Un beau tableau d’automne Ce soir le vent gémit sur la plaine déserte, Le soleil rougissant imprègne de carmin Les feuillages dorés qui bordent le chemin. Le lointain qui s’enflamme est une découverte. Sous les tons rubescents, un puissant attelage Perce le sol glaiseux au rythme régulier De percherons musclés qui tirent du collier Devant l’homme guidant bêtes au labourage. Le couchant s’abandonne au bleu de la colline, Sur le sentier étroit où s’estompent les sons, Le pas du paysan qui longe les buissons A rejoint le chemin dans l’ombre qui domine. Accrochant à la brume un angélus immense, Une cloche rappelle au trio sa maison. Les bras du crépuscule où s’endort l’horizon Apaise l’alentour dans la nuit qui s’avance.
Musique de Edward Simoni ANDREA