L’appel de la Belle-Île-en-Mer
L’île fut occupée dès la préhistoire, les plus anciennes traces de la présence de l’Homme remontant à 30.000 ans. Au cours de l’Antiquité, l’île était sous la domination de la tribu des Vénètes, dont on trouve encore le souvenir dans le nom de Vannes. Cette tribu gauloise fut défaite par les troupes romaines de Jules César au cours de la guerre des Gaules. Au moyen âge, l’île est la cible de pirates qui viennent rançonner la population et les moines qui en sont propriétaires. En 1572, l’île devient la propriété d’Albert de Gondi. Elle est érigée en marquisat. En 1658, Nicolas Fouquet, surintendant du roi Louis XIV acquiert l’île et le marquisat. Le roi, devenu propriétaire de l’île depuis l’arrestation de Fouquet, la fait fortifier par Vauban. Les terres de l’île seront ensuite partagées entre tous les habitants. L’activité de l’île se caractérise, jusqu’à la fin du XIXème siècle, par l’agriculture, la pêche, les conserveries et les chantiers navals. Aujourd'hui, c’est le tourisme qui est la principale ressource de l’île. L’île est divisée en quatre communes : Bangor, Locmaria, Sauzon et Le Palais. Mais partons à la découverte de cette très belle île, la plus grande des îles bretonnes, située à 14 kilomètres de Quiberon ou 30 de Port-Navalo.
Première vision de Belle-Île-en-Mer, une île sauvage et magnifique battue par les vents et les flots.
Le Palais – La citadelle La citadelle fut érigée en 1579 par le duc de Rohan qui utilisa les pierres du château de l’Hermine à Vannes. Elle fut ensuite agrandie à plusieurs reprises notamment par le marquis de Gondi et par Nicolas Fouquet. Séjournant à Belle-Île à la fin du XVIIème siècle, Vauban y imprima sa marque caractéristique.
Le Palais – Avant-port Le port de Le Palais. On distingue quatre parties dans le port : sur la vue présente, l’avant-port, toujours en eau, le bassin d’échouage, le bassin à-flot et le bassin de la Saline.
Le Palais - Port Le bassin d’échouage se trouve à l’arrière de l’avant-port. A marée basse, les bateaux qui s’y trouveraient seraient échoués sur le sable.
Le Palais Le bassin à-flot.
Bangor – Port-Coton Port-Coton fut ainsi nommé en référence à l’écume produite par la houle.
Bangor – Port-Coton Certains guides expliquent aux visiteurs qu’ils faut voir dans les aiguilles de Port-Coton la tête de Louis XIV, un loup hurlant, une poule qui couve, un sphinx et un petit mont Saint-Michel. Mais chacun, bien sûr, y verra ce qu’il veut y voir.
Bangor – Port-Coton Les falaises abruptes de Port-Coton recèlent de jolies petites criques.
La maison abritait la sirène de brume. Bangor Ce petit édifice, perché sur la falaise entre Goulphar et Port-Coton, a été, jusqu’en 1987, la maison d’une sirène. Si ! Si ! La maison abritait la sirène de brume.
Sauzon Pointe des Poulains La pointe des Poulains est une presqu’île située au nord-ouest de l’île. A marée haute, l’éminence sur laquelle est située le phare devient une île.
Sauzon – Pointe des Poulains Les formes découpées des rochers et les lames qui viennent se briser dessus font de la pointe des Poulains un superbe paysage sauvage.
Sauzon – Pointe des Poulains Ce paysage marin invite à s’asseoir et à contempler, inlassablement, la beauté sauvage de la nature.
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