Jean Ferrat Nuit et Brouillard Par Nanou et Stan
La personne qui a peint ces tableaux a voulu entrer à l'Académie Viennoise des Beaux-arts en 1907 et devenir artiste. S'il avait été accepté par l'Académie, l'histoire mondiale aurait peut-être été différente.. Son nom: Adolph Hitler. Quel désastre et quelle tragédie auraient été évités s'il s'était contenté de peindre des tableaux !
Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent Peinture par Adolf Hitler 1914
Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres Depuis longtemps leurs dés avaient été jetés Dès que la main retombe il ne reste qu'une ombre Ils ne devaient jamais plus revoir un été Peinture par Adolf Hitler 1907
La fuite monotone et sans hâte du temps Survivre encore un jour, une heure, obstinément Combien de tours de roues, d'arrêts et de départs Qui n'en finissent pas de distiller l'espoir Aquarelle par Adolf Hitler
Ils s'appelaient Jean-Pierre, Natacha ou Samuel Certains priaient Jésus, Jéhovah ou Vichnou D'autres ne priaient pas, mais qu'importe le ciel Ils voulaient simplement ne plus vivre à genoux
Ils n'arrivaient pas tous à la fin du voyage Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleues Dessin par Adolf Hitler
Les Allemands guettaient du haut des miradors La lune se taisait comme vous vous taisiez En regardant au loin, en regardant dehors Votre chair était tendre à leurs chiens policiers Peinture par Adolf Hitler
On me dit à présent que ces mots n'ont plus cours Qu'il vaut mieux ne chanter que des chansons d'amour Que le sang sèche vite en entrant dans l'histoire Et qu'il ne sert à rien de prendre une guitare Peinture par Adolf Hitler pendant la première guerre mondiale
Mais qui donc est de taille à pouvoir m'arrêter ? L'ombre s'est faite humaine, aujourd'hui c'est l'été Je twisterais les mots s'il fallait les twister Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez Peinture par Adolf Hitler
Vous étiez vingt et cent, vous étiez des milliers Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés Qui déchiriez la nuit de vos ongles battants Vous étiez des milliers, vous étiez vingt et cent Aquarelle par Adolf Hitler
Jean Ferrat Jean Tenenbaum, dit Jean Ferrat, né le 26 décembre 1930 à Vaucresson (alors en Seine-et-Oise) et mort le 13 mars 2010 à Aubenas (Ardèche), est un auteur-compositeur-interprète français. Auteur de chansons à texte, il alterne durant sa carrière, chansons sentimentales, poétiques et engagées et a souvent maille à partir avec la censure. Reconnu pour son talent de mélodiste, il met en musique et popularise nombre de poèmes de Louis Aragon. Fidèle, sa vie durant, à ses idéaux communistes, il n'en conserve pas moins sa liberté de penser et n'hésite pas à se démarquer du parti communiste français, en raison des positions de ce dernier sur l'URSS. Bien que peu présent dans les médias et malgré son retrait de la scène à quarante-deux ans, cet ardent défenseur de la chanson française connaît un grand succès critique et populaire. Apprécié d'un large public, Jean Ferrat est considéré, à l'instar de Ferré, Brassens et Brel, comme l'un des grands de la chanson française. En 1963, il rejoint le label créé par Eddie Barclay. La même année, il produit Nuit et brouillard, une chanson en mémoire des victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale, et en particulier en mémoire de son père, juif émigré de Russie mort à Auschwitz, qui lui vaut un grand succès auprès du public, malgré une censure non avouée des autorités qui « déconseillent » son passage sur les ondes, et pour laquelle il reçoit le grand prix du disque de l'Académie Charles-Cros. C'est à la même époque qu'il compose la musique de C'est beau la vie, chanson que Michelle Senlis a écrite pour Isabelle Aubret après son accident de voiture. En 1964, il confirme son succès naissant auprès du public avec La Montagne qui demeure l'un de ses plus grand succès. Avec ce texte, il chante - sans la nommer - l'Ardèche, région chère à son cœur, et fait de cet hommage à la France paysanne un classique de la chanson française. En 1973, il s'installe définitivement à Antraigues-sur-Volane, où il possède une maison depuis 1964, et qu'il ne quittera plus, y devenant même, en 1977, conseiller municipal et adjoint au maire durant deux mandats. En 1969, Jean Ferrat chante Ma France, chanson phare de l'album éponyme, sur lequel il grave avec Christine Sèvres, l'unique duo enregistré de sa carrière, La matinée. En 1972, il fait, au Palais des Sports de Paris, ses adieux à la scène, qu'il juge devenue trop complexe techniquement et « trop dure physiquement ». Jean Ferrat meurt le 13 mars 2010 à l’hôpital d'Aubenas, des suites d'un cancer. De nombreuses personnalités rendent hommage à celui qui « a su lier la poésie, le peuple et ses idéaux ». Il est inhumé le 16 mars au cimetière communal d'Antraigues-sur-Volane près de son frère André. Lors de la cérémonie d'hommage qui précède, sur la place centrale du village, Francesca Solleville interprète Ma France et Isabelle Aubret C'est beau la vie, avant de faire chanter La Montagne par la foule rassemblée, constituée de plus de 5 000 personnes. La veille, plus de quatre millions de téléspectateurs avaient suivi en France l'hommage télédiffusé en son honneur. …../…..
Présidents de la République de Weimar Adolf Hitler Présidents de la République de Weimar Chancelier d'Allemagne né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn en Autriche (alors en Autriche-Hongrie) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin, est un dirigeant allemand, fondateur et figure centrale du nazisme, instaurateur de la dictature totalitaire désignée sous le nom de Troisième Reich (1933-1945). Porté à la tête de l’Allemagne par le Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) qu’il reprend en 1920, il devient chancelier du Reich le 30 janvier 1933, puis se fait plébisciter en 1934 comme président, titre qu’il délaisse pour celui de Führer (« guide »). Sa politique impérialiste, antisémite et raciste est à l'origine du volet européen de la Seconde Guerre mondiale et en fait le responsable de crimes de guerre et crimes contre l'humanité ayant causé des millions de victimes, crimes dont la Shoah reste le plus marquant. L’ampleur sans précédent des destructions, des pillages et des crimes de masse dont il est le responsable, tout comme le racisme radical singularisant sa doctrine et l'inhumanité exceptionnelle des traitements infligés à ses victimes lui ont valu d'être considéré de manière particulièrement négative par l'historiographie, par la mémoire collective et par la culture populaire en général. Son nom et sa personne font généralement figure de symboles répulsif Bohème à Vienne (1908–1913) Devenu orphelin, vivant d’une petite bourse d'étude, il échoue par deux fois à l’examen d’entrée de l’Académie des Beaux-Arts de Vienne en 1907 et le 8 octobre 1908. Une rumeur récurrente prétend qu'Adolf Hitler était seulement un peintre en bâtiment, par exemple dans une caricature féroce de Sennep. Il a en fait laissé des aquarelles, estimées au nombre de deux mille, certes sans génie particulier, mais qui témoignent, au moins, du fait qu’il était capable d’en peindre et qu’il possédait en tout cas de très bonnes bases dans cette technique. En revanche, pendant ses années de « galère » après avoir échoué à l’examen d’entrée aux Beaux-Arts, Hitler occupe un emploi de manœuvre, comme il l’a mentionné dans Mein Kampf. Autodidacte, grand lecteur, et admirateur inconditionnel de la musique de Richard Wagner, tout comme son ami August Kubizek, il développe un intérêt profond pour l’architecture. Il vit de ses peintures, surtout des aquarelles, enchaîne les petits boulots, menant une vie de bohème et de misère constante durant cinq ans, poussant même jusqu'à la mendicité, selon le témoignage notamment de Reinhold Hanisch. Plus tard, dans Mein Kampf, il écrit : « Cinq années pendant lesquelles je dus, comme manœuvre d’abord, ensuite comme petit peintre, gagner ma subsistance, maigre subsistance, qui ne pouvait même pas apaiser ma faim chronique. Car la faim était alors le gardien fidèle qui ne m’abandonna jamais, la compagne qui partagea tout avec moi. Chaque livre que j’achetai eut sa participation ; une représentation à l’opéra me valait sa compagnie le jour suivant ; c’était une bataille continuelle avec mon amie impitoyable. J’ai appris cependant alors comme jamais avant. Hors mon architecture, hors les rares visites à l’Opéra, fruit de mes jeûnes, je n’avais d’autre joie que des livres toujours plus nombreux. » Nanou et Stan le 31/03/2017