2.3. LA GUERRE DE LA CONQUÊTE 2.3.1. LE DÉBUT DES GUERRES INTERCOLONIALES

La Conquête 4e guerre intercoloniale De 1754 à 1760. Causes: Terres fertiles (Vallée de l’Ohio) Le commerce des fourrures Les pêcheries La Conquête

Treize colonies britanniques   Nouvelle-France Treize colonies britanniques Population Environ 65 000 habitants Environ 1 400 000 habitants Territoire Immense et peu peuplé Petit et très peuplé Économie Commerce des fourrures Peu développée et dépendante de la France. Diversifiée et prospère Puissance militaire 21 000 hommes Peu de navires Moins d’armes 90 000 hommes Beaucoup de navires Beaucoup d’armes

La guerre de Sept Ans (1756 à 1763) La Grande-Bretagne fournit un soutien massif en argent et en hommes à ses colonies nord- américaines, auxquelles elle tient beaucoup. En effet, elle a besoin de leurs ressources naturelles pour maintenir sa suprématie dans le monde. Ces colonies constituent aussi un marché considérable pour les produits manufacturés de la métropole. De son côté, la France concentre ses ambitions en Europe. Elle préfère maintenir ses forces militaires sur le continent européen, d’autant plus que sa colonie nord-américaine lui coûte plus cher que ce qu’elle lui rapporte. De plus, le contrôle exercé par la Grande-Bretagne sur les mers nuit aux échanges commerciaux entre la France et sa colonie. La guerre de Sept Ans (1756 à 1763)

La déportation des Acadiens (Moment fort) Des soldats rassemblent des civils terrifiés, les expulsent de leurs terres, brûlent leurs maisons et leurs cultures... Cette scène cauchemardesque, qui pourrait se dérouler au XXIe siècle dans une des régions troublées du monde, décrit plutôt un événement qui a eu lieu aux premiers temps de l'histoire canadienne : la déportation des Acadiens. La déportation des Acadiens (Moment fort)

Les Acadiens sont établis sur le territoire de la Nouvelle-Écosse depuis la fondation de Port-Royal, en 1604. Largement ignorés par la France, les Acadiens en viennent à développer une grande indépendance d'esprit. Avec leurs amis et alliés les Micmacs, ils se sentent en sécurité, même quand, après 1713, la souveraineté sur leurs terres passe aux mains de la Grande-Bretagne (voir Traité d’Utrecht) Qui sont les Acadiens?

La déportation des Acadiens   Date 1755 à 1763 Lieu L’Acadie (Nouvelle-Écosse et une partie du Nouveau-Brunswick actuels) Causes Traité d’Utrecht, le territoire appartient aux Anglais. Positionnement stratégique pour attaquer la N-F Résumé de l’évènement Les Anglais ont embarqué les Acadiens dans des bateaux et les ont amenés dans les colonies anglophones appartenant à l’Angleterre, afin de les assimiler. La déportation des Acadiens

Annonce de Charles Lawrence En juillet 1755, à Halifax, lors de rencontres avec les Acadiens, Lawrence presse les délégués de prêter un serment d'allégeance inconditionnel à la Grande-Bretagne. Devant leur refus, il les enferme et donne l'ordre fatidique de la déportation. De 1755 à 1763, environ 10 000 Acadiens auront été déportés. Ils sont envoyés à différents endroits autour de l'Atlantique. Beaucoup se retrouvent dans des colonies anglaises, d'autres en France ou dans les Caraïbes. Des milliers meurent de maladie ou de faim à cause des conditions sordides qui existent à bord des navires. Annonce de Charles Lawrence

Prise de Louisbourg 1758

La bataille des Plaines d’Abraham

La bataille des Plaines d’Abraham En 1759, le général anglais James Wolfe attaque la ville de Québec. Il la bombarde pendant dix semaines, espérant en vain sa capitulation. Dans la nuit du 12 au 13 septembre, 5 000 soldats débarquent en secret au pied de la falaise de l’anse au Foulon. Au lever du jour, ils atteignent les plaines d’Abraham, où ils s’engagent le combat contre les 4 000 soldats du général français, le marquis de Montcalm. Les deux généraux sont tués au cours de la bataille, qui ne dure qu’une vingtaine de minutes. Les britanniques sont vainqueurs et s’emparent de la ville. La bataille des Plaines d’Abraham

Les batailles de Québec

28 avril 1760, les Français gagnent la bataille, mais l’arrivée d’une flotte britannique oblige François Gaston de Lévis et Pierre Rigaud de Vaudreuil à se replier vers Montréal. La bataille de Ste-Foy

Québec en ruine

La capitulation de Montréal En 1760, trois armées britanniques venues en renfort marchent sur Montréal. Toute résistance est inutile. Le gouverneur Pierre Rigaud de Vaudreuil se voit dans l’obligation de capituler. La capitulation de la ville de Montréal de 1760 indiquera la fin de la Nouvelle-France. La capitulation de Montréal

Constat de la capitulation de Montréal de 1760 En attendant l’issue de la guerre de Sept Ans en Europe entre la France et la Grande-Bretagne, les britanniques instaurent un régime militaire (3 ans) dans la colonie afin d’assurer l’ordre. Constat de la capitulation de Montréal de 1760

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