D N O I S R U C XE EL I C A T E. Après avoir embrassé leurs parents, pris leurs bagages et fermé la porte de leur maison, les deux amies se tortillèrent.

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Transcription de la présentation:

D N O I S R U C XE EL I C A T E

Après avoir embrassé leurs parents, pris leurs bagages et fermé la porte de leur maison, les deux amies se tortillèrent doucement et dirent « au revoir ». Elles avaient décidé de faire leur long voyage, de parcourir le monde, avant d’arriver au jardin des roses car elles adoraient les roses et voulaient absolument s’y trouver lorsqu’elles se réveilleraient le matin. Comme elles n’avaient pas beaucoup d’argent, elles avaient décidé de partir à l’aventure : il faudrait faire du stop, le chemin serait long et semé d’embûches. Leurs parents étaient tristes mais le moment était venu qu’elles soient plus indépendantes. Confiantes, elles prirent donc la route …

Elles avaient établi un plan de route très précis : le seul point délicat serait la traversée de la départementale. Elles y arrivèrent rapidement. Elles traversaient la route lentement, lentement, une voiture arrivait de l’autre côté vite, très vite. Elles eurent juste le temps de passer de l’autre côté : elles avaient eu chaud mais elles avaient réussi ! Elles décidèrent donc de faire une pause. Mauricette proposa : « Et si nous montions dans un arbre, ce serait bien agréable pour passer la nuit ? » Claudie accepta. Mais le lendemain quel réveil ! Le sol tremblait, leur lit faisait des bonds impressionnants. Mauricette dit : « Ca doit être un tremblement de terre ! Claudie corrigea : - Non non c’est tout simplement une tronçonneuse. Encore un arbre qui va y passer, partons de là viens vite ! - Mais nous n’aurons pas le temps, on va se faire écraser. Des tremblements retentirent une nouvelle fois mais on entendit : - Papa, papa tu as oublié ton chapeau ! » Une petite fille surgit soudain. Elle tenait une casquette à la main, obligeant le bûcheron à s’en vêtir ce qui permit aux deux aventurières de filer.

Épuisées, elles allèrent finir leur grasse matinée au jardin public. Elles avaient décidé de parfaire leur bronzage. Mauricette était paisiblement étendue sur l’herbe quand elle reçut de l’eau sur le visage. Joyeuse, elle ouvrit la bouche pour s’abreuver : « De la rosée, de la rosée, bois Claudie ! Mais à peine eut-elle ingurgité le liquide qu’elle ressentit un arrière goût, un goût amer bien plus acide que le citron. - Qu’as-tu Mauricette, tu es malade ? je t’avais bien dit que le chèvrefeuille était toxique. Tu sais que tu as le foie fragile ! - Mais non c’est en buvant de cette rosée, j’ai des haut-le-cœur. - Non, tu n’as pas absorbé ce poison ? Mais c’est de l’engrais. Tu risques de souffrir toute la journée. Nous ne ferons pas beaucoup de chemin aujourd’hui. Tu pourras te reposer. »

Elles faisaient route depuis deux jours lorsqu’elles arrivèrent dans un endroit qu’elles ne connaissaient pas du tout : c’était un chemin, un vieux chemin bien calme ; elles s’y aventurèrent lorsqu’elles entendirent un bruit étrange qu’elles ne connaissaient pas. « Ca ne peut tout de même pas être une voiture, pas dans ce sentier cabossé ! - Non c’est un engin pour sentier difficile ! On appelle ça un quad ! » L’engin passa trop près d’elles, elles ne l’avaient pas vu, elles fermèrent les yeux. Le bruit s’éloigna, elles n’avaient plus peur : elles s’étaient évanouies.

Elles se réveillèrent mais elle se sentaient très mal comme si elles avaient été écrasées. On les souleva ; Mauricette se dit : « C’est sans doute le mal de l’air. On les transporta dans une sorte de prison avec des vivres : de la salade, de l’eau. - Où sommes-nous Claudie demanda Mauricette ? - Comme d’habitude ! On nous a kidnappées pour nous mettre dans une boîte en carton pour mieux nous torturer, fit Claudie désespérée. - Mangeons de cette laitue, elle a l’air bien verte, elle ne ressemble pas du tout à celle que nous mangeons à la maison. Après avoir ingurgité quelques bouchées, les deux amies furent prises de violents maux d’estomac et se tortillèrent de douleur. - Que se passe-t-il demanda Mauricette ?- Nous sommes intoxiquées, répondit Claudie - Est-ce que nous allons en réchapper ? -Tout dépend de la quantité de pesticide utilisé pour rendre cette laitue aussi verte. Mais j’ai une idée, continua claudie. Continuons à remuer de la sorte. »

La peur reprit les deux copines. Mais lorsqu’elles virent un jeune chiot attaché à un arbre qui voulait jouer avec elles tellement il s’ennuyait toute la journée, Claudie et Mauricette furent soulagées et se dirent qu’elles l’avaient échappé belle. La ruse de Claudie ne fonctionna pas mal. En effet, lorsque le couvercle de la boîte s’entrouvrit, elles entendirent : « Dis maman, regarde mes bestioles, comme elles bougent. - C’est peut-être qu’elles ne sont pas bien dans ta boîte, et si tu les mettais dans le jardin ? Près des fleurs et du chien ? » Elles trouvaient cela bien cruel d’attacher un animal à un arbre, et se dirent qu’en fin de compte leur vie même dangereuse était plus agréable que celle de ce chien.

Après de telles peurs et de telles péripéties, il leur fallait trouver un coin plus calme pour se reposer. Alors elles prirent la direction de l’étang. Il était très vaste, trop vaste pour elle. Elles rencontraient des insectes qui leur disaient « attention !», « non pas par là ! » mais elles ne se doutaient de rien.. Alors qu’elles commençaient à établir leur campement, elles entendirent des cris de l’autre côté de la rive. Ce qu’elles découvrirent les remplit d’horreur. Au bout d’un fil de nylon, était suspendue une amie et ce n’était pas pour faire des acrobaties. Transpercée par un hameçon, elle avait été capturée par un pêcheur et allait servir d’appât pour ses truites. Elles ne pouvaient plus rien faire pour elle. Désolées, elles repartirent sur leur feuille. « Tu te rends compte ? Et si cela nous arrivait ? -Nous devons finir notre voyage avant qu’un tel malheur ne nous arrive. Alors seulement, nous serons libres. - Mais quand serons-nous donc libres ? - Ne t-inquiète pas, tu le sauras bien assez tôt, nous ne devrions plus attendre longtemps. »

En effet, si vous étiez allés le lendemain voir Claudie et Mauricette, il ne vous aurait pas été possible de les rencontrer : une matière visqueuse couvrait leur campement. Bien cachées dans leur cocon sous les feuilles qu’aucun dérangement ne devait atteindre, elles commençaient un autre voyage beaucoup plus long : celui de la métamorphose qui les transformera en papillon. Enfin, si l’homme leur laisse le temps de devenir un si bel insecte …

Fin …