Une dune, une dune, et une dune encore… Comme une mer figée ondule le désert. Dans cette immensité notre regard se perd, Et le soleil ardent nous brûle dès l’aurore. Une dun
Blanc ou jaune, ocre ou brun, tout au long des journées Le sable du désert nous offre ses couleurs. C’est de la beauté pure qui réjouit nos cœurs, Silence bienfaisant sur nos nerfs tourmentés !
Rien ne semble bouger… Tout est en mouvement ! Regardez à vos pieds : le sable glisse et roule. Il avance toujours, inexorable houle, Doucement, lentement, transporté par le vent.
Un grain après un grain, après un grain encore… Par brise ou par tempête, impitoyablement, Il pratique son long ensevelissement, Tuant la vie qui eut tant de peine à éclore.
Les cases de torchis, là-bas, dans le village, Ont leurs murs éventrés, ont leurs cours englouties. Le sable, en avançant, noie tout sur son sillage : Grand travail, pour un grain de sable si petit !
Et plus loin, l’oasis où buvait le troupeau, Où l’on pouvait trouver de l’ombre et de l’eau douce Est déjà engloutie, et le sable en monceaux Avance toujours plus sous le vent qui le pousse.
Les hommes résignés, abandonnant la lutte Contre cet ennemi menaçant et sournois, Ont cherché plus avant, une nouvelle fois, Un endroit où pouvoir reconstruire leurs huttes.
Le Targui, Fils du Vent, roi de ces étendues, Va inlassablement sur les dunes mouvantes, Se demandant pourtant, lui que rien n’épouvante, Si cette destruction va s’arrêter un jour…
L’homme va dans la lune… Mais saura-t-il un jour Écouter les appels de notre pauvre terre ? Au lieu de massacrer celle qui est notre mère, Saurons-nous la traiter avec tout notre amour ?
Photos : prises sur le Net Texte : Jacky Photos : prises sur le Net Musique : André Gagnon : Comme au premier jour. Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix Jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/