Cordes-sur-Ciel est située dans le département du Tarn, en région Midi-Pyrénées. Bastide construite en 1222 par le comte Raymond VII de Toulouse, haut lieu du catharisme, cette cité médiévale adapte ses rues tortueuses et ses maisons séculaires à un relief escarpé dominant la paisible vallée du Cérou. Site touristique fréquenté, Grand site de Midi-Pyrénées, elle est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle . Photo internet
On approche Cordes sur ciel par la route et le village s’élève peu à peu sous vos yeux, tout en haut de son promontoire. Une fois au pied de la cité, il n’y a plus que vos pieds pour monter. L’ascension vous plonge sans transition dans l’ambiance médiévale : porches, remparts, façades sculptées et petits coins cachés…
Dès 1320, est signalé l’existence d’une Confrérie de sant jacme, qui entretenait un hôpital (disparu aujourd’hui) et auquel était rattaché une chapelle, La Capelette Saint-Jacques. La Capelette Saint-Jacques connut une restauration au XVIe siècle. La chapelle abrite dans une niche à l'extérieur une statue de la Vierge Marie, sculptée par le peintre figuratif Yves Brayer .
La Porte de l'Horloge (14e - 16e siècle )
La Porte du Vainqueur (13è siècle) montre bien que Cordes a été très vite à l’étroit et que les habitations ont rapidement occupé les remparts en les perçant d’ouvertures et en s’adossant contre eux. La cité fut d’abord limitée aux deux premières enceintes construites de 1222 à 1229. La population ne cessant de croitre, les maisons accaparèrent bientôt les remparts. Il fut nécessaire d’édifier une troisième enceinte. Dès la fin du 13ème siècle, Cordes comptait plus de 5000 habitants. Devenant une véritable ville, des faubourg se créent sur les flancs du »puech ». Au 14ème siècle, une quatrième enceinte, prolongée à l’est par une cinquième, enferme de nouveaux quartiers. Les 19ème et 20ème siècles, délaissant le haut, construisent le long de la nouvelle route, au pied de la cité médiévale, qui conserve ainsi intacts son cadre et son esprit.
Construite au début du XVIe siècle, la Maison GORSSE de Cordes-sur-ciel est une demeure simple et de dimensions relativement modestes si on la compare aux grandes résidences du XIVe siècle. Construite en pierre de grand appareil, elle est surtout remarquable pour ses fenêtres aux meneaux travaillés et une frise en encorbellement. Cette bâtisse représente un témoignage du goût de l'extrême fin du Moyen Âge pour le décor architectural.
A l’entrée de la cité médiévale de Cordes sur ciel, le Portail Peint ou Porte du Levant fait partie des quatre portes de l’enceinte construites entre 1222 et 1229. Lieu stratégique de défense, il fut ensuite transformé en habitation puis réhabilité par l’Association des Amis du vieux Cordes.
Avec ses bancs de pierre et ses terrasses de restaurants, la place de la Bride est l'une des plus agréables du village. Adossée à l'une des enceintes, elle s'ouvre directement par l'un de ses côtés sur la vallée environnante, offrant un extraordinaire panorama.
(De gauche à droite ).Lorsqu’on est face à la Maison Carrié-Boyer, la Maison Prunet et la Maison du Grand Fauconnier, on peut voir l’évolution de l’architecture à Cordes en observant les ouvertures (portes et fenêtres)… La Maison Prunet (fin du XIIIème siècle) se distingue par le grès mauve utilisé pour édifier sa façade. Dans cette maison fut découvert en 1866, par son propriétaire du moment, Monsieur Prunet, le curieux manuscrit des "Sorts des Apôtres", un recueil d\'oracles datant du milieu du XIIIème siècle.
La Maison Prunet renferme le musée de l'Art du Sucre La Maison Prunet renferme le musée de l'Art du Sucre. La Maison du Grand Fauconnier (14e siècle) à la façade en grès ocre abrite le Musée d’Art Moderne et Contemporain offrant une belle association du patrimoine historique et de la création artistique.
La halle : c’était le lieu des échanges, au centre de la ville, comme dans toutes les bastides… Afin que les marchands puissent venir des quatre coins cardinaux.
La grande toiture de cet espace commercial médiéval repose sur 24 hauts piliers de pierre de forme octogonale. Un pilier creux servait de mesure à grains. Le principal négoce était celui des étoffes et du cuir.
Sous cette halle se trouve, fait inhabituel, un puits d’une profondeur de 113,47 mètres. On ne sait pas à quoi il servait dans la mesure où il y a de nombreux puits à Cordes beaucoup moins profonds… La légende dit qu’on y jeta trois inquisiteurs (la croix placée à l’arrière rappelle cet événement).
Place Saint-Michel
L'église Saint-Michel, de style gothique méridional, date en grande partie du XIIIe siècle. Le clocher est du XIVe siècle. L'intérieur conserve des fresques d'inspiration renaissance réalisées par le peintre Gayral de 1841 à 1844 et plusieurs tableaux de la même période.
La maison du Grand Veneur, dont le constructeur était un descendant d’une famille cathare édifia sa maison face à l’église catholique (St Michel)…
C’est une grande bâtisse de grès à trois étages possédant l'une des façades les plus sculptées du village: bestiaire médiéval, rapaces, personnages…
La Maison Fonpeyrouse abrite l’Hôtel de Ville
La porte des Ormeaux est la porte primitive de Cordes La porte des Ormeaux est la porte primitive de Cordes. La grosse tour de droite, accrochée au rocher, est pleine jusqu’au 1er étage. La porte était pourvue de deux herses entre lesquelles glissait une porte en bois.
Maisons à pans de bois de la cité médiévale
Fin