Pensionnaires à Qu’Appelle, en Saskatchewan, en 1886 Théâtre historique pour enfants du primaire 5e année Pensionnaires à Qu’Appelle, en Saskatchewan, en 1886
« Pour pouvoir éduquer les enfants correctement, nous devons les séparer de leurs familles. Certains peuvent penser qu’il s’agit d’une mesure radicale, mais nous n’avons pas d’autre choix si nous voulons les civiliser. » Hector Langevin, Ministre des Travaux publics du Canada, 1883
Pensionnat indien de Qu’Appelle, en Saskatchewan 5- Pensionnat indien de Qu’Appelle en Saskatchewan
5- Pensionnaires à Qu’Appelle, décor projeté
Pensionnat indien de Lebret, à Qu’Appelle, en Saskatchewan, Jeudi 23 septembre 1886 Pensionnat indien de Lebret, à Qu’Appelle, en Saskatchewan, Bonjour ma très révérende mère supérieure Mathilde, Grâce à vous, mère Mathilde, voici maintenant trois ans que je suis ici au pensionnat indien Lebret, en Saskatchewan. Voyez comme j’écris bien dans votre langue. Depuis trois ans, je n’ai pas revu ma famille et je n’ai pas parlé le méchif, ma langue maternelle. Je vous écris pour vous informer que ma jeune sœur Tillie est morte de tuberculose cet hiver. J’en profite pour vous dire qu’il n’y a plus d’indien ni de sauvage en moi, je suis sauvée. Je vous demande de bien vouloir écrire au directeur du pensionnat, le père Joseph, pour qu’il me laisse sortir parce que, je suis guérie. Je pourrai retourner dans ma famille et leur enseigner comment être civilisés et catholiques. Je suis une bonne élève, je serai une bonne enseignante. Merci ma mère!