Les Nationalistes en quête d’une « nouvelle » Chine (1911-1937) L’échec d’un parcours ?
Puissant chef des armées du Nord (Pékin) sous les Qing 2.YUAN SHIKAI (1859-1916) : Qui est-il ? Puissant chef des armées du Nord (Pékin) sous les Qing Ecarte par les Qing, il se rallie aux Républicains en 1911 Yuan n’est ni un républicain, ni un révolutionnaire ; il veut le pouvoir. En février 1912, Yuan force l’abdication du dernier empereur En échange de son soutien, il remplace Sun Yat-sen comme président provisoire de la République de Chine. Histoire de la Chine – Christopher Goscha
3. Les 21 demandes japonaises durant la Première guerre mondiale En 1915, Tokyo présente à Yuan Shikai les « 21 demandes », exigeant la reconnaissance de droits et d’intérêts spéciaux dans le Shandong. En fait, le Japon veut faire un protectorat de la Chine … Yuan crée une nouvelle Dynastie, restaure le confucianisme et se proclame « empereur » en 1916. Les chefs de provinces s’y opposent et la Chine éclate à nouveau Histoire de la Chine – Christopher Gosha
4. La période des seigneurs de la guerre (1916-1928) Histoire de la Chine – Christopher Goscha
5. LES SEIGNEURS DE LA GUERRE: Zhang Zuolin et Fang Yuxiang Zhang Zuolin (seigneur de la Mandchourie) et Fang Yuxiang (dans le Nord) (1928) Histoire de la Chine – Christopher Goscha
6. Les manifestations nationalistes du 4 mai 1919 en Chine
7. Le mouvement du 4 mai 1919: vers une révolution culturelle Pour cette génération, le salut de la Nation devait passer d’abord par une révolution « culturelle ». L’ennemi numéro 1 de ce mouvement fut le confucianisme et la « tradition », responsables pour l’inertie du pays et pour son incapacité de se moderniser. « La Jeunesse » était d’une très grande influence Histoire de la Chine – Christopher Goscha
8. Chen Duxiu et le mouvement du 4 mai A Shanghai, Chen Duxiu (1879-1942), rédacteur en chef de La Nouvelle jeunesse, était le chef de file de ce mouvement rénovateur. Histoire de la Chine – Christopher Goscha
Le bandage des pieds est mise en cause 9. La « tradition » à l’épreuve Le bandage des pieds est mise en cause Histoire de la Chine – Christopher Goscha
La Chine du Guomindang (GMD) 10. SUN YAT-SEN ET CHIANG KAISHEK La Chine du Guomindang (GMD) Histoire de la Chine – Christopher Gosha
11. ACADÉMIE MILITAIRE DE WHAMPOA Chiang dirige l’Académie Militaire de Whampoa, créée près de Canton en 1924. Pour vaincre les seigneurs et unifier le pays, il fallait mettre sur pied une armée moderne, discipliné et équipée. Tel était le but de cette académie Histoire de la Chine – Christopher Gosha
12. Trois principes de Sun Yat-sen et le GMD Le nationalisme: la rupture du lien ancien entre le sujet et le roi en faveur d’un nouveau lien entre le citoyen et la nation. La démocratie : une Chine moderne doit être dotée d’un système politique représentatif et populaire. Le bien être du peuple : bien que vague, les idées sociales influencèrent l’idéologie de Sun Yat-sen ainsi qu’une partie du GMD – la redistribution des terres et une industrie dirigé par l’Etat. Sun rejetait la lutte des classes et l’idée que le mode de production économique détermine les rapports sociaux. En résumé : le GMD est un parti réformateur, nationaliste avec des tendances nettement sociales mais aucunement communistes. Histoire de la Chine – Christopher Goscha
13. LA DYNAMIQUE DU PREMIER FRONT UNI Histoire de la Chine – Christopher Goscha
La reprise de la Chine à partir du sud … 14. EXPÉDITION DU NORD (BEIFA, 1926-1928) La reprise de la Chine à partir du sud … Une longue marche vers Pékin Histoire de la Chine – Christopher Gosha
Vers l’unification nationale ? 15. L’EXPÉDITION DU NORD ET LA CHINE DES SEIGNEURS DE LA GUERRE (1926-28) Vers l’unification nationale ? Histoire de la Chine – Christopher Goscha
16. LA GUERRE CIVILE COMMENCE EN CHINE : 1927 Chiang Kaishek inflige un échec écrasant au communisme urbain et sauvage … Histoire de la Chine – Christopher Goscha
17. CHIANG KAISHEK: L’HOMME FORT DE LA CHINE Histoire de la Chine – Christopher Gosha
18. La modernisation de la Chine : transport et communications Entre 1928 et 1937, le réseau ferroviaire augmente de 5.000 km à 13.000 km. Le réseau routier passe d’un total de quelques milliers de km en 1921 à 120.000 km en 1936, dont 40.000 km furent asphalté. Un système aérien moderne voit le jour. Ces nouveaux réseaux de communication et de transport ont contribué à l’intégration politique et à la consolidation nationale du pays. Le pouvoir central a pu communiquer plus rapidement et efficacement avec les régions lointaines. Les échanges économiques ont pu s’effectuer plus rapidement. Histoire de la Chine – Christopher Gosha
19. Une Chine rurale précarisée … Les paysans obligés de louer la terre qu’ils cultivent sont particulièrement précarisés. Au milieu des années 1930, les fermiers (tenant) et semi-fermiers dans la Chine méridionale représentaient entre 60 et 90% des paysans. Pire, ils doivent versaient de 40 à 60% de leur récolte annuelle comme fermage. Ceux qui possédaient leurs propres terres devaient payer l’impôt foncier et d’autres taxes lourdes à l’Etat.
20. Une Chine encore très rurale … Cette situation était aggravée par la détérioration du rapport entre population, surface cultivée et production alimentaire. 2 chiffres suffisent : 1) la population chinoise s’élève à 500 millions d’individus à cette époque et 2) 88% de la population vivait à la campagne.
21. LE CONTROLE LIMITE DE NANKIN SUR LA CHINE, 1930-1937 Les Nationalistes n’ont jamais vaincu les Seigneurs de la guerre ; ils ont plutôt signé un pacte de « co-existence pacifique » avec eux. La majorité des seigneurs se sont ralliés au gouvernement à condition qu’ils puissent maintenir leurs chasses gardées provinciales et leurs armées privées. Certains seigneurs ont accepté des postes élevés dans le gouvernement et le parti nationaliste en échange de leur soumission et collaboration contre les communistes. Histoire de la Chine – Christopher Gosha
22. Faiblesses du parcours nationalistes en tant que parti populaire Le GMD ne fut jamais un réel parti de masse mais un parti militaire : sur un total de 1,7 million de membres en 1937, près de 1 million appartiennent aux forces armées contre seulement 630.000 civils. Les communistes, ouvriers et paysans sont largement absents. le GMD est enraciné dans les grandes villes de Shanghai et Canton – pas dans les campagnes. A la différence du PCC, les organisations de masse du GMD sont plutôt timides ; elles ne parviendront jamais à mobiliser les femmes, les paysans, la jeunesse, et marchands en faveur du gouvernement, ses politiques ou même contre l’envahisseur japonais. Moins de 50% des provinces chinoises avaient établi des comités du GMD avant 1933 et moins de 18% des districts possédaient des branches du parti. Et l’étendu du GMD, comme celui de l’Etat, n’excédait pas la marche de l’armée. Le GMD était presque inexistant à la campagne
Une nouvelle Chine? L’Etat de Manchukuo 23. L’invasion japonaise de la Mandchourie Une nouvelle Chine? L’Etat de Manchukuo Histoire de la Chine – Christopher Gosha
23. L’INVASION JAPONAISE DE LA MANDCHOURIE (1931) Histoire de la Chine – Christopher Gosha