France
Giverny est une commune française, située dans le département de l'Eure (à la limite des Yvelines) et de la région Haute-Normandie. En 1883, Claude Monet s'installe dans le village, dans une maison qu'il loue puis achète. Il en réaménage le jardin et fait creuser, sur un bras de l'Epte, le bassin au bord duquel il peint ses célèbres 'Nymphéas'. Mort le 5 décembre 1926, il est enterré dans le cimetière qui jouxte l'église. À la même époque, plusieurs peintres, notamment américains, s'installent au village. Certains deviennent amis avec Claude Monet. La propriété fait l'objet d'une inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 6 avril 1976.
Les photos sont interdites dans la maison de Monet, aussi, ce ne sont que des cartes postales scannées qui vous sont présentées. L’atelier-salon C’est ici que le peintre travaillait et aimait se reposer, contemplant ses toiles accrochées aux murs. Toujours critique, il étudiait chacune d’elles pour leur apporter la dernière touche nécessaire à la perfection.
Le salon bleu est un petit salon de lecture Le salon bleu est un petit salon de lecture. Les meubles, tous authentiques, ont été restaurés et remis dans les teintes d’origine. Les estampes japonaises qui ornent les murs sont celles, authentifiées par un expert, que Monet avait collectionnées entre 1871 et 1926.
La salle à manger
La cuisine est vaste et surprenante, ses tons de bleu sont impressionnants. La série de cuivre est d’origine et bien entretenue. Le fourneau , l’évier et la table sont à l’échelle de la capacité à recevoir des convives.
Le décor est sobre et reposant. Ci-contre, à droite, la chambre de Claude Monet où il s’est éteint le 5 décembre 1926, épuisé par les suites douloureuses de l’opération de son œil droit. Monet aura donc passé 43 ans à Giverny dans ce décor exceptionnel. Les meubles sont d’origine, restaurés et mis en valeur. A gauche, la chambre d’Alice, la seconde épouse du peintre qui décédera en 1911. Le décor est sobre et reposant.
Vue depuis la chambre de Claude Monet
Cette allée débouche devant l’entrée principale de la maison de Monet.
Le jardin de Monet foisonne de fleurs en tous genres ce qui peut donner une impression de « fouillis » mais ne nous y trompons pas, il y a une belle harmonie de couleurs, bien étudiée.
Il est très connu que Claude Monet avait une véritable passion pour les fleurs mais en particulier pour les iris et les nymphéas. Dans son jardin qui a acquis le label de « jardin remarquable », des iris de toutes les couleurs se côtoient en toute harmonie.
C Gilbert Vahé, le chef jardinier de la fondation Monet est formel : « il n’y a pas de calendrier des fleurs visibles dans les jardins de Claude Monet pour la simple raison que la nature n’en fait qu’à sa tête et rythme elle-même les floraisons de l’ensemble ».
En détournant artificiellement un bras de l’Epte, Claude Monet alimentait son bassin dans lequel il fit pousser ses premiers nymphéas. Les Givernois, à ce moment-là, n’apprécièrent guère cette initiative.
La bambouseraie
La passion de Claude Monet pour le Japon et ses artistes lui fit construire un pont japonais pour traverser le bassin des nymphéas. Il fut plusieurs fois peint par le maître et ses contemporains.
La terrasse de l’hôtel Baudy
La salle-à-manger de l’hôtel Baudy où se retrouvaient Claude Monet, les artistes américains, leur famille et amis.
Chaque jour, le jardin est conforme au souhait de Claude Monet qui en avait fait un tableau vivant puisque les tulipes vont évoluer comme les azalées, les rhododendrons et les iris offrant le spectacle inlassable de leur jeu de couleurs. Le tout renforcé par la présence des juliennes, des pivoines, des myosotis et des pavots. Pour terminer ce diaporama, une anecdote survenue juste après le décès de cet artiste : Clémenceau qui avait énormément d’amitié et d’admiration pour le peintre arriva trop tard à son chevet. Il aurait insisté pour qu'on ne recouvre pas le corps d'un linceul noir, en expliquant que cela n'était pas convenable : « Pas de noir pour Monet ! Le noir n'est pas une couleur ! ». Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre.
Informations prises sur place. Photos personnelles sauf celles de l’intérieur de la maison. Musique de Franz Lehar interpétée par Richard Abel : l’heure exquise, extrait de la Veuve joyeuse. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : Mai 2010. lilymage1@gmail.com