Biologie des mollusques Caractères généraux L'ensemble des "coquillages" espèces - appartient à l'embranchement des Mollusques. Ce terme désigne.

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Transcription de la présentation:

Biologie des mollusques Caractères généraux L'ensemble des "coquillages" espèces - appartient à l'embranchement des Mollusques. Ce terme désigne des espèces caractérisées par un corps mou (mollusca). Ce sont des invertébrés qui ne possèdent pas de squelette interne. Ils se distinguent des Annélides et des Arthropodes par l’absence de segmentation.

Morphologie Le corps mou, à une symétrie bilatérale, présente trois parties : la tête (ventrale avec bouche et organes sensoriels) ; le pied (ventral, musculeux à rôle locomoteur)(absent chez l’huître) ; la masse viscérale (organes) recouverte par le manteau (repli du tégument) ; le manteau secrète dorsalement la coquille ; à l'arrière, entre la masse viscérale et le manteau se trouve la cavité palléale ou s'ouvrent l'anus, les organes excréteurs et les conduits génitaux. Les branchies (expansions tégumentaires respiratoires) font saillie dans la cavité palléale.

Organisation interne Le tube digestif : (la bouche, l’intestin et l'anus ; La cavité buccale ( pharynx ) où débouchent les glandes salivaires comporte une radula chitineuse à nombreuses dents ; Avec l'estomac, on observe une glande très volumineuse : l'hépatopancréas (sécrétion d'enzymes digestives et stockage de produits de réserve ; Le système nerveux : (3 paires de ganglions : cérébroïdes, pédieux palléaux ) + (Une chaîne nerveuse ventrale, de chaque côté, porte des ganglions en nombre variable). L'appareil circulatoire : un vaisseau dorsal dont une partie est différenciée en coeur. Ce dernier, logé dans le péricarde (reste du coelome) est formé d’un ventricule et de deux oreillettes. Du ventricule partent une ou deux artères aortes. Le sang renferme un pigment respiratoire à base de cuivre : l'hémocyanine.

Organisation interne (suite) L'appareil respiratoire : Il est constitué par une paire de branchies, ou cténidies, située dans la cavité palléale et en liaison avec le cœur. L'appareil excréteur : Une paire de néphridies naissant dans la cavité péricardique se déversant dans la cavité palléale. Les glandes génitales : Elles se trouvent dans le cœlome génital et sont parfois en rapport avec le péricarde. Elles s'ouvrent à l'extérieur dans la cavité palléale. Les sexes sont généralement séparés. Les œufs présentent une segmentation spirale qui aboutit à une trochophore modifiée, la véligère, caractérisée par le développement de lobes ciliés locomoteurs, le velum. Le passage à la phase adulte se produit avec la métamorphose de la larve.

CLASSIFICATION DES MOLLUSQUES L'embranchement comprend 7 classes dont trois grandes classes : Lamellibranche, Gastéropodes et Céphalopodes Les lamellibranches ( espèces, moules, huîtres, Coq.St.Jacques, palourde) : Corps symétrique, aplati latéralement. Une région céphalique rudimentaire (acéphales). Un manteau divisé en deux lobes latéraux et symétriques, sécrétant chacun une des valves de la coquille (d'où le nom de Bivalves). La Radula a disparu.

CLASSIFICATION DES Mollusques (suite) Les gastéropodes ( espèces), (l’ormeau) Corps asymétrique à la suite d'un phénomène de torsion survenant au cours du développement ; Un pied ventral servant à la reptation ; La masse viscérale est généralement recouverte d'une coquille conique unique, souvent enroulée en hélice.

CLASSIFICATION DES Mollusques (suite) Les céphalopodes (730 espèces, poulpe, seiche, calamar) : Corps symétrique avec masse viscérale très développée. Les bords du pied entourent la tête et sont divisés en tentacules à rôle préhensile. Une autre partie du pied forme l'entonnoir qui sert à la sortie de l'eau de la cavité palléale. Les organes des sens (yeux) sont bien développés. La coquille est soit externe divisée en loges, soit interne, réduite, recouverte par le manteau.

NUTRITION, RESPIRATION ET EXCRETION CHEZ LES BIVALVES Introduction A l'exception des Pectinidés qui sont susceptibles de se déplacer, la plupart des lamellibranches sont des organismes benthiques. Les uns sont fixés à l'état naturel de façon stable sur un support (huîtres), d'autres sont fixés temporairement et ne sont susceptibles que de faibles déplacements (moules). D'autres enfin, vivent enfouis dans le sédiment (palourdes, coques). Ces types de vie impliquent un mode particulier de collecte des aliments. Les Bivalves sont dépourvus de tout appareil buccal permettant le broyage ou le broutage (radula, bec de perroquet). Ils ne peuvent se nourrir qu'en captant les particules ou les éléments présents dans l'eau. Ce sont essentiellement des microphages ou des planctonophages, au sens large du terme. Ainsi, les lamellibranches assurent leurs échanges avec le milieu hydrique dans lequel ils vivent en maintenant une circulation permanente à travers leur cavité palléale. L'eau qui traverse l'animal permet d'assurer la prise en charge de la nourriture, les échanges gazeux respiratoires et l'expulsion des déchets ou des éléments indésirables.

NUTRITION Débit palléal - taux de filtration Le débit palléal, ou taux de pompage, est le débit d'eau qui transite dans la cavité palléale du Bivalve pendant l'unité de temps. II s'exprime en ml ou litre par heure. (5 à 30 l/h chez l’huître) -Rôle du ligament et du muscle adducteur, du manteau et des branchies -Facteurs internes (Âge, maturité sexuelle..) -Facteurs externes (durée d’émersion, T°, S, pH, courant, turbidité, substances dissoutes) La sélection des particules -Rôle des branchies, du Mucus et des Palpes labiaux -Sélection selon : -la taille (min 1µm, max 100µm) -La concentration (Existe seuil max et min, à environ 5mg/l, la filtration s’arrête) -La nature des particules (type d’algues), pas de sélection chimique

RESPIRATION Les échanges gazeux avec le milieu hydrique s'effectuent principalement au niveau des branchies et pour une moindre part au niveau du manteau qui est assez fortement vascularisé. Deux types de respiration : Les bivalves utilisent l'oxygène dissous dans l'eau de mer pour leur métabolisme. Cet oxygène sert à la respiration aérobie pour l'oxydation des métabolites, avec production de C02 et libération d'énergie. Quand la respiration aérobie est insuffisante, beaucoup d'espèces utilisent l'énergie obtenue par dégradation des substances de réserve (glycogène principalement) : c'est l'anaérobiose. Ces différentes possibilités permettent aux bivalves de survivre pendant des périodes plus ou moins longues, selon l'espèce, hors de l'eau.

Les quantités d'oxygène consommées Les facteurs environnementaux jouent un rôle important sur la respiration des bivalves. Tous les facteurs n'ont pas la même importance, mais toute variation de l'un d'eux provoque une variation dans la réponse métabolique de l'animal. L'influence de la température (action sur solubilité O2 et sur pompage) Influence de la salinité (solubilité O2dissous baisse avec salinité) MES Enfouissement Maturité sexuelle (respiration plus importante dans les périodes précédant les pontes )

L’excrétion Excrétion particulaire : Les pseudo-fèces, c'est à dire les particules qui ont été admises dans la cavité palléale, mais qui ne pénètrent pas par la bouche. Elles sont rejetées périodiquement par une violente contraction musculaire. Leur apparition se fait généralement chez les Bivalves à partir de la concentration de 5 mg/l. Les fèces quant à elles sont rejetées au niveau de l'anus. Fèces + pseudo-fèces = bio-dépôts. Dans les secteurs conchylicoles, la bio-déposition a pu être estimée à 6,6 kg de matière sèche/m² et par mois. Leur teneur en matière organique varie de 15 à 30 %. Excrétion dissoute : C'est l'excrétion azotée. Ils peuvent être éliminés directement ou subir une dégradation en ammonique et urée. L'acide urique ne semble pas exister chez les Bivalves. L'azote ammoniacal est éliminé soit par l'urine, soit par diffusion à travers toute la surface du corps, soit dans les fèces. Cette excrétion ammoniacale augmente avec la température et la taille de l'animal.

La reproduction des bivalves Les modalités de la reproduction chez les Bivalves sont très variées. Certains sont gonochoriques (à sexe séparé) ou hermaphrodites (à la fois mâle et femelle), et les modalités de cet hermaphrodisme sont complexes. La saison de reproduction peut s'étendre sur toute l'année, ou seulement pendant quelques semaines. Il peut y avoir fécondation externe ou incubation des larves. SEXUALITÉ: Mytilus spp et Tapes sp, gonochoriques sans dimorphisme sexuel. De très rares cas d'hermaphrodisme simultané ont été signalés - Crassostrea spp et Pecten spp hermaphrodisme avec sexualité alternative irrégulière. Généralement protandrie, seulement 0,35 % d'individus à hermaphrodisme simultané. Parfois autofécondation (Pecten irradians) Les rythmes sexuels : Les modalités des rythmes sexuels (séquences de la gamétogénèse, période de maturation et rythmes des émissions de gamètes) sont très variées selon les espèces. Dans la plupart des cas, la maturation génitale est cyclique, mais chez certaines espèces, elle est continue pendant toute l'année. Les cycles sexuels sont sous l'influence de facteurs climatiques, hydrologiques et nutritionnels ; des facteurs internes, génétiques, nerveux, endocriniens et métaboliques, commandent ces phénomènes.

La reproduction des bivalves (suite) Emission des gamètes: La maturité des gamètes intervient à la fin de la gamétogénèse : « phase instable ». Aspect laiteux des gonades. A ce stade, l'application brutale d'un stimulus (mécanique, électrique, thermique, chimique...etc...) provoque ponte ou éjaculation. Celles-ci peuvent être partielles, généralement en début de saison de reproduction, ou plus importante en cours de saison. Modalités de l'émission Chez les espèces à fécondation externe (huîtres creuses, moule, palourdes), l'éjaculation se produit sous forme d'un mince filet continu, sans mouvement valvaire particulier, l'amplitude de bâillement étant plus importante que lors du pompage. La relaxation du muscle adducteur est provoquée par une substance, la diantline, présente dans le sperme. Chez les huîtres plates, les œufs sont expulsés dans la chambre inhalante ; les spermatozoïdes sont émis par les mâles du voisinage, amenés par le courant et pompés par la femelle, viennent les féconder. L'embryogénèse et la formation des larves se produisent dans la cavité palléale femelle où les larves sont incubées.