Un océan de tendresse Sur les vagues de la tendresse voyagent les tempêtes de mes élans.. Sur les flots de mon désir scintillent les étoiles de tous mes appels. Sur les ondes de mes silences se disent les plaisirs à venir.
C’est une caresse d’infinitude. Une main posée juste, sans appropriation ni rétention, est plus qu’une offrande C’est une caresse d’infinitude.
Le possible est juste un tout petit peu après l’impossible, un seul pas peut suffire pour le rencontrer.
La tendresse est un fil de soie au présent tissé avec la trame de l’attention proche.
La vie est toujours un devenir à inventer Mais il ne faut jamais oublier de la vivre comme un présent au présent.
Les rêves sont des messages vivants que nous nous adressons à nous-mêmes pour nous rappeler que la réalité est le rêve du réel.
La vie est une force qui a son propre chemin, nous sommes à la fois ses instruments et l’énergie de sa force; il faut être docile à sa poussée.
La poésie c’est de pouvoir se dire en écoutant chanter en soi ou chez l’autre des mots qui sont encore à inventer…
La musique de nos sens berce sans se lasser le temps alangui pour nous permettre d’accéder à l’éveil de nos mémoires à venir.
Vivre ensemble, C’est tenter d’inventer un avenir commun avec des rêves si différents qu’ils vont parfois se blesser.
Courir après la partie de soi-même avec laquelle on croit avancer et découvrir qu’elle est le plus souvent derrière nous.
Vivre dans le respect de soi, c’est accepter de ne pas réaliser tous ses désirs et d’oser en garder certains à l’état de rêve.
Donner plus de vie à la vie, tel devrait être le sens de toute existence. Musique: «Vue sur le Fleuve » Texte Jacques Salomé André Gagnon Création Jocelyne Veer