Noël est déjà venu, et nous voilà pas plus avancés qu’Avent. Les lumières vont s’éteindre, les ventres des nantis que nous sommes sont repus de ripailleries. Que reste-t-il ?
Que reste-t-il de ces réjouissances païennes qui ont eu leur lot de malheur ? Rien que des cœurs retombés dans leur aridité. Cœurs nus, cœurs vides, Cœurs froids tout comme la froidure de l’hiver, Cœurs taris par le manque d’amour.
Tu es né, Petit Enfant, dans ce désert plus aride que le plus grand désert. Tu es né dans ce terreau hostile, Et pourtant ta graine, semée parmi ces ivraies, va germer. Oh ! Elle paraît bien fragile, mais elle a la force de l’Amour.
Ta venue en ce monde est Lumière, mais les ténèbres ne te reçoivent toujours pas. Laissons les ténèbres aux ténébreux. Regardons la Lumière, notre ombre est derrière. Peu à peu, la lumière nous consumera, et à notre tour nous serons lumière.
Les ténèbres, aujourd’hui, avec cette naissance, seront vaincues. L’empire du mal est en déliquescence.
Gloire à l’Enfant, Gloire à ce Dieu fait homme, Gloire à son message d’amour. Paix est donnée à ceux dont le cœur est la fleur qui accueille l’Enfant !
Poème d’Aurélie Connoir. Musique : Espace (?) Noël 2005 Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/