LES CARRIERES DE LUMIERES - 2018 -
AVEC MARIJO
Les Carrières de Lumières sont situées en Provence, au pied de la falaise supportant le vieux village des Baux-de-Provence.
Ces carrières ont fourni le calcaire blanc utilisé pour la construction de la cité des Baux et son château. Au XIXe siècle le développement industriel fit croître la demande de pierre de construction et les Baux exploitèrent alors un grand nombre de carrières, dont les Grands Fonds, aujourd’hui le site des Carrières de Lumières. Après la Grande Guerre, de nouveaux matériaux de construction comme l'acier et le béton remplaçant la pierre, la carrière fut fermée définitivement, en 1935. C'est grâce à Cocteau que ces carrières du Val d'enfer seront réhabilitées dans les années 60 alors qu’il décida d’y tourner « Le Testament d’Orphée ». En 1975, Albert Plécy, subjugué par la beauté du lieu, décida de l'utiliser afin de placer le spectateur au cœur de l’image. Ce fut la Cathédrale d’images. Depuis 2011, la ville des Baux-de-Provence a confié à Culturespaces la gestion des carrières.
Les Carrières de Lumières sont un site de spectacles géants audio-visuels créé dans cette ancienne carrière.
C’est, dans la pénombre, sur les parois calcaires immaculées des hautes salles, jusqu’à 14 m de haut, les sols et les piliers des carrières viabilisées du Val d'Enfer servant d'écran, que se déroule le spectacle . En trois dimensions, c’est une projection féerique et géante de diapositives. Le spectateur est immergé dans un univers à la fois visuel et musical. La mise en lumière fait découvrir le caractère unique et insolite du lieu, révèlant sa beauté minérale. Un nouvel équipement et des procédés à la pointe de la technologie en font la plus grosse installation multimédia fixe en France avec 70 vidéoprojecteurs et 70 serveurs pour projeter des images sur plus de 6000m2 de surface. Le spectateur se retrouve totalement immergé dans l'image projetée sur toutes les surfaces de la pierre. Quant au sol, il est Intégralement recouvert et devient un immense tapis d'images. Commencé le 2 mars, le spectacle 2018 se Prolongera jusqu’au 6 janvier 2019.
PICASSO et les MAÎTRES ESPAGNOLS
« L’exposition s’ouvre sur un mécanisme de projection de cinéma, mettant en lumière divers éléments de la vie de Picasso. » (panneau d’information) Elle aborde ensuite, les grands maîtres espagnols.
Extraits des panneaux d’information Ancrée dans l’Espagne des grands maîtres, la première partie présente Francisco Goya, Famille de Charles IV, à gauche, Santiago Rusinol, l’automne à droite. Extraits des panneaux d’information A l’extrême gauche, Ignacio Zuolaga, la Comtesse de Noailles et à sa droite, Joachin Sorolla, Fillettes à la mer.
Photos extraites des panneaux d’information sur place. Francisco Goya (1746-1828) offre une œuvre très diversifiée : portrait, scènes diverses, fresques historiques, religieuses, et natures mortes…
Francisco Goya
Photo extraite d’un panneau d’information sur place. Santiago Rusinol (1861-1931) est un peintre symboliste et postimpressionniste. A Barcelone il développe la vie culturelle de la ville en créant, entre autres, le café « Els Quatre Gats » qui ouvre ses portes en 1897. Dans ce café se regroupent de jeunes artistes dont Pablo Picasso sur lequel il a une grande influence. Photo extraite d’un panneau d’information sur place.
Extraits d’un panneau d’information sur place. Ignatio Zuloaga (1870-1945) s’installe à Paris en 1890. Avec El Greco et Goya, il participe à la réaction anti-impressionniste. Il revient en Andalousie entre 1895 et 1898, puis rejoint Madrid. Il se spécialise dans les scènes de folklore espagnol et dans le portrait.
Extraits d’un panneau d’information sur place. Joaquin Sorolla (1863-1923) est considéré comme le plus grand peintre impressionniste espagnol. C’est lors d’un voyage à Paris en 1885 qu’il a découvert ce courant.
Sorolla, surnommé le peintre de la lumière, mêle belles dames, pêcheurs et jeux d’enfants dans ses tableaux balnéaires
Avec Joachin Sorolla, se termine la présentation des maîtres espagnols.
D’après un panneau d’information sur place. Picasso entre en scène avec légèreté et fantaisie en 1946, marquant un renouveau artistique. Et cela se poursuit avec les Bacchanales (1959) que l’on voit à gauche. On retrouve des personnages mythologiques, musiciens et danseurs. La grande aventure du cubisme naît avec les Demoiselles d’Avignon (1906), à droite. De l’amitié avec Braque va naître le cubisme analytique puis synthétique. Les plans sont brisés en de multiples facettes. D’après un panneau d’information sur place.
A droite, la Femme à l’éventail (1909). Picadsso disait « Si on marquait sur une carte tous les itinéraires par où je suis passé et si on les reliait par un trait, cela figurerait peut-être un minotaure ». Cette figure se déploie sur les murs des carrières. Ses expérimentations et son implication politique le conduisent à produire Guernica, violente critique de la guerre. Ci-dessous, une étude pour ce tableau (1937) D’après un panneau d’information sur place.
D’après un panneau d’information sur place. La période bleue commençant en 1901 doit son nom aux tons froids utilisés par le peintre. En 1905, commence la rose avec la réintroduction progressive de la couleur, surtout ocre et terre. C’est une période charnière acheminant vers le cubisme. A gauche, un autoportrait (1901) et, à droite, les Acrobates à la Baule (1905). Picasso se marie avec Jacqueline Roque en 1961 et son visage domine l’ensemble d’une production frénétique. La figure déstructurée constitue le noyau de sa production artistique. D’après un panneau d’information sur place.
Extraits d’un panneau sur place. « Son geste et ses couleurs éclatent sur la toile, les grands yeux des visages interpellent et traduisent la joie mêlée à l’angoisse de la mort. » « Les portraits de ses compagnes sont nombreux et reflètent, à travers leur différence, la diversité des sentiments de l’artiste à l’égard de ses muses ».Les diverses périodes picturales se retrouvent dans les portraits. A gauche Tarara (1971), à droite, Reading (1932)
Difficile de faire des commentaires personnels et de relier les images à des périodes particulières ! Je laisse cela à plus expert que moi !!!
A la fin de ce spectacle, un autre suit : Flower Power A la fin de ce spectacle, un autre suit : Flower Power. Les Carrières de Lumières se transforment en une ville imaginaire où les spectateurs sont invités à flâner et à se perdre dans les pas de cette génération de la fin des années 1960.
Les murs des immeubles se colorent de motifs graphiques hippies, des fleurs géantes poussent sur les façades avant d’envahir toute la ville.
Beaucoup de fantaisie !
Et arrive la fin du spectacle !
En sortant de la carrière principale, on peut, cette année, dans un petit espace consacré à Jean Cocteau profiter d’une projection sur cet artiste. Les années précédentes, c’était une présentation sur l’œuvre filmée dans les carrières, dans les années 60, le Testament d‘Orphée, au déroulement bizarre pour lequel l’artiste disait : « Les événements, dans ce film, s’enchaînent comme dans le sommeil… Et cette logique de l’inconscient échappe à la raison. » Cette année, on commence par présenter quelques-unes de ses œuvres puis un résumé de sa vie.
Ci-dessous une image du Testament d ‘Orphée. Malheureusement très difficile de photographier des images de cette présentation souvent floue ! Ci-dessous une image du Testament d ‘Orphée.
Photo de jeunesse
Evocation de quelques œuvres…
Cocteau dans son bureau et au repos, dans un jardin…
Pour terminer, encore des réalisations de Cocteau Je suis consciente que les photos sont loin d’être d’une grande qualité ! Bien difficile dans les conditions de projections sur des surfaces inégales et en constant mouvement. De plus, je ne suis pas une professionnelle ! J’espère avoir quand même pu évoquer un peu la magie du spectacle principal…
D’autres diaporamas sur : Musique : Vermillion – Christian Cordemans Photos, conception et réalisation : M.-J. Farizy-Chaussé Sources d’informations : les textes viennent essentiellement des panneaux affichés sur place et de divers sites du Web Septembre 2018 marijo855@gmail.com D’autres diaporamas sur : http://famille3.morhain.net/category/marie-jo/ http://www.pps-images-photos.com/createurs/marijo.html http://www.imagileonation.com/marie-jo.ws
Note additionnelle : on peut trouver d’autres diaporamas sur le Val d’Enfer et les Carrières de Lumières 2013 http://www.pps-images-photos.com/pps/france/page/baux_de_provence_3_val_d_enfer_marijo.html 2014 : http://www.pps-images-photos.com/pps/arts/pages/carrieres_de_lumieres_marijo.html 2015 : http://www.pps-images-photos.com/pps/arts/pages/carrieres_lumieres_2015_marijo.html 2016 : http://www.pps-images-photos.com/pps/france/page/carrieres_lumieres_2016_marijo.html 2017 http://www.pps-images-photos.com/pps/france/page/carrieres__lumieres_2017_marijo.html
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