Olympiades Santé Sécurité Corrigés 2013 Niveau BEP - Bac
1 Contexte Statistiques accidents du travail Le plus grand nombre d’accidents du travail est dû A – Aux produits chimiques. B – Aux manutentions manuelles. C – Aux chutes de hauteur. Bonne réponse : B Avec, en 2010, plus de 225 500 accidents de travail avec arrêt et plus de 11 800 000 jours d’arrêt de travail, ce sont bien les manutentions manuelles qui génèrent le plus d’accidents et le plus de jours incapacité de travail. Pour lutter contre cette source d’accidents, les entreprises doivent prendre des mesures organisationnelles, mettre en place des aides à la manutention et enfin former les opérateur à la prévention des risques liés à l’activité physique (PRAP). Ces formations ne devant intervenir qu’en complément de mesures organisationnelles et techniques. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/header/actualites/statistiques-ATMP-2011.html http://www.inrs.fr/accueil/risques/activite-physique/prevention/manutention-manuelle.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TJ%2018
2 Contexte Bâtiment Coffrage d’un poteau en béton. Sur cette photo : A – Il existe un risque de chute de hauteur. B – Il n’y a aucun risque du fait de la faible hauteur et du faible poids du coffrage en carton. C – Il existe un risque lié aux manutentions manuelles. Bonnes réponses : A C Quelle que soit la hauteur du plancher de travail, il est obligatoire de mettre en place des protections contre les chutes de hauteur. Les garde corps doivent être composés : D’une lisse à une hauteur comprise entre 1m et 1,1 m du plancher D’une sous lisse à une hauteur de 0,45 à 0,5 m D’une plinthe d’au moins 0,15 de hauteur. Il existe un risque lié aux manutentions manuelles sur cette photo, même si le coffrage est en carton, la posture de travail est suffisante pour générer des lombaires ou des atteintes aux membres supérieurs. Voir pour ces sujets : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%206110 http://www.travailler-mieux.gouv.fr/spip.php?page=risque-sources&id_article=862 http://www.inrs.fr/accueil/risques/activite-physique/prevention/manutention-manuelle.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TJ%2018
3 Contexte Risque routier Le conducteur roule sur la voie de droite à 70 km/h sur une autoroute peu fréquentée A – Le conducteur a un risque d’accident accru du fait qu’il est en train de lire des documents posés sur le siège passager. B – Du fait de sa vitesse le conducteur ne risque rien. C – Sur autoroute la vitesse minimale sur la voie de gauche est de 60 km/h. Bonne réponse : A Le risque d’accident pour le conducteur est accru à double titre : Tout d’abord, lorsqu’il consulte les documents, il ne regarde pas la route. Pour information, en une seconde son camion parcourt près de 20 mètres à cette vitesse. Ensuite, son attention n’est pas entièrement portée sur la conduite, hors, conduire est un acte de travail à temps plein. La vitesse minimale sur la voie de gauche est de 80 km/h. Selon l’article R413-19 du code de la route, aucun conducteur ne doit gêner la marche normale des autres véhicules en circulant sans raison valable à une vitesse anormalement réduite. Si donc il n’y a aucune condition météo contraire et que la circulation est fluide, les conducteurs utilisant la voie la plus à gauche ne peuvent circuler à une vitesse inférieure à 80 km/h. Pour les autres voies, la vitesse minimum est de 60 km/h. Voir à ce sujet : http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006074228&idArticle=LEGIARTI000006842210&dateTexte=20110809 http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000019277061&cidTexte=LEGITEXT000006074228
4 Contexte Sauvetage secourisme du travail A – Le sauveteur secouriste devrait porter des gants. B – Il faut attendre l’arrivée des secours ( Pompiers, SMUR, SAMU, ..) avant de donner les premiers soins. C – Les premiers soins doivent être donnés par un secouriste dans les entreprises qui en disposent. Bonnes réponses : A C Pour toute blessure exposant au sang, le sauveteur secouriste du travail doit porter des gants afin d’éviter les risques de contamination (SIDA, Hépatite C, …) Définition du rôle du SST selon l’INRS : « Il s’agit d’un membre du personnel ayant reçu l’instruction nécessaire pour donner les premiers secours en cas d’urgence et dans l’attente de l’arrivée des secours spécialisés » Il entre donc bien dans les missions du SST de donner les premiers soins. Voir à ce sujet : http://www.camip.info/Sauvetage-secourisme-du-travail.html http://www.inrs.fr/accueil/demarche/role/sauveteur-secouriste/savoirfaire.html
5 Contexte Risque électrique La gaine du câble électrique n’est pas bloquée dans le presse-étoupe A – Il y a un risque d’électrocution. B – Il n’y a pas de risque du fait qu’il y a un fil de terre. C – Les câbles électriques sont obligatoirement de couleur noire. Bonne réponse : A Les câbles électriques doivent être insérés dans les presses-étoupes des prises de courant. Il existe un risque que la partie dénudée d’un des fils électriques soit accessible. Pour information, l’électrocution désigne la mort consécutive à l’électrisation. Il n’existe pas de norme couleur pour le câble qui contient les conducteurs (fils) électriques. Par contre la norme C18-500 définit un code couleurs pour les conducteurs (fils) électriques ; rouge, marron ou noir pour la phase, bleu clair pour le neutre, jaune/vert pour la terre. Voir a ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TS728page24 http://www.inrs.fr/accueil/risques/phenomene-physique/electricite.html
6 Contexte Restauration collective A – Le métier de serveur ne génère pas de risque particulier. B – Le métier de serveur génère un risque de stress important. C – Le métier de serveur génère des risques de chutes de plain-pied. Bonnes réponses : B C Cette activité génère un stress important, notamment lors des « coups de feu » que sont les services du midi et du soir. Dans cette activité les glissades et chutes de plain-pied génèrent 29% des accidents, devançant les manutentions manuelles qui en génèrent 27% Comme tous les métiers où il y a face-à-face avec des clients, les serveurs sont soumis à des risques d’agressions, souvent verbales, parfois physiques. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20880 http://www.inrs.fr/accueil/secteurs/commerce-service/hotel-restaurant.html
7 Contexte Signalisation en entreprise A – Ce pictogramme n’existe pas. B – Ce pictogramme signale un risque lié à l’utilisation d’un laser. C – Ce pictogramme signale un risque de projection d’encre ou de peinture. Bonne réponse : B Ce pictogramme doit être obligatoirement apposé sur les machines et équipements de travail utilisant un laser. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20885
8 Contexte Métiers de la coiffure A – Il faut porter des gants lors des opérations de coloration. B – Le coiffeur (ou la coiffeuse) doit obligatoirement utiliser des sièges assis-debout. C – Les postures de travail peuvent être contraignantes. Bonnes réponses : A C Le port de gants de protection est obligatoire. Les persulfates alcalins, le henné, les colorants capillaires, les amines et thioglycolates d'ammonium, la poudre de lycopode et les gommes végétales, le latex, les résines synthétiques des laques capillaires, les éthers de glycol ... peuvent provoquer l’apparition de maladies professionnelles. Bien que les postures de travail soient contraignantes, il n’y a pas d’obligation réglementaire d’utiliser des sièges assis/debout. C’est l’employeur qui doit, au vu de son évaluation des risques professionnels, équiper son salon de coiffure avec ce type de sièges et les rendre obligatoires. A voir sur ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/secteurs/commerce-service/coiffure.html http://www.inrs.fr/accueil/accidents-maladies/maladie-professionnelle/maladie-peau/dermatite-allergique.html www.esst-inrs.fr/synergie/coiffure/V3-synergieCoiffure-WEB.pdf
9 Contexte Maladies professionnelles A – Ce sont les Troubles Musculo-Squelettiques qui sont les plus fréquents. B – Ce sont les cancers liés aux poussières de bois qui sont les plus fréquents. C – Toute maladie survenant sur le lieu de travail est une maladie professionnelle. Bonnes réponses : A Ce sont les troubles musculo-squelettiques qui sont les plus fréquents, en 2011 ce sont 43359 TMS qui ont été reconnus (soit plus de 78% des maladies professionnelles reconnues). Pour la même période, il n’y a eu « que » 90 maladies professionnelles provoquées par les poussières de bois qui ont été reconnues. Pour information, en 2011, le nombre de jours d’arrêt pour maladies professionnelles a dépassé le nombre de jours pour accidents de travail. Pour être reconnue en maladie professionnelle, une maladie doit être inscrite dans un tableau de reconnaissance. En janviers 2012 il y avait 96 tableaux de maladies professionnelles. Pour information, il existe une procédure qui permet de reconnaître une maladie qui ne serait pas inscrite dans un tableau. La maladie doit être grave avec une incapacité permanente et le dossier doit être examiné par une commission spéciale (la CRRMP) Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/header/actualites/statistiques-ATMP-2011.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TJ%2019
10 Contexte Bâtiment Construction d’une maison individuelle A – L’échelle est un poste de travail. B – L’échelle est un moyen d’accès. C – L’ouvrier situé à droite est soumis à un risque de chute de hauteur. Bonnes réponses : B C Plus de 20 % des chutes entraînant une invalidité permanente dans les accidents du travail sont des chutes depuis des échelles ou des escabeaux… L’utilisation de ces matériels reste encore aujourd’hui la 2e cause de chutes graves dans le cadre du travail. Elle doit donc absolument être bannie comme poste de travail en hauteur au profit de matériels comme les plates-formes individuelles roulantes. Le Code du travail indique qu’« il est interdit d'utiliser les échelles, escabeaux et marchepieds comme poste de travail. Toutefois, ces équipements peuvent être utilisés en cas d'impossibilité technique de recourir à un équipement assurant la protection collective des travailleurs ou lorsque l'évaluation du risque a établi que ce risque est faible et qu'il s'agit de travaux de courte durée ne présentant pas un caractère répétitif » (article R. 4323-63). Le salarié à droite risque une chute de hauteur. Quelle que soit la hauteur du plancher de travail, il est obligatoire de mettre en place des protections contre les chutes de hauteur. Les garde corps doivent être composés : D’une lisse à une hauteur comprise entre 1m et 1,1 m du plancher D’une sous lisse à une hauteur de 0,45 à 0,5 m D’une plinthe d’au moins 0,15 de hauteur. Pour information, la réglementation n’interdit pas de travailler en short dans les activités du bâtiment. C’est l’employeur qui au vu de son évaluation des risques interdira ce port de vêtement. Dans les activités du bâtiment les risques de blessures aux jambes, les projections de mortier, béton, produits chimiques, huile de décoffrage sont des risques nécessitant le port de pantalon. Voir à ce sujet : http://www.travailler-mieux.gouv.fr/spip.php?page=risque-sources&id_article=862 http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000018511874&dateTexte=20130218
11 Contexte Travail dans le secteur tertiaire A – Ce type de travail ne génère pas de risque. B – Ce type de travail peut générer des troubles musculo-squelettiques. C – Ce type de travail peut générer de la fatigue visuelle. Bonnes réponses : B C Toute activité génère des risques. Le stress est un des facteurs de risques. L’utilisation intensive d’un clavier d’ordinateur peut générer des TMS des membres supérieurs. Afin de limiter ces risques il est fortement recommandé de disposer d’un siège réglable, au moins en hauteur, afin de pouvoir régler sa position de travail et d’avoir des positions angulaires des bras correctes. Il existe des recommandations relatives au positionnement de l’écran par rapport à l’opérateur. Le travail sur écran génère de la fatigue visuelle. Les salariés travaillant en permanence sur écran faisaient l’objet d’un suivi médical particulier jusque mi-2012. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/bureau/travail-ecran/travail-ecran-sante.html http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/bureau/travail-ecran/prevention-ecran.html http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/bureau/travail-ecran.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20923
12 Contexte Bâtiment et travaux publics A – Il faut avoir suivi une formation de type CACES pour pouvoir conduire un engin de ce type. B – Il faut avoir un permis C ou D pour conduire un engin de ce type. C – Il faut être déclaré apte par le Médecin du Travail pour pouvoir conduire cet engin. Bonnes réponses : A C La recommandation nationale R372 modifiée, qui impose le CACES, a été adoptée le Comité technique national du « bâtiment et des travaux publics » le 15/11/1995, par celui des « pierres et terres à feu » le 16/11/1995, par celui des « industries du transport et de la manutention » le 30/11/1998, par ce lui des « industries de l’eau, du gaz et de l ’électricité » le 10/06/1996 et par ce lui du « groupe interprofessionnel » le 14/11/1997 (sous la référence R379 pour les intérimaires). Cette recommandation s’impose à toutes les entreprises exerçant les activités ci-dessus si elles emploient du personnel du régime Général de Sécurité Sociale. Le CACES prévoit : Une aptitude médicale Une formation spécifique Un test à l’issue de la formation Une autorisation interne de conduite délivrée par le chef d’entreprise. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=R%20372%20modifi%C3%A9e
13 Contexte Manutentions manuelles A – Il existe un risque lié aux manutentions manuelles sur cette photo. B – La pièce transportée pèse moins de 25 kg. Il n’y a pas de risque. C – L’opérateur ne craint rien, car il a suivi une formation « PRAP » pour les gestes et postures. Bonne réponse : A Quel que soit le poids de la pièce, toute activité de manutention expose le personnel à des risques. De part la position de ses bras, le fait de porter régulièrement la pièce en hauteur, tel que sur la photo, génère un risque de trouble musculo-squelettique La formation PRAP ne supprime pas les risques de manutention. Elle doit venir en complément de mesures techniques et organisationnelles. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/risques/activite-physique/prevention/manutention-manuelle.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TJ%2018 http://www.inrs.fr/accueil/accidents-maladies/maladie-professionnelle/tms/tms-ms-mi.html http://www.inrs.fr/accueil/inrs/themes-travail/tms.html
14 Contexte Travail du bois Utilisation d’un outil portatif électrique A – L’utilisation de cet outil peut générer des poussières de bois. B – Le bois étant d’origine naturelle, il n’y a pas de risque à le travailler. C – Les outils portatifs électriques doivent être vérifiés. Bonnes réponses : A C Toutes les machines à bois, fixes ou portables, génèrent des poussières de bois. Même pourvues d’une aspiration telle que sur la photo, il y aura génération de poussières de bois. Les poussières de bois peuvent provoquer le cancer de l’ethmoïde (cancer des sinus). Elles doivent être captées à la source si possible. La concentration en poussières de bois inhalables maximale est de 1mg/m3 d’air. A certaines concentrations dans l’atmosphère, les poussière de bois, comme toutes les poussières d’origine végétale, sont explosives. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques/focus-agents/poussieres-bois.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20974 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20978 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20750 http://www.inrs.fr/accueil/secteurs/bois/poussiere/incendie-explosion.html
15 Contexte Produits chimiques Étiquetage A – Cette étiquette signifie que le produit est explosif. B – La couleur rouge signale une interdiction d’explosion. C – Cette étiquette fait partie de la nouvelle réglementation relative à l’étiquetage. Bonnes réponses : A C Cette étiquette signifie que le produit (ou la substance) est explosif. Elle fait partie de la nouvelle réglementation relative à l’étiquetage des produits chimique valable depuis janvier 2009. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques/classification-produits.html http://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques/classification-produits/pictogrammes-etiquetage.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%204405
16 Contexte Risque routier Utilisation d’un véhicule utilitaire léger A – Il n’y a aucun risque à conduire un véhicule de ce type s’il est neuf. B – A ce jour, un conducteur titulaire d’un permis B peut conduire un véhicule de ce type. C – En cas d’accident ou de freinage brusque, il y a un risque que le conducteur soit percuté par les objets transportés. Bonnes réponses : B C A ce jour (janvier 2013) un simple permis B permet de conduire un véhicule utilitaire léger (- de 3,5 tonnes). Des réflexions sont en cours quant à la création d’un permis spécial pour la conduite de ces véhicules dans le milieu professionnel (le permis C1) Comme pour tous postes de travail dans une entreprise, les conducteurs de ces véhicules doivent avoir reçu une formation à la sécurité au poste de travail. En cas de freinage brusque ou de choc frontal, les objets situés dans la partie arrière du VUL peuvent être projetés vers l’avant du véhicule. Une cloison séparatrice doit être installée. Les objets transportés doivent être arrimés. Les VUL doivent passer un contrôle technique tous les 2 ans. C’est le contrôle anti-pollution qui est annuel. Voir à ce sujet : http://vosdroits.service-public.fr/F2827.xhtml#N10140 http://www.inrs.fr/accueil/inrs/themes-travail/risque-routier.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TS660page24
17 Contexte Bâtiment et travaux publics A – Il y a un risque de chute de hauteur sur cette photo. B – Le salarié en hauteur ne risque rien, car il pourra facilement se rattraper aux différentes planches. C –Le salarié en hauteur ne risque rien car son collègue maintient l’ensemble de la construction. Bonne réponse : A Il existe un risque de chute de hauteur pour le salarié situé sur la charpente. Pour pallier ce risque plusieurs solutions peuvent être envisagées. Par exemple et sans que ce soit exhaustif : Montage de la charpente au sol et élévation de l’ensemble monté à l’aide d’une grue Mise en place d’un filet de sécurité Utilisation d’une nacelle Mise en place d’un échafaudage roulant Utilisation d’une plate-forme individuelle roulante légère Port de protections individuelles contre les chutes de hauteur … C’est à l’employeur de décider, au vu de son évaluation des risques professionnels, quelle solution adopter selon le chantier. Les objets en cours de manipulation ainsi que les outils (pour le pas aller jusqu’au salarié travaillant en haut) peuvent chuter sur le salarié situé en bas. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/hauteur.html http://www.inrs.fr/accueil/secteurs/btp.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TS725page20
18 Contexte Signalisation en entreprise A – Ce pictogramme signifie qu’il n’y a plus d’eau. B – Ce pictogramme signifie que l’eau est non potable. C – Ce pictogramme signifie que les robinets sont bloqués. Bonne réponse : B Ce pictogramme signifie que l’eau est non-potable. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20885
19 Contexte Plan d’intervention SST A – Ce pictogramme signifie qu’il faut alerter les secours. B – Ce pictogramme signifie que l’on a besoin d’utiliser une échelle. C – Ce pictogramme signifie que le sauveteur secouriste du travail peut intervenir seul. Bonne réponse : A Ce pictogramme signifie qu’il faut appeler les secours. Le numéro d’appel doit être écrit dans le rond situé au milieu du pictogramme. Quelque soit son activité, une entreprise doit disposer de sauveteurs secouristes du travail (ou équivalent). La réglementation prévoit un SST pour 20 salariés ou un SST par équipe de travail. Ces SST reçoivent, entre autres, une formation sur les procédures d’appel des secours. Pour information, le numéro d’appel des secours sur un téléphone fixe est le 15. Sur un téléphone mobile, c’est le 112. Numéro qui fonctionne même sans abonnement actif. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/demarche/role/sauveteur-secouriste.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/formation/formation-initiale.html http://www.inrs.fr/accueil/demarche/role/sauveteur-secouriste/savoirfaire.html
20 Contexte Protection individuelle Harnais de sécurité A – Ceci est une ceinture de sécurité à utiliser lors de la conduite de gros engins de chantier. B – Ceci est un harnais de sécurité, protection individuelle contre le risque de chute de hauteur. C – Ceci est un moyen de protection collectif contre le risque de chute de hauteur. Bonne réponse : B Il s’agit d’un des nombreux modèles de harnais de sécurité disponible sur le marché. Ce type de protection est une protection individuelle. Un harnais de sécurité doit être personnalisé. Il doit être contrôlé annuellement. Il dispose d’une date de péremption à l’issue de laquelle le harnais doit être changé. Les salariés utilisant des harnais de sécurité doivent recevoir une formation au port et au réglage de cet équipement. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/hauteur/protection-individuelle-hauteur.html http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/hauteur.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TS647page6
21 Contexte Machine de production Machine à commande numérique A – Les accidents sur machines représentent la majorité des accidents avec arrêt. B – Il n’y a aucun risque pour l’opérateur sur cette machine, car tout se dirige à partir du pupitre de commande. C – Le personnel travaillant sur cette machine doit avoir suivi une formation liée à son utilisation. Bonne réponse : C L’employeur doit donner une formation à la sécurité au poste de travail. Cette formation doit être renforcée pour certaines activités ou certains postes de travail. Elle doit dans ce cas contenir des informations complètes sur les risques du poste de travail mais aussi sur l’environnement de travail. Quelques exemples d’activités, de postes de travail, de risques divers pour lesquels la formation renforcée est obligatoire : Conduite d’engins Travaux de maintenance Utilisation de machines dangereuses Travaux en hauteur Utilisation ou exposition à des produits chimiques, ou substances, dangereux, notamment les CMR (Cancérigènes, Mutagènes, Repro-toxiques) Bruit Vibrations … (circulaire DRT n°18/90 du 30 octobre 1990 et Décret 2009/1289 du 23 octobre 2009 art1) Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20832 http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/travailleurs-particuliers/nouvel-embauche/jeune-travailleur.html http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/travailleurs-particuliers/nouvel-embauche/integration.html http://www.inrs.fr/accueil/risques/equipement-travail.html http://www.inrs.fr/accueil/risques/equipement-travail/machine.html
22 Contexte Services à la personne A – Il n’y aucun risque pour les salariés de services à la personne, car ils n’interviennent jamais dans une entreprise industrielle. B – Il existe un risque d’apparition de TMS (trouble musculo-squelettique) de type lombalgie pour les salariés de services à la personne. C – Il existe un risque de brûlure lors d’opérations de repassage. Bonnes réponses : B C De nombreuses situations de travail dans cette profession peuvent générer des troubles musculo-squelettiques (port de charges, lavage des sols, repassage, …) La semelle d’un fer à repasser peut atteindre 110° et peut donc provoquer des brûlures. Ce travail génère un stress important. Ceci étant notamment dû à : - Confrontation à l’approche de la mort - Confrontation à la détérioration intellectuelle - Risques d’agressions physiques et morales - Difficultés liées à l’incontinence - Manutention - Confrontation à la détérioration physique - Difficultés liées aux équipements et matériels utilisés - Difficultés liées à l’état des locaux Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%204299 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%204193 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%204192 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%206066 http://www.inrs.fr/inrs-pub/inrs01.nsf/IntranetObject-accesParReference/Dossier%20Aide%20A%20Domicile/$File/Visu.html
23 Contexte Étiquetage des produits chimiques A – Cette étiquette signifie que le produit chimique concerné peut être toxique pour l’Homme. B – Ce pictogramme signifie qu’il ne faut pas boire le produit concerné. C – Le carré rouge signifie une interdiction. Bonne réponse : A Le produit peut être toxique pour l’Homme. De ce fait, il est induit qu’il ne faut pas le boire mais ce n’est pas la signification de cette étiquette. Cette étiquette fait partie de la nouvelle réglementation relative à l’étiquetage des produits chimique valable depuis janvier 2009. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques/classification-produits.html http://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques/classification-produits/pictogrammes-etiquetage.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%204405
24 Contexte Accueil des nouveaux embauchés A – Tout nouvel embauché doit suivre une formation générale à la sécurité. B – Un salarié intérimaire n’a pas besoin de suivre de formation spécifique, car il ne restera que peu de temps dans l’entreprise. C – Les stagiaires ou apprentis n’ont pas à suivre de formation à la sécurité en entreprise, car ils sont suivis par l’éducation nationale. Bonne réponse : A Un employeur a l’obligation de donner une formation générale à la sécurité à tout nouvel arrivant dans son entreprise quels que soient sa formation, son expérience, son niveau de qualification, son diplôme, le type de contrat de travail. Il doit, de la même façon, donner une formation à la sécurité au poste de travail. Cette formation doit être renforcée pour certaines activités ou certains postes de travail. Cette formation doit contenir des informations complètes sur les risques du poste de travail mais aussi sur l’environnement de travail. Quelques exemples d’activités, de postes de travail, de risques divers pour lesquels la formation renforcée est obligatoire : Conduite d’engins Travaux de maintenance Utilisation de machines dangereuses Travaux en hauteur Utilisation ou exposition à des produits chimiques, ou substances, dangereux, notamment les CMR (Cancérigènes, Mutagènes, Repro-toxiques) Bruit Vibrations … (circulaire DRT n°18/90 du 30 octobre 1990 et Décret 2009/1289 du 23 octobre 2009 art1) Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20832 http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/travailleurs-particuliers/nouvel-embauche/jeune-travailleur.html http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/travailleurs-particuliers/nouvel-embauche/integration.html
25 Contexte Pont roulant A – Les ponts roulants doivent être vérifiés tous les 3 mois par un organisme habilité. B – Le personnel utilisant les ponts roulants doit avoir suivi une formation spécifique. C – Il faut avoir une habilitation électrique pour utiliser un pont roulant. Bonne réponse : B Les utilisateurs de ponts roulants doivent avoir reçu une formation spécifique pour cette activité. La Carsat Nord Picardie a mis en place une recommandation régionale qui s’applique à tous les employeurs de la métallurgie ayant du personnel du régime général réalisant cette activité. Elle impose, entre autre, un contenu minimal de formation, un test à l’issue de la formation, une aptitude médicale et une autorisation de conduite. La charge maximale à soulever doit être indiquée de façon très lisible sur les poutres d’un pont roulant, comme sur tous les engins de manutention. Voir à ce sujet : https://www.carsat-nordpicardie.fr/images/stories/GRP/recommandations_ponts_roulants.pdf http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%206105 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20832 http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/travailleurs-particuliers/nouvel-embauche/jeune-travailleur.html http://www.inrs.fr/accueil/situations-travail/travailleurs-particuliers/nouvel-embauche/integration.html
26 Contexte Maîtres de stages et tuteurs en entreprise A – Les maîtres de stage et tuteurs en entreprise sont désignés par le Ministère du Travail. B – Un maître se stage ou un tuteur doit être en relation avec les enseignants/formateurs de l’organisme de formation (Éducation Nationale ou CFA). C - Un maître se stage ou un tuteur doit obligatoirement faire partie de l’encadrement. Bonne réponse : B Un maître de stage doit être en relation avec l’enseignant/formateur. Bien sûr pour la partie professionnelle mais aussi pour tout ce qui concerne l’hygiène, la sécurité et les conditions de travail. Le tuteur ou maître de stage est désigné par le chef d’entreprise au vu de sa qualification, de sa légitimité professionnelle et de ses qualités pédagogiques. Voir à ce sujet : http://www.esst-inrs.fr/
27 Contexte Travaux publics A – Le conducteur de l’engin de chantier doit posséder une autorisation de conduite délivrée par son employeur. B – Une formation à la conduite d’engins, de type CACES (Certificat d’Aptitude à la Conduite En Sécurité), est valable « à vie ». C – Les véhicules transportant de la terre ou du sable doivent obligatoirement être de couleur orange. Bonne réponse : A La recommandation nationale R372 modifiée, qui impose le CACES, a été adoptée le Comité technique national du « bâtiment et des travaux publics » le 15/11/1995, par celui des « pierres et terres à feu » le 16/11/1995, par celui des « industries du transport et de la manutention » le 30/11/1998, par ce lui des « industries de l’eau, du gaz et de l ’électricité » le 10/06/1996 et par ce lui du « groupe interprofessionnel » le 14/11/1997 (sous la référence R379 pour les intérimaires). Cette recommandation s’impose à toutes les entreprises exerçant les activités ci-dessus si elles emploient du personnel du régime Général de Sécurité Sociale. Le CACES prévoit : Une aptitude médicale Une formation spécifique Un test à l’issue de la formation Une autorisation interne de conduite délivrée par le chef d’entreprise. La charge maximale à transporter soit être indiquée sur le véhicule transportant la terre. Pour information quelques masses volumique – poids en kg au m3 – Argile 1 300 - 1 700 Béton 2 200 (armé 2 500) béton bitumineux dit enrobé 2 350 Sable 1 600 (sec) - 2 000 (saturé) terre végétale 1 250 Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=R%20372%20modifi%C3%A9e
28 Contexte Conduite régulière de véhicules routiers A – Il existe un risque de maladie professionnelle de type lombalgie chez les chauffeurs routiers. B – Seuls les chauffeurs routiers chargeant et déchargeant leur camion sont susceptibles d’avoir un risque de maladie professionnelle de type lombalgie. C – Les chauffeurs routiers peuvent être exposés aux risques psychosociaux (stress, harcèlement, …). Bonnes réponses : A C Le fait de conduire un véhicule routier expose le chauffeur à la maladie professionnelle décrite dans le tableau de maladie professionnelle n.97 liée aux vibrations transmises à la colonne vertébrale lors de l’exercice de cette activité. Les chauffeurs routiers peuvent être exposés aux risques psychosociaux, au même titre que tous les salariés, de façon interne à leur entreprise mais aussi lors de leurs missions dans les autres entreprises. Comme pour toutes les professions, le salarié doit être reconnu apte pour exercer son activité. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TJ%2019 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%206018 http://www.inrs.fr/accueil/inrs/themes-travail/rps.html
29 Contexte Hôtellerie A – La salariée nettoyant la baignoire doit obligatoirement porter des équipements respiratoires de protection individuelle. B – Il existe un risque d’apparition de TMS pour le personnel de l’hôtellerie. C – Il n’y a aucun risque d’agression pour le personnel de l’hôtellerie, car il travaille toujours seul. Bonne réponse : B Que ce soit des postures contraignantes, du port de charges, des travaux annexes, le personnel exerçant ces activités est soumis à un risque d’apparition de TMS. Les produits d’entretien présentent des risques pour la santé. Ils doivent à ce titre être étiquetés conformément à la réglementation en vigueur. Le personnel doit avoir reçu une formation spécifique à l’utilisation de ces produits. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/risques/activite-physique/prevention/manutention-manuelle.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TJ%2018 http://www.inrs.fr/accueil/accidents-maladies/maladie-professionnelle/tms/tms-ms-mi.html http://www.inrs.fr/accueil/header/actualites/outil-hotellerie.html http://www.inrs.fr/accueil/risques/chimiques/classification-produits/pictogrammes-etiquetage.html
30 Contexte Travaux publics Utilisation d’un brise-béton A – Les salariés utilisant un brise-béton doivent recevoir une formation au poste de travail. B – Les salariés utilisant un brise-béton sont exposés à des vibrations. C – Il existe un risque de surdité professionnelle pour les salariés utilisant un brise-béton. Bonne réponses : A B C Un employeur a l’obligation de donner une formation générale à la sécurité à tout nouvel arrivant dans son entreprise quels que soient sa formation, son expérience, son niveau de qualification, son diplôme, le type de contrat de travail. Il doit, de la même façon, donner une formation à la sécurité au poste de travail. Cette formation doit être renforcée pour certaines activités ou certains postes de travail. Cette formation doit contenir des informations complètes sur les risques du poste de travail mais aussi sur l’environnement de travail. Quelques exemples d’activités, de postes de travail, de risques divers pour lesquels la formation renforcée est obligatoire : Conduite d’engins Travaux de maintenance Utilisation de machines dangereuses Travaux en hauteur Utilisation ou exposition à des produits chimiques, ou substances, dangereux, notamment les CMR (Cancérigènes, Mutagènes, Repro-toxiques) Bruit Vibrations … (circulaire DRT n°18/90 du 30 octobre 1990 et Décret 2009/1289 du 23 octobre 2009 art1) Les opérateurs sont soumis à un risque de vibration des membres supérieurs. Cette maladie professionnelle est reconnue par la Sécurité Sociale. Un brise béton, en charge peut atteindre un niveau sonore de 100 dBA (pour rappel, la réglementation française définit le niveau de risque à 80 dBA). Les opérateurs sont donc exposés à un risque de surdité professionnelle (MP 42) Les réseaux doivent être connus, identifiés, repérés avant le début des travaux afin d’éviter tout sectionnement de câble électrique ou percement de canalisation d’eau ou de gaz. Voir à ce sujet : http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20863 http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=ED%20832 http://www.inrs.fr/accueil/risques/phenomene-physique/bruit/reglementation.html http://www.inrs.fr/accueil/produits/mediatheque/doc/publications.html?refINRS=TS647page23
Olympiades Santé Sécurité Question subsidiaire 1 En 2011, selon les chiffres de la Sécurité Sociale, combien y a-t-il eu d’accidents du travail mortels, toutes activités confondues ? 552 Question subsidiaire 2 En 2011, selon les chiffres de la Sécurité Sociale, combien y a-t-il eu d’accidents du travail mortels dans les activités de la chimie, du caoutchouc et de la plasturgie ? 8