Texte de Robert Serge Hanna C’EST CADEAU Texte de Robert Serge Hanna
C’EST CADEAU Un ami, poète à ses heures, m'a dit qu'après dix sept … dix sept heures cinquante neuf il était ciseleur à la minute près ! Et me voyant sourire il m'a offert sa montre. Une montre en bois ! Il est des silences qui sont aussi des explications.
elle est insubmersible. C'est un rêve flottant. C’EST CADEAU Chercher pourquoi est une aberration. Il faut savoir, parfois, s'abstenir de vouloir tout comprendre. Elle n'est pas étanche, elle est insubmersible. C'est un rêve flottant. Bracelet noir et blanc en écorce de bouleau.
C’EST CADEAU Sur le cadran, passe nuage, il n'y a pas d'aiguille pour torturer le temps. Il n'est jamais trop tard il n'est jamais trop tôt. Il est l'heure qui m'arrange ou plus simplement : L'instant, le moment qui me convient. Pourquoi stresser le temps ?
C’EST CADEAU Vouloir l'enfermer est une folie humaine. Qui peut se vanter de pouvoir enrayer le Grand métronome ? Quand elle sera patinée par mes vieux jours ou rayée par trop d'effort, ma montre en bois, du monde, vaudra tout l'or.
C’EST CADEAU Tais-toi, ne me dit rien. Les mots sont devenus inutiles. Prends ma main, regarde-moi. Les aiguilles nous le disent : rien ne presse, le temps est à nous. Il faut savoir, parfois, s'abstenir de vouloir tout comprendre. Il est des silences qui sont aussi des explications.
C’EST CADEAU © Poème de : Robert Serge Hanna Illustrations : Internet Trame musicale : rêverie
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