Dom Joseph Pothier (1835-1923) moine et grégorianiste
Maison natale de dom Pothier Bouzemont (Vosges)
Église de Bouzemont
Famille Pothier vers 1850
Solesmes vers 1860
Communauté de Solesmes vers 1862
Dom Jausions Dom Pothier
Copie (1862) par dom Jausions des premières pages du ms. 91 d’Angers
Famille Pothier vers 1868
Copie (1866) d’un ms. de Tours Copie (1866) du ms 443 de Colmar Copie (1866) d’un ms. de Tours
Copie-calque (1868) du ms. lat. 1132 de la BN
Copie-calque (1868-1869) du codex 239 de Laon
Tonaire – Graduels (1868)
Processional lithographié (1873)
Solesmes en 1875
Communauté de Solesmes vers 1875
Liber Gradualis (1883)
Dom Pothier Abbé de St-Wandrille
Vonêche
Introït Gaudeamus, sous la direction de dom Pothier Enregistré à Rome, en avril 1904 par la Cie Gramophone Liber Gradualis (1895), p. 536
Caracrère fondamental du chant liturgique Texte de dom Pothier enregistré en avril 1904, à Rome, par la Cie Gramophone Caracrère fondamental du chant liturgique Le chant est naturel à l'homme ; aussi se trouve-t-il déjà dans la simple parole. L'homme, en parlant, module naturellement sa voix, et produit ainsi une certaine musique qui est l'accent du discours : accentus, ad cantus, c'est-à-dire des inflexions vocales, qui sans être un chant proprement dit, s'en rapprochent plus ou moins. L'accent est l'âme du discours, accentus anima vocis. Lorsque dans la parole la pensée s'élève, et que le sentiment s'enflamme, l'accent du même coup, monte pour se mettre à l'unisson de ce que l'âme éprouve. Il prend alors une forme plus riche et plus puissante : il devient un chant. La musique peut s'émanciper de la parole : elle peut chercher des effets artificiels dans les diverses combinaisons soit métriques, soit mélodiques, auxquelles les sons que l'on a abstraits des paroles peuvent être soumis. D'ordinaire, de tels effets sont plus propres à flatter les sens qu'à élever l'âme. La musique religieuse, qui s'adresse à l'âme pour l'unir à Dieu, surtout la musique grégorienne, qui est la musique religieuse par excellence, rejette ces artifices, ou du moins ce qu'il y a de trop humain dans ces artifices. Ce sont les paroles qui toujours inspirent le chant, et le chant, qui est l'accent à sa plus haute puissance, anime à son tour les paroles, pour donner au rythme son caractère libre et facile comme celui du discours, car ce rythme découle toujours de l'accent du discours comme de sa source première et naturelle.
Dongelberg
Réunion d’Appuldurcombe (Septembre 1904)
Dom Pothier et dom David au collège St-Anselme
Dom Pothier et dom Andoyer au travail à Dongelberg
Conques