« On n'est pas des bêtes » L'homme est animal mais pourtant pas une bête. Il partage donc une grande partie de ses propriétés biologiques avec les autres espèces animales. Dire que l’homme n’est pas une bête, c’est justement insister non seulement sur les spécificités de l’être humain à l’égard des autres animaux, mais encore et plus précisément sur sa supériorité. Satisfaction différente des besoins On ne s'autorise pas n'importe quoi On aspire à un certain respect
I.Satisfaction différente des besoins Agissements des animaux dominés par l'instinct ≠ Homme est doté de la raison et de la liberté du vouloir. Besoin de communiquer → communication développée symboliste évoquant des choses ou idées en leur absence→ milliers de langues, de mots, langage évolué, communication non verbale (gestes, expressions du visage), écriture (alphabet), humour. Sentiments complexes. Exemple : tomber amoureux.
I.Satisfaction différente des besoins Besoin de vivre en communauté. Exemple : villes, villages. Manière différente d'assouvir ses besoins primaires. Exemple : Manière développée de se nourrir (cuisine, préparation d'aliments, manger en groupe avec certaines règles). Transition : contrairement aux animaux, on peut se retenir d'agir de telle ou telle sorte, on ne s'autorise pas n'importe quoi.
II.On ne s'autorise pas n'importe quoi Éducation, culture et religion permettent → établir des règles, une définition de ce qui est bien ou mal. Citation : « l'Homme est un animal politique », Aristote. Exemple : facultés cérébrales très développées, mémorisation cérébrale théoriquement quasi-infinie. Homme a crée des codes de lois, des institutions politiques pour gouverner → devoir de les respecter → sinon, justice opère.
II.On ne s'autorise pas n'importe quoi Conscience (« petite voix ») réprime nos désirs, nos passions et suit la voix du raisonnable dans nos choix. Capacité à raisonner pour faire des choix. Capacité à nuancer → tout n'est pas bien, tout n'est pas mal.
III. On aspire à un certain respect Progrès est composante humaine. Supériorité de l'Homme par rapport à l'animal → se manifeste par une dignité. Exemple : droits de l'Homme sur les bêtes : « Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l'assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » (Genèse 1:28, bible).
III. On aspire à un certain respect Vie humaine > vie animale. Exemples : Expériences scientifiques et médicales sur animaux les faisant souffrir → inimaginable de les porter à l'Homme. Tuer troupeau en cas d'épidémie pour limiter les risques → Impensable d'appliquer à l'Homme. Utilisation des bêtes pour le plaisir comme la corrida. On se nourrit d'animaux. Capacité à se détacher du réel, à se poster en observateur du monde. Homme apprécie l'art. Exemple : art abstrait.