tout arbre du jardin, [17] mais tu ne mangeras pas de l'arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais car, du jour où tu en mangeras, tu devras mourir. " [18] Le SEIGNEUR Dieu dit : " Il n'est pas bon pour l’humain d'être seul. Je veux lui faire une aide qui lui soit accordée. " [19] Le SEIGNEUR Dieu modela du sol toute bête des champs et tout oiseau du ciel qu'il amena à l’humain pour voir comment il les désignerait. Tout ce que désigna l’humain avait pour nom " être vivant " ;

Genèse 2 – quelques précisions L’aide que veut faire le Seigneur pour l’humain est très loin d’être une simple «aide», quelqu’un qui lui repasserait ses chemises ou lui préparerait ses repas comme on l’a trop souvent vue. Le terme hébreu est Ezer qui va beaucoup plus loin qu’une simple aide mais devrait plutôt être traduit par grand secours, aide vitale. Mais ô surprise : l’aide dont on parle ce sont d’abord les animaux. C’est eux que le Seigneur façonne pour «aider» l’humain. L’humain les nomme TOUS «âme vivante» (NePHeSH TaYaH). Eve sera, quelques versets plus loin, «LA vivante». Aucune de ces aides ne se révèle suffisante. Parce qu’elles sont distinctes de l’humain, elles ne sont que des âmes vivantes, pas des êtres humains. Il faut donc repartir de l’humain, lui prendre quelque chose à partir de quoi Dieu pourra façonner le véritable secours, le vrai face-à-face.

Genèse 2 - Analyse [20] l’humain désigna par leur nom tout bétail, tout oiseau du ciel et toute bête des champs, mais pour lui-même, l’humain ne trouva pas l'aide qui lui soit accordée. [21] Le SEIGNEUR Dieu fit tomber dans une torpeur l’humain qui s'endormit ; il prit l'une de ses côtes et referma les chairs à sa place. [22] Le SEIGNEUR Dieu transforma la côte qu'il avait prise à l’humain en une femme qu'il lui amena. [23] L’humain s'écria : " Voici cette fois l'os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci, on l'appellera femme car c'est de l'homme qu'elle a été prise. " [24] Aussi l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. [25] Tous deux étaient nus, l'homme et sa femme, sans se faire mutuellement honte.

Genèse 2 – quelques précisions Première opération chirurgicale sous anesthésie de l’histoire  Torpeur : Eve n’a pas vu la création de l’Humain, l’Adam. Il est normal que l’Adam ne voit pas non plus la création de la Vivante, Eve. LA FAMEUSE CÔTE : en réalité l’hébreu est imprécis. Littéralement cela dit : «Et il prit une chose du côté». On a volontiers traduit par «côte». Le problème c’est que le mot employé possède de nombreux sens, jusqu’aux poutres maîtresses de la maison de Salomon (1R 7,3) ou les panneaux mobiles essentiels à la porte du Temple (1R 6,34… mot au sujet duquel nos Bibles précisent en général «traduction incertaine» !) Dieu a pris quelque chose d’essentiel à l’Humain (chose que nous n’avons donc PLUS, Messieurs), pour créer celle qui sera la Femme. Ce n’est donc qu’en rassemblant l’homme qui n’a plus cette chose et la femme qui la possède qu’on peut remonter à l’HUMAIN. Certains pensent à la matrice féminine, que l’humain unique devait donc posséder jadis.

Genèse 2 - Analyse [20] l’humain désigna par leur nom tout bétail, tout oiseau du ciel et toute bête des champs, mais pour lui-même, l’humain ne trouva pas l'aide qui lui soit accordée. [21] Le SEIGNEUR Dieu fit tomber dans une torpeur l’humain qui s'endormit ; il prit l'une de ses côtes et referma les chairs à sa place. [22] Le SEIGNEUR Dieu transforma la côte qu'il avait prise à l’humain en une femme qu'il lui amena. [23] L’humain s'écria : " Voici cette fois l'os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci, on l'appellera femme car c'est de l'homme qu'elle a été prise. " [24] Aussi l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. [25] Tous deux étaient nus, l'homme et sa femme, sans se faire mutuellement honte.

Genèse 2 – quelques précisions L’humain, en se réveillant, n’est plus un humain (il lui manque cette mystérieuse chose). Il regarde la créature placée devant lui et reconnaît en elle ce fameux «secours essentiel» que souhaitait Dieu, cet autre lui-même nécessaire pour reformer l’humanité. Le jeu de mots hébreu est magnifique. Il dit «Voici la femme car c’est de l’homme qu’elle a été tirée». Femme = iSHaH / Homme = iSH Or le suffixe «aH» dit à la fois le féminin (nous l’avons vu avec l’Esprit «RouaH») mais aussi le directionnel, le mouvement. Elle a été tirée de iSH, il y a mouvement, et c’est aussi vers elle que iSH est irrésistiblement attiré, il y a mouvement. Notons enfin, et c’est peut-être le plus important, que non seulement la femme est nommée en premier mais que c’est en la nommant que l’homme trouve sa propre identité à lui. Ce n’est que dans la relation que l’on comprend sa véritable identité.

Genèse 2 - Analyse [20] l’humain désigna par leur nom tout bétail, tout oiseau du ciel et toute bête des champs, mais pour lui-même, l’humain ne trouva pas l'aide qui lui soit accordée. [21] Le SEIGNEUR Dieu fit tomber dans une torpeur l’humain qui s'endormit ; il prit l'une de ses côtes et referma les chairs à sa place. [22] Le SEIGNEUR Dieu transforma la côte qu'il avait prise à l’humain en une femme qu'il lui amena. [23] L’humain s'écria : " Voici cette fois l'os de mes os et la chair de ma chair, celle-ci, on l'appellera femme car c'est de l'homme qu'elle a été prise. " [24] Aussi l'homme laisse-t-il son père et sa mère pour s'attacher à sa femme, et ils deviennent une seule chair. [25] Tous deux étaient nus, l'homme et sa femme, sans se faire mutuellement honte.

Genèse 2 – quelques précisions L’homme et la femme, en ne faisant qu’une seule chair dans leur relation intime, peuvent engendrer la vie corporelle. Mais ne peuvent ré-engendrer l’humain premier, l’être spirituel créé par Dieu depuis la glaise et dans lequel il a insufflé son Esprit. La vie spirituelle, dans notre compréhension chrétienne catholique, est engendrée en nous par les sacrements de l’initiation (Baptême – Eucharistie – Confirmation, célébrés successivement par les trois ordres des serviteurs de Dieu : diacre, prêtre, évêque). Seul l’évêque devait être célibataire dans la majorité des siècles de l’histoire chrétienne. Vraie vocation au célibat : retrouver en soi la vocation de père et de mère, pouvoir embrasser à nouveau la notion d’humanité en un seul être pour en engendrer spirituellement d’autres à la vie de Dieu.

D’où êtes-vous ? Genèse 2, c’est le règne de la transparence, de la relation qui donne l’identité de chacun, de la relation à Dieu-Créateur, c’est cela qui porte du fruit. Nous abordons Genèse 3. C’est le chapitre des faussaires, des faux-fuyants, des mensonges, des manoeuvres, des manipulations, des tromperies. Toute la question est de savoir quel est le chapitre que nous prenons comme base d’existence et comme révélateur de nos actions dans nos vies. D’où la question que pose souvent le bibliste Philippe Lefebvre : - D’où êtes-vous ? De Genèse 2 ou de Genèse 3 ? Bien évidemment personne ne va prétendre être de Genèse 3 ! Et pourtant, beaucoup de nos semblables ont choisi cette voie, et on les reconnaît facilement en analysant ce chapitre. C’est d’ailleurs ce que ne supporte pas le démon : être reconnu.

Genèse 3 [1] Or le serpent était la plus astucieuse de toutes les bêtes des champs que le SEIGNEUR Dieu avait faites. Il dit à la femme : " Vraiment ! Dieu vous a dit : "Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin"... " [2] La femme répondit au serpent : " Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, [3] mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas afin de ne pas mourir. " [4] Le serpent dit à la femme : " Non, vous ne mourrez pas, [5] mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. " [6] La femme vit que l'arbre était bon à manger, séduisant à regarder, précieux pour agir avec clairvoyance. Elle en prit un fruit dont elle mangea, elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. [7] Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils surent qu'ils étaient nus. Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des pagnes.

Genèse 3 [8] Or ils entendirent la voix du SEIGNEUR Dieu qui se promenait dans le jardin au souffle du jour. L'homme et la femme se cachèrent devant le SEIGNEUR Dieu au milieu des arbres du jardin. [9] Le SEIGNEUR Dieu appela l'homme et lui dit : " Où es-tu ? " [10] Il répondit : " J'ai entendu ta voix dans le jardin, j'ai pris peur car j'étais nu, et je me suis caché. " – [11] " Qui t'a révélé, dit-il, que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais prescrit de ne pas manger ?" [12] L'homme répondit : " La femme que tu as mise auprès de moi, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre, et j'en ai mangé. " [13] Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : " Qu'as-tu fait là ? " La femme répondit : " Le serpent m'a trompée et j'ai mangé. " [14] Le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : " Parce que tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les bestiaux et toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.

Genèse 3 [15] Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci te meurtrira à la tête et toi, tu la meurtriras au talon. « [16] Il dit à la femme : " Je ferai qu'enceinte, tu sois dans de grandes souffrances ; c'est péniblement que tu enfanteras des fils. Ton désir te poussera vers ton homme et lui te dominera. " [17] Il dit à Adam : " Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais formellement prescrit de ne pas manger, le sol sera maudit à cause de toi. C'est dans la peine que tu t'en nourriras tous les jours de ta vie, [18] il fera germer pour toi l'épine et le chardon et tu mangeras l'herbe des champs. [19] A la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol car c'est de lui que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras. " [20] L'homme appela sa femme du nom d‘Eve - c'est-à-dire La Vivante – car c'est elle qui a été la mère de tout vivant.

Genèse 3 [21] Le SEIGNEUR Dieu fit pour Adam et sa femme des tuniques de peau dont il les revêtit. [22] Le SEIGNEUR Dieu dit : " Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de vie, en manger et vivre à jamais ! " [23] Le SEIGNEUR Dieu l'expulsa du jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été pris. [24] Ayant chassé l'homme, il posta les chérubins à l'orient du jardin d'Éden avec la flamme de l'épée foudroyante pour garder le chemin de l'arbre de vie.

Genèse 3 - Analyse [1] Or le serpent était la plus astucieuse de toutes les bêtes des champs que le SEIGNEUR Dieu avait faites. Il dit à la femme : " Vraiment ! Dieu vous a dit : "Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin"... " [2] La femme répondit au serpent : " Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, [3] mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas afin de ne pas mourir. " [4] Le serpent dit à la femme : " Non, vous ne mourrez pas, [5] mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. " [6] La femme vit que l'arbre était bon à manger, séduisant à regarder, précieux pour agir avec clairvoyance. Elle en prit un fruit dont elle mangea, elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. [7] Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils surent qu'ils étaient nus. Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des pagnes.

Genèse 3 – Quelques précisions Le serpent commence par une question trompeuse : - Alors il vous a dit ça ? La question fausse est une technique éprouvée par les médias people : «Lady Di… un assassinat ?» ou plus vicieux encore : «Rien ne prouve l’assassinat de Lady Di !» ce qui induit déjà l’idée d’un complot au fond de nos esprits puisqu’on s’est posé la question. ou pire encore, l’interrogation négative : «N’a-t-elle vraiment pas été assassinée ?» Nos discussions de bistrot ne valent pas mieux : «Eh mais vraiment ? Mais t’es sûr ?»… Partout où le doute s’insinue, on n’est plus dans la clarté, la transparence de Gn 2, on entre subtilement dans le brouillard de Gn 3. Le brouillard appelle le brouillard : la femme va être troublée dans ses souvenirs et répondre faussement. Toucher l’arbre ? Cela n’a jamais été évoqué. L’arbre du milieu du jardin ? Mais c’est l’arbre de vie, de celui-ci rien n’a (encore) été dit...

Genèse 3 - Analyse [1] Or le serpent était la plus astucieuse de toutes les bêtes des champs que le SEIGNEUR Dieu avait faites. Il dit à la femme : " Vraiment ! Dieu vous a dit : "Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin"... " [2] La femme répondit au serpent : " Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, [3] mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas afin de ne pas mourir. " [4] Le serpent dit à la femme : " Non, vous ne mourrez pas, [5] mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. " [6] La femme vit que l'arbre était bon à manger, séduisant à regarder, précieux pour agir avec clairvoyance. Elle en prit un fruit dont elle mangea, elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. [7] Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils surent qu'ils étaient nus. Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des pagnes.

Genèse 3 – Quelques précisions La technique du serpent se fait jour avec quelques autres procédés : La fausse affirmation rassurante : vous ne mourrez pas ! Cela induit que Dieu a menti On enfonce le clou: Dieu sait très bien cela… Cela induit que Dieu est méchant, sciemment. Il signe définitivement sa technique par l’envie et la jalousie : vous serez comme des Dieux (envie) et il n’a pas envie que vous possédiez ce qu’il possède (jalousie). C‘est, par exemple, la technique éprouvée des publicitaires. Ce que vous avez n’est pas bon / plus d’actualité. D’autres que vous ont bien mieux, regardez-les ! Y compris si le produit vendu est néfaste, on va montrer des gens qui vivent très heureux en le consommant (le cowboy de Marlboro…) Et plus c’est séduisant, mieux ça fonctionne. Regardez :

Genèse 3 - Analyse [1] Or le serpent était la plus astucieuse de toutes les bêtes des champs que le SEIGNEUR Dieu avait faites. Il dit à la femme : " Vraiment ! Dieu vous a dit : "Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin"... " [2] La femme répondit au serpent : " Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, [3] mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas afin de ne pas mourir. " [4] Le serpent dit à la femme : " Non, vous ne mourrez pas, [5] mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. " [6] La femme vit que l'arbre était bon à manger, séduisant à regarder, précieux pour agir avec clairvoyance. Elle en prit un fruit dont elle mangea, elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. [7] Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils surent qu'ils étaient nus. Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des pagnes.

Genèse 3 – Quelques précisions Le meilleur promoteur d’un produit c’est celui qui a vu qu’il était bon et qui le propose aux autres. La publicité, à nouveau, fonctionne ainsi. Le serpent n’a même plus besoin de convaincre l’homme puisque sa femme est déjà convaincue. On note au passage que, contrairement à toutes les représentations picturales (et dans nos esprits !), l’homme ÉTAIT LA AUSSI. Mais la technique est en marche, il va mentir lui aussi et accuser sa femme. Autre technique éprouvée de la part de l’ange noir : arriver à nous faire croire que nous ne sommes pas responsables de nos actions, mais qu’un autre est coupable. Chacun des deux a mangé du fruit. Mais chacun des deux va en accuser un autre. Entendu dans une affaire en Suisse récemment : «J’ai grillé un feu rouge, l’enfant traversait. Il ne regardait pas, c’est de sa faute !» Procès des Nazis à Nüremberg : «Je ne suis pas coupable, je n’ai fait qu’obéir aux ordres…»

Genèse 3 - Analyse [1] Or le serpent était la plus astucieuse de toutes les bêtes des champs que le SEIGNEUR Dieu avait faites. Il dit à la femme : " Vraiment ! Dieu vous a dit : "Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin"... " [2] La femme répondit au serpent : " Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin, [3] mais du fruit de l'arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : "Vous n'en mangerez pas et vous n'y toucherez pas afin de ne pas mourir. " [4] Le serpent dit à la femme : " Non, vous ne mourrez pas, [5] mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux possédant la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. " [6] La femme vit que l'arbre était bon à manger, séduisant à regarder, précieux pour agir avec clairvoyance. Elle en prit un fruit dont elle mangea, elle en donna aussi à son mari qui était avec elle et il en mangea. [7] Leurs yeux à tous deux s'ouvrirent et ils surent qu'ils étaient nus. Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s'en firent des pagnes.

Genèse 3 – Quelques précisions L’homme et la femme ouvrent les yeux… un peu tard. Ils vont néanmoins tenter de réparer (ce qui souvent s’avère désastreux quand on le fait de manière cachée ou quand on veut se cacher) : ils se cousent des pagnes, sans penser qu’évidemment Dieu va comprendre que leurs yeux se sont ouverts, sans quoi ils n’auraient pas ressenti le besoin de se couvrir. Attitude des gens «type Gn3» : ne pas assumer et vouloir cacher.

Genèse 3 [8] Or ils entendirent la voix du SEIGNEUR Dieu qui se promenait dans le jardin au souffle du jour. L'homme et la femme se cachèrent devant le SEIGNEUR Dieu au milieu des arbres du jardin. [9] Le SEIGNEUR Dieu appela l'homme et lui dit : " Où es-tu ? " [10] Il répondit : " J'ai entendu ta voix dans le jardin, j'ai pris peur car j'étais nu, et je me suis caché. " – [11] " Qui t'a révélé, dit-il, que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais prescrit de ne pas manger ?" [12] L'homme répondit : " La femme que tu as mise auprès de moi, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre, et j'en ai mangé. " [13] Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : " Qu'as-tu fait là ? " La femme répondit : " Le serpent m'a trompée et j'ai mangé. " [14] Le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : " Parce que tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les bestiaux et toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.

Genèse 3 – Quelques précisions Dieu n’enferme pas, avec ses questions. Il pose des questions ouvertes : où es-tu ? Qui t’a amené à cela ? La peur peut être une première réponse. Jésus a passé son temps à nous dire de ne pas avoir peur, à montrer qu’elle est mauvaise conseillère dans tous les domaines. Mais en cela, l’homme ne répond pas vraiment à la question… L’homme va détourner les questions. Il n’y répond pas directement. Autre caractéristique des personnes «type Gn3» : - Où étais-tu hier soir ? Qu’est-ce que ça peut te faire ? Pourquoi tu demandes ça ? L’homme va alors détourer la faute sur une autre, sa femme, qui elle-même va la détourner sur le serpent. Aucun n’assume.

Genèse 3 [8] Or ils entendirent la voix du SEIGNEUR Dieu qui se promenait dans le jardin au souffle du jour. L'homme et la femme se cachèrent devant le SEIGNEUR Dieu au milieu des arbres du jardin. [9] Le SEIGNEUR Dieu appela l'homme et lui dit : " Où es-tu ? " [10] Il répondit : " J'ai entendu ta voix dans le jardin, j'ai pris peur car j'étais nu, et je me suis caché. " – [11] " Qui t'a révélé, dit-il, que tu étais nu ? Est-ce que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais prescrit de ne pas manger ?" [12] L'homme répondit : " La femme que tu as mise auprès de moi, c'est elle qui m'a donné du fruit de l'arbre, et j'en ai mangé. " [13] Le SEIGNEUR Dieu dit à la femme : " Qu'as-tu fait là ? " La femme répondit : " Le serpent m'a trompée et j'ai mangé. " [14] Le SEIGNEUR Dieu dit au serpent : " Parce que tu as fait cela, tu seras maudit entre tous les bestiaux et toutes les bêtes des champs ; tu marcheras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie.

Genèse 3 – Quelques précisions Dieu sait très bien qui est son ennemi. Il s’adresse en premier lieu au premier coupable et il le punit. En bon «Père», il gronde d’abord celui qui est à l’origine de l’action. Les enfants ont chahuté sous la direction de l’aîné, un verre a été poussé maladroitement par le cadet et s’est cassé. C’est l’aîné d’abord qui est l’objet de réprobations. Mais en bon «Père» également, il ne peut pas fermer les yeux sur le mal fait. Il va donc punir aussi – nettement plus doucement – les deux autres. Le verre est cassé, et même si le cadet ne l’a pas fait exprès, cela lui montre qu’il ne faut pas chahuter à table ni se laisser entraîner par son aîné dans des bêtises.

Genèse 3 [15] Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci te meurtrira à la tête et toi, tu la meurtriras au talon. « [16] Il dit à la femme : " Je ferai qu'enceinte, tu sois dans de grandes souffrances ; c'est péniblement que tu enfanteras des fils. Ton désir te poussera vers ton homme et lui te dominera. " [17] Il dit à Adam : " Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais formellement prescrit de ne pas manger, le sol sera maudit à cause de toi. C'est dans la peine que tu t'en nourriras tous les jours de ta vie, [18] il fera germer pour toi l'épine et le chardon et tu mangeras l'herbe des champs. [19] A la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol car c'est de lui que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras. " [20] L'homme appela sa femme du nom d'Éve-c'est-à-dire La Vivante-,car c'est elle qui a été la mère de tout vivant.

Genèse 3 – Quelques précisions Dieu montre aussi à l’homme les conséquences de son acte : le sol devient maudit par sa faute. Le verre est cassé. Ce n’est pas la volonté de celui qui l’a cassé, ce n’est pas non plus la volonté des parents de casser le verre. Ce n’est donc évidemment pas la volonté de Dieu de maudire le sol. Au milieu de tout cela, pourtant, naît la vie. Comme si on voulait nous montrer que la vie traverse toujours nos fautes et continue de se frayer un chemin. C’est le bisou des parents après la réprimande : «c’est pas grave, je t’aime.»

Genèse 3 [15] Je mettrai l'hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance. Celle-ci te meurtrira à la tête et toi, tu la meurtriras au talon. « [16] Il dit à la femme : " Je ferai qu'enceinte, tu sois dans de grandes souffrances ; c'est péniblement que tu enfanteras des fils. Ton désir te poussera vers ton homme et lui te dominera. " [17] Il dit à Adam : " Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais formellement prescrit de ne pas manger, le sol sera maudit à cause de toi. C'est dans la peine que tu t'en nourriras tous les jours de ta vie, [18] il fera germer pour toi l'épine et le chardon et tu mangeras l'herbe des champs. [19] A la sueur de ton visage tu mangeras du pain jusqu'à ce que tu retournes au sol car c'est de lui que tu as été pris. Oui, tu es poussière et à la poussière tu retourneras. " [20] L'homme appela sa femme du nom d‘Eve - c'est-à-dire La Vivante - car c'est elle qui a été la mère de tout vivant.

Genèse 3 – Quelques précisions Dieu va aussi faire lui-même des tuniques – sans doute meilleures que les pauvres pagnes gauchement réalisés par l’homme et la femme. Il prend soin de sa créature, sa miséricorde est bien présente face à nos fautes, sa grâce surabonde. C’est le petit cadeau qu’on va choisir ensemble en famille après un moment difficile. Mais les conséquences sont encore plus dramatiques : Dieu lui-même va sembler éprouver de la jalousie :

Genèse 3 [21] Le SEIGNEUR Dieu fit pour Adam et sa femme des tuniques de peau dont il les revêtit. [22] Le SEIGNEUR Dieu dit : " Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous par la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Maintenant, qu'il ne tende pas la main pour prendre aussi de l'arbre de vie, en manger et vivre à jamais ! " [23] Le SEIGNEUR Dieu l'expulsa du jardin d'Éden pour cultiver le sol d'où il avait été pris. [24] Ayant chassé l'homme, il posta les chérubins à l'orient du jardin d'Éden avec la flamme de l'épée foudroyante pour garder le chemin de l'arbre de vie.

Genèse 3 – Quelques précisions La vie éternelle nous était inaccessible. C’est bien sûr le Nouvel Adam qui nous en rouvrira la porte : Jésus, en prenant sur la croix, définitivement, tous nos péchés. Gn 2 / Gn 3 : Eternel combat Tout au long de l’Ecriture, on va retrouver en filigrane ceux qui sont de Gn 2 et ceux qui sont de Gn 3. Le psaume 1, caractérisant tout le livre des psaumes, va parler du chemin des bons et du chemin des méchants, par exemple. Cela se retrouvera aussi, bien sûr, dans le même livre de la Genèse, un peu plus loin, avec l’histoire de Joseph et ses frères…

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