Bleu lavande Avec lagréable participation du compositeur Sacha Menny
Tiges droites, souples et fières Tendues entre sol craquelé de sécheresse Et ciel léger dun infini bleu Les lavandes distillent leur senteur Aux heures chaudes de lété.
Tout est bourdonnements discrets, Les abeilles sactivent de tige en tige, Visitant chaque fleur minuscule, Alors que le bourdon paresseux Contente sa gourmandise en égoïste.
Le paysage fait de millier De fines lignes droites Noffre pourtant que rondeurs, Que douceur sucrée, Et courbes généreuses.
De-ci, delà, parmi les mauves et les bleus Le papillon froisse ses ailes poudrées Sur les vapeurs ondulées dun air surchauffé. Parfois, fatigué, il se pose un instant Sur les blanches ombellifères nacrées.
Tout est calme et palpite de senteurs. Tout est dans la beauté de juillet, Comme un tableau à peine figuré, Tandis que le grillon de laque brune, Ne cesse de chanter son hymne à lété.
Lavande et ombellifère nacrée Tiges droites, souples et fières Tendues entre sol craquelé de sécheresse Et ciel léger dun infini bleu Les lavandes distillent leur senteur Aux heures chaudes de lété. Le paysage fait de millier De fines lignes droites Noffre pourtant que rondeurs, Que douceur sucrée, Et courbes généreuses. Tout est bourdonnements discrets, Les abeilles sactivent de tige en tige, Visitant chaque fleur minuscule, Alors que le bourdon paresseux Contente sa gourmandise en égoïste. De-ci, delà, parmi les mauves et les bleus Le papillon froisse ses ailes poudrées Sur les vapeurs ondulées dun air surchauffé. Parfois, fatigué, il se pose un instant Sur les blanches ombellifères nacrées. Tout est calme et palpite de senteurs. Tout est dans la beauté de juillet, Comme un tableau à peine figuré, Tandis que le grillon de laque brune, Ne cesse de chanter son hymne à lété.
Musique de Sacha Menny « Ode à la mélancolie »