Elisabeth Vigée-Lebrun 1755-1842 Portraitiste et peintre de la Cour Cliquez
Autoportrait 1782
Elisabeth Vigée est née le 16 avril 1755 à Paris, rue de la Coquillère Elisabeth Vigée est née le 16 avril 1755 à Paris, rue de la Coquillère. Son père est pastelliste et membre de l’Académie St-Luc. Sa mère est coiffeuse à domicile. Dès l’âge de 3 mois, Elisabeth est confiée à une fermière d’Houdreville, petit hameau d’Epernon. A 5 ans, elle est pensionnaire au couvent de la Trinité dans le Fg St-Antoine. Elle montre déjà ses talents pour le dessin. A 12 ans, elle revient au domicile de ses parents et son père l’initie au dessin mais il meurt accidentellement. Sa mère se remarie avec J.F. Le Sèvre, orfèvre. La famille emménage rue St-Honoré, face au Palais Royal.
Mme Vigée l’inscrit aux cours du peintre G Mme Vigée l’inscrit aux cours du peintre G. Briard et lui conseille de reproduire des tableaux de maître. A 15 ans, la voici peintre professionnel. Des commandes affluent, tant et si bien que les officiers du Châtelet lui saisissent ses tableaux en 1774 pour avoir pratiqué ce métier sans licence. Aussi, elle postule pour être – comme son père – membre de l’Académie de St-Luc où elle est reçue. En 1775, son beau-père s’installe à l’Hôtel de Lubert où vit le marchand d’art Jean-Baptiste Lebrun, petit neveu du célèbre Charles Lebrun. La même année , elle présente les portraits du Cardinal Fleury et de Jean de Labruyère à l’Académie Française.
Elisabeth épouse Jean-Baptiste Lebrun en 1776 Elisabeth épouse Jean-Baptiste Lebrun en 1776. Celui-ci fait une large publicité des talents de sa femme. Le Comte de Provence, frère du Roi Louis XVI lui demande, dès 1776, une série de portraits. Puis la Reine Marie Antoinette la sollicite. De 1778 à 1788, une trentaine de tableaux sont exécutés pour elle. En 1781, Elisabeth Vigée-Lebrun vient à Louveciennes peindre la Comtesse du Barry. Et c’est avec plaisir qu’elle y retourne régulièrement. Louveciennes est un village calme et agréable. Mme du Barry la demandera souvent pour faire son portrait à quelques années d’intervalle.
Fleurs Mme Du barry 1781
Et chapeau de paille Mme du Barry 1782
Fleurs Mme Du Barry 1782
Autoportrait au chapeau de paille 1782
Yolande Gabrielle Martine de Polastron, duchesse de Polignac (portrait au chapeau de paille) 1782
Marie-Antoinette, Reine de France 1783 Fleurs Marie-Antoinette, Reine de France 1783
Marie-Antoinette en chapeau de paille 1783 Fleurs et chapeau de paille Marie-Antoinette en chapeau de paille 1783
Mme Grand ou Catherine Noël Worlée, épouse de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord 1783
Allégorie : La Paix ramenant l’Abandance 1783
Sa fille Julie naît en 1780. Elle servira de modèle à sa mère durant toute sa jeunesse. Lebrun et son épouse achètent en 1781 l’hôtel qu’ils occupent et ils y reçoivent le tout Paris pré-révolutionnaire. C’est à cette époque qu’elle se rend avec son mari dans les Flandres pour approfondir ses connaissances. En 1783, grâce à Marie-Antoinette, elle est admise à l’Académie Royale de Peinture. On la jalouse beaucoup et on colporte des men- songes. On raconte qu’elle serait la maîtresse du Ministre des Finances Calonne et les rumeurs vont durer jusqu’en 1789. Elle se réfugie chez l’architecte Brongniart aux Invalides.
Charles Alexandre de Calonne (1734-1802) 1784
Le Comte de Vaudreuil 1784
Marie-Adélaïde de Bourbon-Penthièvre (détail)
Mme Royale et le Dauphin Louis-Joseph 1785
Autoportrait avec sa fille pour le Comte d’Angiviller 1786
Marie-Antoinette et ses enfants 1787
Melle Brongniart 1788
Marie-Antoinette 1788
Le peintre Hubert Robert 1788
Mme Vigée-Lebrun avec sa fille en 1789 commande pour le Comte d’Angiviller
La Comtesse de la Châtre 1789
Mme Rousseau et sa fille 1789
Toujours des fleurs Mme du Barry 1789
A partir de 1789, elle décide de partir avec sa fille à l’étranger : Turin, Parme, Florence, Rome. Elle connaît encore le succès. En 1791, elle revient à Paris où elle expose au Salon de Paris, puis c’est la Révolution et elle part en exil à Milan. A Milan, l’ambassadeur d’Autriche la persuade de se rendre à Vienne et elle y restera alors deux ans. Puis elle part à St-Pétersbourg où elle restera six ans. Julie la déçoit. Elle veut épouser l’homme de son choix. Elisabeth rentre à Paris, seule, en janvier 1801 et elle divorce d’un mari trop volage. Et elle s’ins- talle à Meudon pour y terminer ses tableaux.
Autoportrait 1790
Comtesse Stavronskaïa 1790 Musée Jacquemart-André
Emma, Lady Hamilton en bacchante 1790-1791
Hyacinthe Gabrielle Roland 1791 (San Francisco)
Julie Brun 1795
Julie enfant Julie Brun aux fleurs1799
Le bain 1792 (collection Youssoupoff – St-Pétersbourg)
La Duchesse de Guise 1794
Comtesse Skavronskaïa, dame d’honneur de Catherine II, nièce et maîtresse de Potemkine 1796
Jeune femme 1797 (Boston)
Marguerite Baudard de St-James 1796 (Inde)
Autoportrait 1800 (L’Hermitage)
La Reine de Prusse 1801
Portrait de la princesse Naryschkine (1793-1867)
Mme Vigée-Lebrun par le baron Dominique Vivant Denon
Arabella Diane, duchesse de Dorset 1803
Giuseppina Grassini dans le rôle de Zaïre 1804
Son divorce est difficile. Son mari a contracté de nombreuses dettes Son divorce est difficile. Son mari a contracté de nombreuses dettes. Elle veut récupérer ses biens et sa dot. Rien ne la rattache à la France. Sa fille est en Russie. Elle part en Angleterre en 1803 où elle restera deux ans. En 1807, elle est demandée par Caroline Murat. Elle ne peindra qu’un seul tableau, la sœur de Napoléon Bonaparte se comportant d’une manière irrévérencieuse. En 1809, Elisabeth rentre définitivement en France et s’installe l’été à Louveciennes, dans sa propriété, au château des Sources. Sa vie semble plus sereine. Mais elle n’a pas fait la paix avec sa fille.
Caroline Bonaparte avec sa fille 1807
Elisabeth Vigée-Lebrun a perdu de nombreux amis lors de la Révolution Française. Mais le village Louveciennes attire de nouveaux habitants. Et elle continue à peindre inlassablement. Sa fille Julie n’a pas trouvé le bonheur avec son mari. Elle est revenue vivre non loin de sa mère mais les relations resteront un peu tendues. Elle meurt en 1819. A partir de 1834, Elisabeth Vigée-Lebrun, fatiguée, délaisse ses pinceaux et va écrire ses mémoires avec l’aide de ses deux nièces. Elle meurt en 1842, dans son appartement parisien de l’hôtel Le Coq, rue St-Lazare. Sur sa tombe, à Louveciennes, on lit : « Ici, enfin, je repose ! »
Une femme 1831
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