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Une escapade bretonne Sur des photos de Josette et Alain Volet 3

Dans ce troisième volet, Josette et Alain nous offre un clin d’œil sur Bénodet, cette station balnéaire familiale bien courue par les estivants recherchant un microclimat. Ensuite, une étape un peu plus longue dans la ville close de Concarneau qui nous replonge dans un passé plein de charme et émouvant. Ce diaporama se termine par une visite du château de Trévarez situé dans un merveilleux parc. L’édifice a subi bien des dommages mais est en cours de restauration. En route …

Bénodet, dans le Finistère, est une station balnéaire très prisée des touristes.  

L’église Saint-Thomas Becket fut édifiée au début du XIIIe siècle et agrandie au cours du XVe. De 1873 à 1887, l’église fut reconstruite et la base surélevée telle qu’elle est actuellement.

L’église possède une seule nef.

 La Ville close de Concarneau est une cité fortifiée, des XVe et XVIe siècles, construite sur un îlot. Elle est le cœur historique de la ville de Concarneau qui s'est progressivement développée autour de l'îlot.

 La Ville close de Concarneau est classée au titre des monuments historiques par les arrêtés du 27 février 1899 et du 20 août 1913.

L’entrée de la Ville close et vue sur le port L’entrée de la Ville close et vue sur le port. Le beffroi a été érigé à la fin du XIXe siècle.

Selon la légende, c’est Concar qui aurait délivré le site occupé par l’actuelle Ville close des Pictes pour y fonder la cité de Concarneau. Vers le Xe siècle un prieuré est établi par des moines. Les traces d'une tour du XIIIe siècle et un mur du XIVe confirment l’existence d’une enceinte médiévale. C’est probablement le duc Jean II de Bretagne qui fait construire cette première enceinte en pierre entourant l’ilot, vers 1285. La ville, maintenant close, devient une place forte de Bretagne, attirant les Anglais. Ces derniers assiègent et prennent la cité, en 1342. Ils l’occuperont pendant une trentaine d’années. En 1373, Olivier Du Guesclin la reprend pour le roi de France. La Ville close connait ensuite encore bien des tribulations. A partir de 1851, les premières conserveries de sardines et de thon enrichissent certains négociants et améliorent le niveau de vie locale.

 En 1779, une frégate est mise en chantier dans le port de St Malo : la VENUS. Le 5 août 1781, alors qu’elle croise au large de l’archipel des Glénans, elle s’éventre sur des rochers à fleur d’eau. Le capitaine va faire vider complètement le bâtiment de son contenu, y compris de ses 32 canons pour ne pas tenter un ennemi. Le 20 août 1781, la carcasse est brûlée. 16 canons sont repêchés en 1978 et 1990, dont celui-ci .

Les canonnières sont agrémentées de bégonias rose et blanc.

Commencés à la fin du haut Moyen Age, les travaux des remparts se poursuivront jusqu’à la fin du XVIIe siècle et seront rénovés au XIXe.

Cette porte (XVe s. ) ouvrait sur le premier port de commerce Cette porte (XVe s.) ouvrait sur le premier port de commerce. Un quai est construit en 1891 dans le prolongement extérieur de la porte, le long des remparts pour satisfaire les pêcheurs.  

La rue principale de la Ville close.

La fontaine de la place Saint-Guénolé a été édifiée sur des plans de l’architecte Joseph Bigot entre 1855 et 1856.

La maison du Gouverneur ( XVIIe) est un édifice adossé à la tour du Gouverneur. Celle-ci sert de demeure et d’annexe à cette dernière avec laquelle elle communique sur deux niveaux. Cependant, aucun gouverneur n’occupa réellement ce logis, loué un temps à un menuisier.

La chapelle-hôpital de la Trinité, située dans la Ville close, est victime d'un incendie en 1917, mais une riche américaine, Katerine Wylie, finance sa reconstruction en 1924 comme hôpital-dispensaire. Le bâtiment devient par la suite une maternité jusqu'à la construction de la maternité du Porzou au début des années 1970. Dans l'émission, ’’Le monument préféré des Français’’, diffusée en 2014, la Ville close est élue monument préféré dans le classement régional Bretagne.

Le port de plaisance de Concarneau.

Les mâts se reflétant dans l’eau offrent une très belle image.

Le port de plaisance de Concarneau.

Le chantier naval. 

Le chantier naval. 

Des maisons simples mais coquettes Des maisons simples mais coquettes. L’œil, très exercé, du photographe a saisi , dans l’embrasure d’une fenêtre, ce personnage qui semble surveiller les alentours.  

Situé au cœur d’un parc de 85 ha, le château de Trévarez domine l’Aulne. C'est entre 1894 et 1906 que  James Montjaret de Kerjégu fait construire ce château ultra moderne pour l’époque. A la mort du propriétaire, en 1906, sa fille hérite du château.

Occupé par les Allemands, lors de la dernière guerre, le château est bombardé par la RAF détruisant une bonne partie de la toiture. C’est seulement en 1960 que le Conseil Général du Finistère se porte acquéreur du domaine et commence la réhabilitation du parc. Les travaux de restauration du château ne sont initiés qu’en 1993, l’édifice a beaucoup souffert et tout l’aménagement intérieur a quasiment disparu.

L'ordonnancement du jardin régulier occupant l'esplanade du château contraste avec l'aménagement à l'anglaise du reste du parc. Le jardin d'inspiration italienne récemment reconstitué, les jardins contemporains créés il y a quelques années, l'environnement de la chapelle et de l'étang, les fontaines disséminées ici et là...

L'ensemble du domaine est inscrit au titre des monuments historiques depuis le 4 juin 2009. Il a également reçu le label « Patrimoine du XXe siècle », ainsi que la distinction Jardin remarquable.

Le parc abrite aussi la chapelle Saint-Hubert Le parc abrite aussi la chapelle Saint-Hubert. (photo prise de l’intérieur du château, à travers une fenêtre fermée).

Le bassin de la chasse et de la pêche.

L’une des deux salles restaurées du château.

La seconde salle restaurée.

Ces deux bassins, autrefois séparés par une cloison, étaient utilisés par les invités pour prendre des bains.

Le pied de la cuvette, en faïence de Gien, est décoré d’un motif de chimère, l’abattant est en bois. On retrouve ce modèle à tous les étages. Chaque étage du château est doté d’un poste à incendie, ainsi cela évitait de prendre une coûteuse assurance.

La cour intérieure des écuries.

La cour intérieure des écuries.

La façade du bâtiment des écuries.

Une partie des écuries a été aménagée en restaurant.

L’arrière des écuries.

Les stalles des chevaux dans les écuries.

Photos de Josette et Alain que je remercie chaleureusement. Informations prises sur place et sur le Net. Musique : Musique folklorique bretonne. Montage et réalisation : Lilymage. Date : Octobre 2018 lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés chez : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com

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