L’EXPÉRIENCE D’UNITÉ DANS L’ÉGLISE PRIMITIVE Leçon 5 pour le 3 novembre 2018
« Ils étaient assidus à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, au partage du pain et aux prières. » (Actes 2.42.) Étude de la semaine : Actes 1.12-14 ; Actes 2.5-13 ; Ap 14.12 ; Actes 2.42-47 ; Actes 4.32-37 ; Actes 5.1-11 ; 2 Corinthiens 9.8-15. « C’est moi qui suis le chemin, la vérité et la vie. Personne ne vient au Père sinon par moi. » (Jean 14.6.) Les liens de communion solides se forgent dans un parcours et une expérience spirituels communs. […] L’expérience des disciples de Jésus après son ascension au ciel est un témoignage rendu à la puissance de la Parole de Dieu, à la prière et à la communion fraternelle dans la construction de l’unité et de l’harmonie parmi les croyants issus de milieux très différents. » (Guide d’étude de la Bible, p. 31.)
La préparation Le travail du Saint-Esprit Consacrer du temps Être généreux Penser aux autres Au début de l'Église, nous pouvons voir un exemple clair d'unité. Comment cette unité a-t-elle été obtenue ? Est-il possible de réaliser cette même unité dans l'Église aujourd’hui ?
« J’insiste que la communion est un élément particulièrement important dans l’adoration commune... Il n’y a aucune alternative pour le chrétien dans sa réalisation du lien spirituel qui l’unit aux autres croyants et au Seigneur Jésus Christ... Jésus Christ amène d’abord l’âme à Lui-même, mais ensuite, Il unit toujours cette âme aux autres croyants dans Son corps, l’église. » – (Robert G. Rayburn, O Come, Let Us Worship (Grand Rapids: Baker Book House, 1980), p. 91.) (Guide d’étude de la Bible, p. 31.)
La préparation « Tous, d'un commun accord, étaient assidus à la prière, avec des femmes, Marie, mère de Jésus, et les frères de celui-ci. » (Actes 1.14) Avant de les quitter, Jésus a promis à ses disciples qu'un consolateur viendrait. Celui-ci ferait un travail spécial en eux : Il leur rappellerait ce que Jésus avait dit (Jean 14.26). Ils découvriront de nouvelles vérités (Jean 16.13). Cela les aiderait à témoigner devant le monde entier (Actes 1.8). Pendant 10 jours, ils ont été préparé pour recevoir ce cadeau : Ils ont prié. Ils se sont souvenus du temps passé avec Jésus. Ils se sont repentis et ont confessé leurs péchés. Ils ont prié pour le Saint-Esprit. Ils mettent de côté leurs différences. Plus ils étaient proches de Jésus, plus ils se sont unis.
« Dans les dernières heures passées avec les disciples avant sa mort, Jésus a promis qu’il ne les laisserait pas seuls. Un autre Consolateur, le Saint-Esprit, serait envoyé pour les accompagner dans leur ministère. L’Esprit les aiderait à se souvenir de bien des choses que Jésus avait faites et dites (Jean 14.26), et les guiderait dans la découverte de nouvelles vérités (Jean 16.13). Le jour de son ascension, Jésus a renouvelé cette promesse. La puissance du Saint- Esprit devait être accordée pour permettre aux disciples d’être des témoins à Jérusalem, en Judée, et en Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre (Actes 1.8). » « C’est un baptême dans l’Esprit saint que vous recevrez d’ici peu de jours. […] Vous recevrez de la puissance quand l’Esprit saint viendra sur vous. » (Actes 1.5,8.) (Guide d’étude de la Bible, p. 32.)
Le travail du Saint-Esprit « Lorsque arriva le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble en un même lieu. » (Actes 2.1) Dans l’Ancien Testament, la Pentecôte était la deuxième des trois fêtes majeures à laquelle tout homme israélite était tenu d’assister. Elle avait lieu cinquante jours (en grec, pentekoste, cinquantième jour) après la Pâque. Elle avait une double célébration. Il est probable que du temps de Jésus, la fête de la Pentecôte comprenne également une célébration du don de la loi au Mont Sinaï (Exode 19.1).Lors de cette fête, les Hébreux présentaient à Dieu les prémices de leur récolte d’été comme offrande d’action de grâces. (Guide d’étude de la Bible, p. 33.) Le Saint-Esprit se charge de collecter ces premiers fruits (3 000 âmes) en donnant aux disciples la possibilité de parler dans les différentes langues de leurs auditeurs. La confusion des langues dans la tour de Babel a créé la désunion. La rupture de cette barrière des langues a généré une union, permettant à tout un chacun de s'unir en Christ.
Une telle unité n’arrive pas par hasard. » « Lorsque arriva le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble en un même lieu. » (Actes 2.1) « Actes 2 donne un aperçu de la vie de la première communauté chrétienne. C’était une communauté touchée par la puissance de l’Esprit Saint et convaincue de l’importance du message de l’évangile. C’était aussi une communauté qui a démontré l’amour de Dieu pratiquement à travers une profonde unité dans l’Esprit qui est soulignée à plusieurs reprises dans les premiers chapitres des Actes. Une telle unité n’arrive pas par hasard. » (Guide d’étude de la Bible, coin du moniteur, p. 67.)
Consacrer du temps « Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. » (Actes 2.42) Après avoir entendu le témoignage de la résurrection et de l'exaltation de Jésus, le peuple fut poussé au repentir et reçut le pardon de ses péchés au nom de Jésus. À partir de ce moment, ils ont décidé de consacrer du temps à leur Sauveur : Temps pour l'instruction biblique. Temps de parler les uns avec les autres et d'apprendre à connaître Jésus. Temps de manger ensemble. Temps de prier en communauté. Ce dévouement a généré l'unité parmi eux. C'était aussi un immense témoignage pour ceux qui les observaient (Actes 2.43).
« Ils persévéraient dans l'enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain et dans les prières. » (Actes 2.42) « Cette jeune communauté passait du temps à apprendre auprès des apôtres tout ce qui concernait Jésus. Ils entendirent sans doute parler de la vie et du ministère de Jésus, ses enseignements, ses paraboles, et ses messages, ainsi que ses miracles, tous expliqués comme étant l’accomplissement de la Bible hébraïque, dans les écrits des prophètes. Ils passaient également du temps dans la prière et dans la fraction du pain. […] La mention de la communion fraternelle signifie sans doute que cette nouvelle communauté passait du temps ensemble, souvent et régulièrement, à la fois dans le temple à Jérusalem, qui était toujours le centre de leur piété et de leur culte, et chez eux. » (Guide d’étude de la Bible, p. 34.)
« Parmi eux, en effet, personne n'était dans le dénuement ; car tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu. » (Actes 4.34) Être généreux Une expression concrète de leur unité et de l’amour mutuel qu’ils professaient était la générosité. Personne n'a prétendu posséder quoi que ce soit, mais ils étaient disposés à le partager avec d'autres, en fonction de leurs besoins. Barnabas est cité en exemple pour illustrer cette générosité désintéressée (Actes 4.36-37). Ananias et Saphira, cependant, nourrissaient un esprit avide qui les conduisit à mentir au Saint-Esprit (Actes 5.1-11). L'avidité est un péché dangereux qui sape l'unité, car elle habite dans le cœur et n'est pas visible à l'œil humain.
« Parmi eux, en effet, personne n'était dans le dénuement ; car tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de ce qu'ils avaient vendu. » (Actes 4.34) « Luc nous dit que l’une des conséquences naturelles de cette communion vécue par les disciples de Jésus peu après la Pentecôte fut leur solidarité mutuelle. « Tous les croyants étaient ensemble et avaient tout en commun. Ils vendaient leurs biens et leurs possessions, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. » (Actes 2.44,45.) Cette mise en commun des biens n’était pas exigée de la communauté, mais c’était une conséquence volontaire de leur amour les uns pour les autres dans la communion fraternelle qu’ils vivaient. C’était également une expression concrète de leur unité. » (Guide d’étude de la Bible, p. 35.)
Penser aux autres « Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire une collecte de solidarité en faveur de ceux qui sont pauvres parmi les saints de Jérusalem. » (Romains 15.26) L'antidote à la cupidité est de cesser de penser à soi et de penser aux autres. C’est un travail que nous devons permettre au Saint-Esprit de réaliser dans nos cœurs. Dans l'Église primitive, cette attitude a été encouragée en tant que preuve supplémentaire de l'unité des croyants. Pour cette raison, Paul a encouragé les églises païennes à aider l’église mère de Jérusalem dans ses besoins, « Il vous rendra suffisamment riches en tout temps pour que vous puissiez sans cesse vous montrer généreux ; ainsi, beaucoup remercieront Dieu pour les dons que nous leur transmettrons de votre part. » (2 Corinthiens 9.11, Bible français courant).
« Car la Macédoine et l'Achaïe ont bien voulu faire une collecte de solidarité en faveur de ceux qui sont pauvres parmi les saints de Jérusalem. » (Romains 15.26) « Les premiers chrétiens comprenaient non seulement leur mission de prêcher l’Évangile à toutes les nations, mais ils avaient également conscience de leur responsabilité de s’aimer et de prendre soin les uns des autres. Leur unité se manifestait dans leur générosité et leur soutien mutuel au sein de leur communion locale, et plus largement, entre les communautés d’Église, même si de longues distances les séparaient. De quelles manières vous et votre Église avez-vous expérimenté les bienfaits de la générosité envers autrui ? C’est-à-dire, quelles bénédictions reçoivent ceux qui donnent aux autres ? » (Guide d’étude de la Bible, p. 36.)
Unité dans l'Église primitive Quels éléments ont favorisé l'unité dans l'Église primitive ? La prière L'adoration La communion L'étude de la Bible La prédication de l'Evangile Amour mutuel et soins 1 2 3 4 5 6 Leur unité s'est manifestée par leur générosité et leur soutien mutuel, tant au sein des églises locales que parmi les églises les plus éloignées.
Unité dans l'Église primitive « L’amour entre mari, femme et enfants est un engagement qui doit être cultivé intentionnellement chaque jour, et c’est la même chose pour l’unité parmi les croyants. L’unité que nous avons en Christ est à la fois encouragée et rendue visible d’un certain nombre de manières. Les éléments évidents qui cultivaient cette unité dans l’Église primitive étaient la prière, l’adoration, la communion fraternelle, une vision commune, et l’étude de la Parole de Dieu.» (Guide d’étude de la Bible, p. 36.)
Tout ce qui ne l’atteint pas n’est que vanité et mensonge. « L’idéal de la règle d’or est, en réalité, celui du christianisme lui-même. Tout ce qui ne l’atteint pas n’est que vanité et mensonge. Une religion qui nous permettrait de mépriser nos semblables quand Jésus les a estimés assez précieux pour leur donner sa vie, ou de rester indifférents devant leurs besoins, leurs souffrances ou leurs droits matériels, serait une religion inconséquente. » (E. G. White, Heureux ceux qui, p. 111.)
Matthieu 25.34-36 34 Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; héritez le royaume qui a été préparé pour vous depuis la fondation du monde. 35 Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; j'étais étranger et vous m'avez recueilli ; 36 j'étais nu et vous m'avez vêtu ; j'étais malade et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me voir. » Matthieu 25.40 Et le roi leur répondra : « Amen, je vous le dis, dans la mesure où vous avez fait cela pour l'un de ces plus petits, l'un de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait. »
(E. G. White, L’Histoire de la Rédemption, p. 206) « Ce témoignage concernant l’implantation de l’Eglise chrétienne nous est donné non seulement comme un épisode important de l’histoire sacrée, mais aussi comme un enseignement. Ceux qui professent le nom de Jésus doivent attendre, veiller et prier d’un même cœur. Tous les différends doivent être aplanis ; l’unité et l’Amour sincère les uns pour les autres doivent régner. Alors nos prières pourront monter, avec une foi ferme et ardente, vers notre Père céleste ; alors nous pourrons attendre avec patience et espoir l’accomplissement de la promesse. »
2 Corinthiens 9.10, 11 Dieu qui fournit la semence au semeur et le pain qui le nourrit, vous fournira toute la semence dont vous avez besoin et la fera croître, pour que votre générosité produise beaucoup de fruits. Il vous rendra suffisamment riches en tout temps pour que vous puissiez sans cesse vous montrer généreux ; ainsi, beaucoup remercieront Dieu pour les dons que nous leur transmettrons de votre part. Amen !