Mort du poète Marianick Quoi de plus misérable Que le destin du poète Quand le soir mourant Le trouve devant sa feuille blanche ! Parfois, quand le moment est propice Et que les mots frappent à sa porte Alors il les couche Sur la chair sensible du papier… Le vent caressant sa muse Et taquinant ses sentiments Détruit en passant les illusions Qui tombent comme des feuilles mortes. Dans l’agonie d’un dernier verre d’absinthe Il achève au milieu des vapeurs de la nuit Ses vers, ses rimes, et autres sonnets… Alors que l’aube grise, le trouve pâle et défait ! Marianick