Elisabeth Vigée-Lebrun

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Peintures Mettre le son et laisser défiler.
Advertisements

Cliquez Autoportrait 1782 Elisabeth Vigée est née le 16 avril 1755 à Paris, rue de la Coquillère. Son père est pastelliste et membre de l’Académie St-Luc.
présente Les Poppys de 1970 Elle avait dix ans Elle était belle, Elle souriait;
Un rêveur anonyme, un nostalgique des années passées, a eu l’idée de rassembler quelques billets et de les photographier. Pour mon plaisir et le vôtre,
Molière André Laure Laprun Perrine Noblet Apolline.
« Le Mariage de Figaro » Ou « La Folle Journée » De Beaumarchais.
L’AMANT M OLLY W ATSON. MARGUERITE DURAS Marguerite Duras, née Marguerite Donnadieu dans ce qui est maintenant Saigon, en Indochine française (aujourd'hui.
La liberté pour vivre ensemble
C’est quand les curés entendent les femmes se confesser qu’ils se
Définition et histoire Définition et histoire
Un papa va coucher sa petite fille de trois ans.
Raymond Radiguet Le Bal du Comte d’Orgel
Jean-Jacques Rousseau
La fin 1.
PORTRAIT DE VICTOR HUGO PAR NADAR (VERS 1884).
Promenade dans les œuvres du XVIIIe siècle : le siècle des Lumières
Arielle Dombasle La chanteuse et épouse de Bernard-Henri Lévy
Tursac en Dordogne Présenté par : manuel.
Sonorisé et automatique sauf sur les longs textes
Noël, c’est la fête la plus belle de l’année Les dissensions, s’il y a, au sein de la famille, Comme par magie, s’éparpillent Pour, avec émotion,
FRANCOIS 1er vous invite au XVIe siècle
Seigneurs, rois, premiers États (XIe-XVe siècle)
C’est quand les curés entendent les femmes se confesser qu’ils se
Les grands classiques du XVIIe siècle
Johnny Hallyday Kyliana Sauvard Le 14/12/2016.
Florimage présente.
La femme désenchantée dans les romans européens du XIXème siècle
C’est mamie.... Voici une lettre un peu poignante, écrite
Citations et Proverbes imagé
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
Napoléon- héro ou tyran?????
MUSIQUE ET THÉÂTRE DANS LA COUR DU ROI SOLEIL
Biographie Alfred de Musset
L’amour c’est comme la rougeole : plus on l’attrape tard , plus
poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français
Pourquoi Voltaire est-il un philosophe des Lumières?
le de un être et à il avoir ne je son que se qui ce dans en
La vie de Marie-Antoinete
EXPOSE DE : Adnane Achite Lucas Delion Eliott Lhopiteau
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
CHENONCEAU.
L A FAMILLE ROYALE BRITANNIQUE
La Villa Ephrussi de Rothschild, appelée aussi Villa Ile-de-France, est l’un des plus beaux palais de style Renaissance de la Côte d'Azur construit.
La Villa Ephrussi de Rothschild, appelée aussi Villa Ile-de-France, est l’un des plus beaux palais de style Renaissance de la Côte d'Azur construit.
Charles de Foucauld Strasbourg
La nostalgie des billets de banque de 1997 à 1908
La Famille.
LA PREMIERE SAINTE DU GRAND NORD au Canada.
Chiche, pour Moi ? tu votes
M.D.Production Présenté par Colombey les 2 églises
Derniers baisers C Jérôme Par Nanou et Stan.
Ne pas cliquer Religieuse et peintre Un PPS de Charlie.
Philosophie pour le 3ème âge
Florimage présente.
Florimage présente.
Napoléon Bonaparte Naissance à Ajaccio en 1769
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
En touchant le ciel sans bras
Florimage présente.
Visite du Château d’Amboise Intérieur Mai 2018
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
Les chiffres et les dates Le passé composé
De la part d’un rêveur Le château de CHENONCEAU
Cathédrale Saint-Étienne de Sens
Mourir, ce n’est pas finir, c’est continuer autrement…
Croisière en Russie du 23 août au 6 septembre 2007.
La Belle et la Bête Questionnaire Lecture CM1
Charles BAUDELAIRE
Transcription de la présentation:

Elisabeth Vigée-Lebrun 1755-1842 Portraitiste et peintre de la Cour Cliquez

Autoportrait 1782

Elisabeth Vigée est née le 16 avril 1755 à Paris, rue de la Coquillère Elisabeth Vigée est née le 16 avril 1755 à Paris, rue de la Coquillère. Son père est pastelliste et membre de l’Académie St-Luc. Sa mère est coiffeuse à domicile. Dès l’âge de 3 mois, Elisabeth est confiée à une fermière d’Houdreville, petit hameau d’Epernon. A 5 ans, elle est pensionnaire au couvent de la Trinité dans le Fg St-Antoine. Elle montre déjà ses talents pour le dessin. A 12 ans, elle revient au domicile de ses parents et son père l’initie au dessin mais il meurt accidentellement. Sa mère se remarie avec J.F. Le Sèvre, orfèvre. La famille emménage rue St-Honoré, face au Palais Royal.

Mme Vigée l’inscrit aux cours du peintre G Mme Vigée l’inscrit aux cours du peintre G. Briard et lui conseille de reproduire des tableaux de maître. A 15 ans, la voici peintre professionnel. Des commandes affluent, tant et si bien que les officiers du Châtelet lui saisissent ses tableaux en 1774 pour avoir pratiqué ce métier sans licence. Aussi, elle postule pour être – comme son père – membre de l’Académie de St-Luc où elle est reçue. En 1775, son beau-père s’installe à l’Hôtel de Lubert où vit le marchand d’art Jean-Baptiste Lebrun, petit neveu du célèbre Charles Lebrun. La même année , elle présente les portraits du Cardinal Fleury et de Jean de Labruyère à l’Académie Française.

Elisabeth épouse Jean-Baptiste Lebrun en 1776 Elisabeth épouse Jean-Baptiste Lebrun en 1776. Celui-ci fait une large publicité des talents de sa femme. Le Comte de Provence, frère du Roi Louis XVI lui demande, dès 1776, une série de portraits. Puis la Reine Marie Antoinette la sollicite. De 1778 à 1788, une trentaine de tableaux sont exécutés pour elle. En 1781, Elisabeth Vigée-Lebrun vient à Louveciennes peindre la Comtesse du Barry. Et c’est avec plaisir qu’elle y retourne régulièrement. Louveciennes est un village calme et agréable. Mme du Barry la demandera souvent pour faire son portrait à quelques années d’intervalle.

Fleurs Mme Du barry 1781

Et chapeau de paille Mme du Barry 1782

Fleurs Mme Du Barry 1782

Autoportrait au chapeau de paille 1782

Yolande Gabrielle Martine de Polastron, duchesse de Polignac (portrait au chapeau de paille) 1782

Marie-Antoinette, Reine de France 1783 Fleurs Marie-Antoinette, Reine de France 1783

Marie-Antoinette en chapeau de paille 1783 Fleurs et chapeau de paille Marie-Antoinette en chapeau de paille 1783

Mme Grand ou Catherine Noël Worlée, épouse de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord 1783

Allégorie : La Paix ramenant l’Abandance 1783

Sa fille Julie naît en 1780. Elle servira de modèle à sa mère durant toute sa jeunesse. Lebrun et son épouse achètent en 1781 l’hôtel qu’ils occupent et ils y reçoivent le tout Paris pré-révolutionnaire. C’est à cette époque qu’elle se rend avec son mari dans les Flandres pour approfondir ses connaissances. En 1783, grâce à Marie-Antoinette, elle est admise à l’Académie Royale de Peinture. On la jalouse beaucoup et on colporte des men- songes. On raconte qu’elle serait la maîtresse du Ministre des Finances Calonne et les rumeurs vont durer jusqu’en 1789. Elle se réfugie chez l’architecte Brongniart aux Invalides.

Charles Alexandre de Calonne (1734-1802) 1784

Le Comte de Vaudreuil 1784

Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (détail)

Mme Royale et le Dauphin Louis-Joseph 1785

Autoportrait avec sa fille pour le Comte d’Angiviller 1786

Marie-Antoinette et ses enfants 1787

Melle Brongniart 1788

Marie-Antoinette 1788

Le peintre Hubert Robert 1788

Mme Vigée-Lebrun avec sa fille en 1789 commande pour le Comte d’Angiviller

La Comtesse de la Châtre 1789

Mme Rousseau et sa fille 1789

Toujours des fleurs Mme du Barry 1789

A partir de 1789, elle décide de partir avec sa fille à l’étranger : Turin, Parme, Florence, Rome. Elle connaît encore le succès. En 1791, elle revient à Paris où elle expose au Salon de Paris, puis c’est la Révolution et elle part en exil à Milan. A Milan, l’ambassadeur d’Autriche la persuade de se rendre à Vienne et elle y restera alors deux ans. Puis elle part à St-Pétersbourg où elle restera six ans. Julie la déçoit. Elle veut épouser l’homme de son choix. Elisabeth rentre à Paris, seule, en janvier 1801 et elle divorce d’un mari trop volage. Et elle s’ins- talle à Meudon pour y terminer ses tableaux.

Autoportrait 1790

Comtesse Stavronskaïa 1790 Musée Jacquemart-André

Emma, Lady Hamilton en bacchante 1790-1791

Hyacinthe Gabrielle Roland 1791 (San Francisco)

Julie Brun 1795

Julie enfant Julie Brun aux fleurs1799

Le bain 1792 (collection Youssoupoff – St-Pétersbourg)

La Duchesse de Guise 1794

Comtesse Skavronskaïa, dame d’honneur de Catherine II, nièce et maîtresse de Potemkine 1796

Jeune femme 1797 (Boston)

Marguerite Baudard de St-James 1796 (Inde)

Autoportrait 1800 (L’Hermitage)

La Reine de Prusse 1801

Portrait de la princesse Naryschkine (1793-1867)

Mme Vigée-Lebrun par le baron Dominique Vivant Denon

Arabella Diane, duchesse de Dorset 1803

Giuseppina Grassini dans le rôle de Zaïre 1804

Son divorce est difficile. Son mari a contracté de nombreuses dettes Son divorce est difficile. Son mari a contracté de nombreuses dettes. Elle veut récupérer ses biens et sa dot. Rien ne la rattache à la France. Sa fille est en Russie. Elle part en Angleterre en 1803 où elle restera deux ans. En 1807, elle est demandée par Caroline Murat. Elle ne peindra qu’un seul tableau, la sœur de Napoléon Bonaparte se comportant d’une manière irrévérencieuse. En 1809, Elisabeth rentre définitivement en France et s’installe l’été à Louveciennes, dans sa propriété, au château des Sources. Sa vie semble plus sereine. Mais elle n’a pas fait la paix avec sa fille.

Caroline Bonaparte avec sa fille 1807

Elisabeth Vigée-Lebrun a perdu de nombreux amis lors de la Révolution Française. Mais le village Louveciennes attire de nouveaux habitants. Et elle continue à peindre inlassablement. Sa fille Julie n’a pas trouvé le bonheur avec son mari. Elle est revenue vivre non loin de sa mère mais les relations resteront un peu tendues. Elle meurt en 1819. A partir de 1834, Elisabeth Vigée-Lebrun, fatiguée, délaisse ses pinceaux et va écrire ses mémoires avec l’aide de ses deux nièces. Elle meurt en 1842, dans son appartement parisien de l’hôtel Le Coq, rue St-Lazare. Sur sa tombe, à Louveciennes, on lit : « Ici, enfin, je repose ! »

Une femme 1831

Fin Vues du Net Mozart Ce diaporama est à usage non commercial Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice : Cath ou l’Oiseau de Feu Fin Vues du Net Mozart Pour voir ou revoir ses diaporamas, vous avez deux possibilités : Cliquez sur le site canadien de Léo : http://www.imagileonation.com/oiseau-de-feu.ws Ou bien allez sur Google et écrivez : Oiseau de Feu – Léo Dans les deux cas, vous devez enregistrer le diaporama pour pouvoir le visionner. Mais à présent, elle possède un site, encore peu étoffé, mais cela viendra…….. http://www.chez-cath.fr/