Cancers du sein Le cancer du sein est à la fois le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes. Suivent ensuite le cancer du poumon et le.

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Transcription de la présentation:

Cancers du sein Le cancer du sein est à la fois le cancer le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes. Suivent ensuite le cancer du poumon et le cancer colorectal. (Chez l’homme c’est le cancer de la prostate le plus fréquent) H.L.

Quelques chiffres En France, avec 11 600 décès chaque année, les cancers du sein sont le 1er cancer chez la femme et ceux qui entraînent la plus grande mortalité. • Près de 54 000 nouveaux cas dépistés en France chaque année. • Dans plus de 8 cas sur 10, ce cancer touche des femmes âgées de plus de 50 ans. • âge moyen au diagnostic = 61 ans (près de 50 % diagnostiqués entre 50 et 69 ans et environ 28 % après 69 ans. 10 % avant 35 ans. • S'il est dépisté à un stade précoce (c’est-à-dire à un stade peu avancé de la maladie), ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10. • Les traitements sont de mieux en mieux adaptés à chaque forme de cancer et ceci grâce aux progrès de la recherche.

Cancer = cellule qui se transforme et se développe de façon anarchique. Il est in situ s’il reste contenu par la membrane basale, si il la passe il est invasif, infiltrant (75 %).

Les facteurs de risque de développer un cancer du sein (1) Sexe féminin. Moins de 1 % des cas de cancer du sein touchent des hommes et ceux-ci ont en général plus de 60 ans. L’âge : le cancer du sein se développe principalement chez les femmes de plus de 50 ans. Les antécédents personnels : les femmes qui ont déjà été atteintes d'un cancer du sein sont plus à risque d’avoir encore un cancer du sein. Les antécédents familiaux : près de 20 à 30% des cancers du sein se manifestent chez des femmes ayant des antécédents familiaux de cancers dont des cancers du sein. Les prédispositions génétiques au cancer du sein : • 5 à 10% seulement des cancers sont d’origine génétique et 85% sont sporadiques et isolés. Mutation des gènes BRCA1 et BRCA2.

Les facteurs de risque de développer un cancer du sein (2) Les modes de vie : l’alcool, le tabac, un surpoids ou encore le manque d’activité physique. Nulliparité ou grossesse tardive. Le fait de ne pas avoir eu d’enfant ou d'avoir donné naissance seulement après l’âge de 35 ans. Exposition accrue aux oestrogènes naturels : L’arrivée précoce des premières menstruations (avant l’âge de 12 ans) ou une ménopause  tardive (après l’âge de 55 ans). Traitements de radiothérapie. On sait que les femmes qui ont reçu des doses élevées de radiation au thorax (des rayons X d’intensité élevée) ont plus de risque d’être atteintes d’un cancer du sein, surtout si la radiothérapie a eu cours avant l’âge de 30 ans.

Diagnostic Des liquides s’écoulent du sein (inhabituels ou nouveaux)   De légers enfoncements, comme de petites fossettes Une grosseur assez dure Un renfoncement de la peau Des rougeurs, de la température De petites plaies Une bosse Un changement dans la forme ou la taille du sein Des veines plus grosses que d’habitude Une bosse qui ne se voit pas Une texture « peau d’orange » Le téton qui s’enfonce

Auto-dépistage +++

Diagnostic : 1) Outre l’examen clinique, c’est la Radiographie, l’Echographie, l’IRM 2) affirmé par la biopsie dirigée Traitements : Après avis du réseau cancer, où le cas est soumis, la CAT est définie. Les différentes possibilités sont : 1) La chirurgie (tumorectomie ; mastectomie partielle ou radicale) Une reconstruction mammaire peut être envisagée de façon immédiate ou différée, Exploration ganglionnaire Si tumeur de taille < 3 cm, il est pratiqué la technique du ganglion sentinelle (moins de morbidité qui sera suivie d’un curage axillaire seulement si envahissement. Pour les grosses tumeurs, le curage ganglionnaire reste d’actualité, 2) La radiothérapie 3) La chimiothérapie, l’immunothérapie. 4) Prise en charge de la douleur, aide psychologique, etc… et suivi +++ Survie globale : 70 % à 5 ans et 60% à 10 ans. Survie si cancers invasifs T0 M0 : 90 % à 5 ans

L’avenir Le développement de nouvelles méthodes diagnostiques est au cœur des préoccupations. Les techniques d’imagerie notamment se perfectionnent. La détection de cellules tumorales circulantes (les cellules cancéreuses qui se "détachent" de la tumeur et circulent dans l’organisme avant de s’implanter sur un autre organe pour s’y développer) par une simple prise de sang devrait permettre de mieux suivre l’évolution  de la maladie dans sa phase métastatique et ainsi d’adapter le traitement. Cette méthode est plus rapide et moins invasive que les biopsies. L’ADN tumoral circulant prend également de plus en plus d’importance et pourrait un jour devenir « l’équivalent d’une biopsie liquide ».

http://www.cancerdusein.org/