Pour une paix juste et durable: un Etat palestinien et un Etat Israélien Ce diaporama a été réalisé à la suite d’un séjour en Palestine organisé par l’ANECR et L’Association des villes jumelées avec les camps de réfugiés palestiniens du 10 au 15 avril 2009. IL a comme seule ambition de faire un bref rappel des événements principaux qui ont marqué l’histoire de ce territoire et de vous relater succinctement notre séjour. Source: Le Monde diplomatique, le Figaro, l’Humanité, Association France Palestine et l’aimable participation de Muzna Shihabi, chargée de mission auprès de l’autorité Palestinienne Vivian POINT Association des élus communistes et républicains Vaucluse www.poursorgueslagauchedebout
Le Programme Visite de 7 camps de refugiés palestiniens Rencontre à la Mouqata avec Rafik Husseini, Directeur de Cabinet de Mahmoud Abbas Un député communiste en Israël ainsi que des représentants du Parti Communiste Palestinien. Des pacifistes israéliens, le Consul de France, le Maire de Nazareth, des palestiniens expulsés de leurs maisons à Jérusalem Est, Hind Khoury, déléguée générale de la Palestine en France, Fadwa Margouti, épouse de Marwan Barghouti leader du Fatah, la maman de Salim….
Enjeu démographique Le nombre d’habitants d’"Israël", au début du mois de mai 2008, a atteint 7.112.359 personnes. 74,4% d’entre eux sont Juifs. 16% Musulmans. 1,2% Chrétiens. 1,6 % Druzes. 3,9% non déclarés Quant aux Palestiniens, la source révèle que leur nombre en Cisjordanie est de 2.611.904. Dans la bande de Gaza, il est de 1.537.269 personnes. Et si on ajoute à ces nombres celui des Arabes, Musulmans, Chrétiens et Druzes vivant à l’intérieur même d’"Israël" le nombre de Palestiniens vivant sur la terre de la Palestine historique serait de 5.550.308 personnes.
Première partie Conflit Israël Palestine Un conflit de territoires et non un conflit religieux Un conflit lié au non respect des résolutions de l’ONU depuis 1947 Une terre sacrée pour les trois grands monothéismes: judaïsme, christianisme, islam
L’église du Saint Sépulcre à Jérusalem Il s’agit en effet du sanctuaire édifié autour du lieu supposé de la crucifixion ainsi que de l’endroit où le Christ aurait été enterré puis ressuscité. Mosquée Al-Aqsa de Jérusalem sur l’Esplanade des Mosquées Pour les musulmans, cet endroit serait le point d'où Mahomet est monté au paradis, emporté par son cheval Bouraq. Le Mur des lamentations La terre de Moïse, David et Salomon. La tradition biblique affirme que la Palestine est la terre donnée par Dieu au « peuple élu », dirigé par Moïse qui a sorti d’ Egypte le peuple hébreu où il avait été réduit en esclavage.
Deuxième partie De La naissance du Sionisme… Deuxième partie De La naissance du Sionisme…. à la création de l’Etat d’Israël Théodore Herzel (1860-1904) Juif hongrois Apres les manifestations antisémites en Europe, il estime nécessaire la constitution d'un « abri permanent pour le peuple juif » en Palestine. En 1897, Herzl réunit à Bâle le premier congrès sioniste. Les fondements de l'Organisation sioniste mondiale sont établis et il la présidera jusqu'à sa mort, en 1904. De nombreux juifs européens commencent à émigrer en Palestine.
Le mandat britannique Pendant la Première guerre mondiale, l’empire turc ottoman qui occupe la Palestine s’allie à l’Allemagne. Vaincu, il doit céder des territoires: la Palestine passe sous « mandat » britannique. Le Royaume-Uni publie en 1917, la « Déclaration Balfour » dans laquelle il se déclare en faveur de l'établissement en Palestine d'un « foyer national pour le peuple juif » L’ immigration juive en Palestine s’accélère: entre les deux guerres, les juifs représentent environ 12% de la population totale, majoritairement composée d’Arabes palestiniens. Dès mars-avril 1920: premières émeutes entre les Juifs et les arabes et premières actions de guérilla contre les britanniques se multiplient aussi bien de la part d’organisations arabes que juives.
La Palestine sous mandat britannique
La Shoah provoque un choc à la Libération et un immense courant de sympathie envers les juifs survivants En 1947, l’ONU vote un plan de partage de la Palestine créant deux états indépendants, un juif et un arabe. Ce plan est accepté par les juifs et rejeté par les états arabes et les palestiniens (qui ne sont pas consultés). Le 14 mai 1948, Ben Gourion proclame l’indépendance de l’état d’Israël. Le jour même, les armées arabes envahissent le nouvel état. L’armée israélienne, mieux équipée, conquiert des territoires au détriment du « virtuel état arabe palestinien ». Les états arabes voisins récupèrent des territoires du « mort-né » Etat arabe palestinien: la Jordanie annexe la Cisjordanie et l’Egypte occupe la Bande de Gaza
Le drame palestinien La victoire israélienne s’accompagne d’un exode massif des populations arabes de Palestine vers les pays voisins, Liban, Jordanie principalement: c’est la « Naqba » (catastrophe en arabe). Les réfugiés sont entassés dans des camps provisoires dont certains existent encore. Dans certains cas, l’armée israélienne n’hésite pas à vider, parfois avec une grande violence, les villages arabes de leur population pour les repeupler avec des familles juives.
Troisième partie Les principaux conflits israélo-arabes 1967: la guerre des Six Jours Le 23 mai 1967, l'Égypte bloque l'accès du Golfe d’Akaba aux navires israéliens. Parallèlement Nasser masse des troupes à la frontière israélienne et noue des alliances militaires avec la Syrie et la Jordanie. Le 5 juin l’aviation israélienne attaque, la maîtrise du ciel permet à Tsahal d’occuper de façon foudroyante le Golan, au nord, enlevé à la Syrie, le Sinaï, enlevé à l’Egypte, la Cisjordanie et Jérusalem-est enlevées à la Jordanie.
Les conflits israélo-arabes: 1973, la guerre du Kippour La guerre du Kippour opposa, en octobre 1973, Israël à une coalition menée par l’Égypte et la Syrie. Après 24 à 48 heures d’avancée des armées arabes, la tendance s’inversa en faveur de l’armée israélienne grâce aux aides militaires américaines, qui finit par repousser les Syriens hors du plateau du Golan.
Quatrième partie Naissance d’une résistance palestinienne L’Organisation de libération de la Palestine ou OLP est créée en mai 1964. Dirigée depuis 1969 par Yasser Arafat qui la dirigea jusqu’à sa mort, en 2004. Cette organisation, bien implantée dans les camps de réfugiés sera en conflit avec la Jordanie et au Liban. Elle sera chassée de Jordanie après de violents affrontements avec l’armée jordanienne. (« Septembre noir » 1970). Repliée au Liban, l’OLP en est chassée par une intervention israélienne en 1982; ses chefs doivent se réfugier en Tunisie.
L’ action de la résistance palestinienne Depuis sa création, l'OLP s'est considérée comme un mouvement de résistance armée représentant les Palestiniens. En 1964, elle se dote d’une charte qui prévoit la destruction de l’état d’Israël et le retour des réfugiés Palestiniens sur leurs terres d’origine. Israël a considéré l’OLP, comme une organisation terroriste avant de la considérer comme un interlocuteur diplomatique. Certains des actes attribués à l'OLP ou revendiqués ont pu être jugées comme des actes de résistance face à l'occupation.
Les accords de Camp David Ils furent signés le 17 septembre 1978, par le Président égyptien Anouar el-Sadate et le Premier Ministre israélien Menahem Begin, sous la médiation du Président des États-Unis, Jimmy Carter. Ils furent suivis de la signature du premier traité de paix entre Israel et un pays arabe: le traité de paix israélo-égyptien de 1979. L’Égypte récupère le Sinaï en 1982 après le retrait complet de l'armée israélienne Ce traité provoque une rupture au sein du monde arabe. Begin, Carter et Sadate à Camp David
L’Intifada des Palestiniens des territoires occupés. La première Intifada , appelée « guerre des pierres », est un soulèvement général et spontané, qui a débuté le 9 décembre 1987, de la population palestinienne contre l'occupation israélienne. Les causes en sont multiples: fouilles régulières de l’armée israélienne, salaires inférieurs à ceux des Israéliens, accès très réglementé aux lieux saints de l’esplanade des mosquées à Jérusalem.
Cinquième partie Les accords d’Oslo 22% Cinquième partie Les accords d’Oslo Ils sont signés à Washington le 13 septembre 1993 en présence de Yitzhak Rabin, Premier ministre israélien, de Yasser Arafat, Président du comité exécutif de l'OLP et de Bill Clinton, Président des Etats-Unis. Elle pose une base pour une autonomie palestinienne dans certains territoires de Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Une déclaration aboutit à la reconnaissance mutuelle de la Palestine et d'Israël Une Autorité palestinienne, présidée par Arafat, voit le jour: c’est l’ébauche d’un état palestinien. Mais l’assassinat de Yitzhak Rabin le 4 novembre 1995 par un extrémiste Juif portera un coup certain aux accords d’Oslo.
L’évolution des positions L'OLP a modifié sa charte elle reconnaît désormais l’existence de l’Etat d’Israël. Mais tous les Palestiniens ne se reconnaissent pas dans cette évolution: ceux qui la refusent se sont souvent retrouvés au sein du Hamas, un mouvement à la fois nationaliste et islamiste. Les suspicions de corruption au sein du FATAH ont contribué également au développement du HAMAS. Ses positions vis-à-vis de l’existence d’Israël sont cependant moins radicales que lors de sa création. Logo du Hamas Colonie israélienne en Cisjordanie
La seconde Intifada Le 28 septembre 2000, Ariel Sharon fait une visite sur l'esplanade des mosquées à Jérusalem. Cette visite est interprétée comme une provocation par les Palestiniens et la population arabe. Après le départ d'Ariel Sharon, des affrontements opposent des Palestiniens et des Israéliens. Sept Palestiniens sont tués et plusieurs centaines sont blessés dont certains trouveront la mort dans les jours qui suivent. La violence va remettre en cause le rapprochement israélo-palestinien. Les israéliens décident de construire un mur isolant les territoires palestiniens et censé protéger les colonies juives et l’état d’Israël. Ce mur d’annexion sépare également les territoires palestiniens entre eux
Sixieme partie La Bande de Gaza, les réfugiés palestiniens La guerre Israélienne contre Gaza Déc 08/Jan 09 1,440 tués la plupart des civils 431enfants (31%) 114 femmes (8%) 5,380 blessés 1872 enfants (34%) 800 femmes (15%) 4 000 maisons complètement détruites, 17000 partiellement détruites Crimes de guerre commis
Bande de Gaza Données : Population: 1.5 Million (07) Région: 365 km2 70% refugees Région: 365 km2 86% de la population dépend de l’aide étrangère
Septième partie Où en est on aujourd’hui? En 1946100% En 1947 44% En Le point de vue de l’autorité Palestinienne En 1946100% La population Juive est estimée à 600 000 En 1947 44% En 1967 22% En 2009 14%
Les conditions de l’autorité palestinienne pour une paix juste et durable Ligne de 1967 (y compris Jérusalem-Est capitale de l’Etat Palestinien) Souveraineté totale sur son territoire, frontieres, ressources naturelles, espace aérien et littoral maritime Lien entre la Cisjordanie et Gaza With full sovereignty over all its land, borders, natural resources, airspace, and maritime boundary. As well as a territorial link that connects the West Bank and Gaza Strip. Thus ensuring that the Palestinian state is politically and economically viable and contiguous . 24
L’entreprise coloniale Israélienne Les obstacles : ‘Réalités sur le terrain’ L’entreprise coloniale Israélienne 1. La poursuite de l’implantation de nouvelles Colonies 2. Le mur d’annéxion 3. Les Routes de Contournement 4. Restrictions de mouvement pour les palestiniens Israel’s continued policies on the ground (namely its Settlement Enterprise) represent the main obstacle towards the realization of the Palestinian vision. This map is the map of the West Bank, Israel is here, and these are Israel’s settlements all dubbed illegal according to International law. Today there are around 480,000 settlers living in around 180 settlements in the West Bank. This is the Wall. Description of the Wall. (Twice the length of the Green Line, 80% inside the West Bank) Ariel 22KM, Jerusalem 15 KM, Bethlehem 9KM. Water resources, Jerusalem, Bethlehem. Add to that Israel’s settler roads which Palestinians have no or limited access to. They link Israeli settlements with each other, and dissect the West Bank even further. Add to that Israel’s internal closure regime. (Explain) More than 600 checkpoints and movement obstacles. The outstanding majority are the ones that restrict the Palestinian movement from one Palestinian area to another. Today the Israeli settlement enterprise controls 9% of the West Bank “west of the Wall” – 8% “east of the Wall” – and 28.5% “the Jordan Valley”. Impact of Israeli Settlements (Main Findings: OCHA Report, July 2007) ~ 40% of West Bank now taken by Israeli (mostly settlement) infrastructure. WB fragmented into dozens of enclaves / semi-enclaves. Wall route determined by sett. priorities -- further fragmenting WB / reinforcing sett’s. Internal closure regime is being institutionalized. Pattern of checkpoints / alt. roads designed to funnel Pal. traffic, allow settler mov. Palestinians compete with Israeli settlers for limited resources (land & water)… Movement restrictions led to decline of ~ 50% in # of patients visiting E. Jer. hospitals. Ouest du mur: 9.0% Colonies à l’est du mur: 8.0% Vallée du Jourdain: 28.5% Restant pour les palestiniens: 54.5% 25
60 ans après la Nakba Réfugiés palestiniens 7 millions 1.3 million habitent les camps La majorité n’a pas de citoyenneté Biens des réfugiés retenus par Israel 26
Réfugiés palestiniens Conditions: Reconnaissance de la responsabilité envers les réfugiés Menu d’options (retour, réimplantation, rapatriement volontaire, etc.) Réparations (restitution / indemnisation) Obstacles: Pas de reconnaissance de responsabilité Pas de droit au retour, pas de restitution (seulement “compensation”) Les Prisoniers: Entre 11 et 13 000 dans les prisons Israéliennes 27
Mahmoud Abbas a succédé à Yasser Arafat, mort en 2004. Huitième partie Quelle est la situation politique aujourd’hui ? Quelle perspective ? Coté palestinien: Mahmoud Abbas a succédé à Yasser Arafat, mort en 2004. Le Hamas a pris le pouvoir à Gaza en 2007 à la suite des élections législatives. Les palestiniens tentent de reconstruire leur unité indispensable face aux Israéliens mais elle se heurte à des conceptions politiques différentes entre les deux organisations et à l’absence de signe tangible des autorité Israéliennes .
Côté israélien: Un nouveau gouvernement est en place avec l’extrême droite aux affaires étrangères et le Parti travailliste!. Officiellement, ce gouvernement se prononce contre la création de deux états. Les démolitions des maisons à Jérusalem Est sont quotidiennes, de nouvelles colonies se construisent (1500 en 2008), le tracé du mur empiète largement sur les territoires de Cisjordanie. Le Parti communiste Israélien obtient 3.32% en 2009 et a 4 élus. Une liste conduite par le député communiste obtient 35% des voix aux municipales à Tel-Aviv
Et demain…..Continuer à se battre pour le respect du droit international Les Palestiniens espèrent beaucoup de l’émissaire Américain désigné par Obama, George Mitchell car la paix dépendra pour beaucoup du positionnement politique des Américains Rôle de l’Union Européenne: Mettre des conditions au processus de rapprochement entre l’UE et Israël Rôle de la France: la France devrait, au regard de son histoire, être la tête de pont en Europe de la lutte pour la reconnaissance d’un état Palestinien.
Les principales résolutions de l’ONU RESOLUTION 242: C’est le texte-phare de l’ONU sur la question israélo-palestinienne. Adoptée le 22 novembre 1967, cinq mois après la Guerre des Six-Jours, cette résolution a jeté les bases des négociations ultérieures en proclamant le principe de "la paix contre la terre". La résolution met en avant "deux principes" pour instaurer "une paix juste et durable au Moyen-Orient" : d’une part, le "retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés lors du récent conflit" ; d’autre part, le "respect et (la) reconnaissance de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance politique de chaque État de la région et leur droit de vivre en paix à l’intérieur de frontières sûres et reconnues à l’abri de menaces ou d’actes de force". RESOLUTION 338: Adoptée le 22 octobre 1973 en pleine guerre du Kippour, cette résolution réaffirme la validité et les termes de la résolution 242 et appelle à l’arrêt immédiat des combats dans les positions du moment. ".
RESOLUTION 1322: Adoptée le 7 octobre 2000 par 14 voix pour et une abstention (Etats-Unis), cette résolution dénonce principalement la politique répressive de l’armée israélienne contre les Palestiniens, la visite d’Ariel Sharon sur l’Esplanade des Mosquées, ainsi que les violences qui s’en sont suivies. RESOLUTION 1435: Adoptée le 24 septembre 2002 par 14 voix et une abstention (Etats-Unis), le Conseil demande la "fin immédiate" des opérations autour du quartier général du président de l’Autorité palestinienne à Ramallah. La résolution appelle Israël a cesser "la destruction de l’infrastructure civile et sécuritaire palestinienne" dans la ville et ses environs. Elle réclame aussi le retrait des forces israéliennes des villes palestiniennes "aux positions tenues avant septembre 2000" (début de la deuxième Intifada). Et d’autres depuis……..